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Le courrier d’interpellation du ministre de l’Industrie et de l’Energie par la CGT, la Mairie de Grande COURONNE et la métropole ROUEN NORMANDIE

Posté par cgtchapelledarblayupm le 23 mai 2025

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Monsieur Marc FERRACCI
Ministre de l’Industrie et de l’Énergie
de France
139 rue de Bercy
75012 PARIS

Rouen, le 22 mai 2025

Monsieur le Ministre,

Nous faisons suite à nos échanges récents sur le dossier de la papeterie Chapelle Darblay de Grand-
Couronne et voulons vous redire notre détermination et notre attente d’un positionnement favorable et
définitif de l’Etat.

Comme vous le savez, nous nous sommes fortement mobilisés depuis plusieurs années pour créer
les conditions nécessaires au redémarrage de l’activité de Chapelle Darblay. Le projet fait particulièrement sens tant du point de vue de la réindustrialisation que de la transition écologique et du développement de l’économie circulaire (capacité de recyclage de 480 000 tones dans un rayon de 400 km, agglomération parisienne inclue, outil industriel performant, utilisation massive de la voie fluviale,180 emplois à minima, marché PPO- papier pour ondulé …).

La Métropole s’est notamment engagée dans sa réussite en prenant il y a 3 ans la décision de
préempter le site en vue de lui redonner un avenir industriel et en instruisant toutes les initiatives
possibles dans les limites des dispositions législatives et règlementaires qui régissent ses
interventions. Le soutien de l’Etat a à l’époque été précieux et facilitateur. Il nous faut aujourd’hui
achever ce travail collectif qui mobilise salariés, acteurs publics locaux, nationaux et acteurs privés
dans une synergie qui a été saluée.

De notre côté, nous sommes prêts. Le projet de reprise doit désormais voir se concrétiser les
engagements de toutes les parties prenantes impliquées pour le redémarrage de l’usine et ce dans
les meilleurs délais.

A ce stade, Fibre Excellence fait état d’un besoin de financement à hauteur de 274M€ dont 70M€ en
equity, nécessaires à la levée de dette.

La Métropole Rouen Normandie ne pouvant légalement intervenir au capital des sociétés a pris une
série d’engagements :

- Proposition de montage prévoyant la séparation des actifs énergie/chaudière et
papeterie pour faciliter la mobilisation des financements et permettre l’intervention de
la SEM Axe Seine Énergies Renouvelable ;

- Intervention de la SEM ASER en capital et de la Métropole en aide à l’investissement
à hauteur totale de 5M€ sur l’actif chaudière. Cette intervention est également
susceptible de générer le concours financier complémentaire des partenaires de la
SEM pour atteindre un total de 18 M€ ;

- Acquisition auprès de SNDP, le moment venu, des fonciers inexploités et libres de
toute occupation dans le cadre du projet de reprise dès lors que Fibre Excellence
serait devenu propriétaire du site. Le montant de ces acquisitions est estimé à 5 M€
pour une surface d’environ 10Ha.

S’agissant de l’accompagnement financier, la nouvelle entreprise pourra bénéficier d’une exonération
fiscale de CFE sur cinq années conformément à la délibération prise par la Métropole (100% les 1ère,
2ème et 3ème années, 66% et 33% les 4ème et 5ème année). La Région est également engagée.

L’ensemble des outils financiers dont nous disposons sont donc mobilisés et nous n’attendons plus
que l’État mobilise les siens pour produire l’effet levier nécessaire au projet de reprise de l’usine et
l’engagement rapide des phases de travaux.

Le temps passé à structurer la position de l’ensemble des acteurs publics pénalise le positionnement
de l’entreprise sur le marché en plein essor du PPO et sur lequel elle est prête à s’engager. Nous ne
pouvons plus attendre. Fibre Excellence a déjà indiqué qu’elle abandonnerait le projet, si l’État devait
ne pas apporter de réponse rapidement. La BPI est sollicitée depuis plus d’un an pour un apport de
27,5 M€, nous avons besoin que cet engagement se concrétise.

Dans le contexte économique actuel, l’annonce de la réalisation de ce projet industriel majeur
constituerait, à n’en pas douter, un signal fort et une excellente nouvelle pour la France et pour
l’ensemble des acteurs impliqués dans sa réussite.

Nous souhaitons ardemment pouvoir aboutir ensemble.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL  Président de la Métropole Rouen Normandie
Julie LESAGE Maire de Grand-Couronne
Sophie BINET Secrétaire Générale de la CGT

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Chapelle Darblay. « Tout est prêt, on n’attend plus que l’Etat »

Posté par cgtchapelledarblayupm le 20 mai 2025

*

Chapelle Darblay.

« Tout est prêt, on n’attend plus que l’Etat » :1

les salariés sauront le 23 mai

si leur usine peut redémarrer

 L’Etat avait promis de s’engager financièrement pour la réindustrialiser. Depuis l’arrêt de la papeterie Chapelle Darblay de Grand-Couronne (Seine-Maritime) il y a 5 ans, les salariés attendent les fonds publics qui permettraient le redémarrage de l’usine. L’accord pourrait être donné le vendredi 23 mai.

 Voilà 5 mois que le dossier est entre les mains du ministère de l’industrie. Le 20 décembre dernier, le ministre annonçait aux salariés de Chapelle Darblay un sursis pour trouver les financements nécessaires à la reprise d’activité de la papeterie, fermée en 2019. Depuis rien n’a bougé, ou presque.

Le site, préempté en mai 2022 par la Métropole Rouen Normandie, elle-même soutenue par l’Etat, est mis à disposition de Fibre Excellence, spécialiste de la fabrication de la pâte à papier. Le groupe a pour projet de réindustrialiser Chapelle Darblay en économie circulaire.

Une reconversion qui nécessite un investissement de 250 millions d’euros avec une levée de fonds importante, de 27 millions d’euros, injectée par l’Etat, par l’intermédiaire de la BPI, la Banque Publique d’Investissement. Un « simple prêt » d’argent, rappelle le délégué syndical CGT de l’usine, Cyril Briffault.

L’usine prête à redémarrer

Mais avant de valider l’investissement financier de l’Etat, la BPI doit procéder à des vérifications. Accompagnés de salariés de Fibre Excellence, des agents de la BPI se sont rendus sur le site en début d’année pour estimer le coût de la remise en route de l’usine.  »Ils ont visité les 33 hectares, vérifié l’état des machines. Tout a été bien entretenu, il n’y a pas de rouille. Ça n’attend que de redémarrer », raconte Cyril Briffault, délégué syndical CGT à la papeterie.

Pour le représentant syndical, cette attente du feu vert de la BPI est incompréhensible : « Les autorisations préfectorales ont été données, les réunions publiques ont eu lieu, les études de faisabilité aussi, les cabinets d’ingénieurs sont OK, tout ce qui manque c’est que la BPI dise oui, on vous accompagne ».

Selon lui, la lenteur du processus viendrait d’un problème de débouchés sur le marché de la papeterie, trop concurrentiel dans le secteur géographique de Grand-Couronne. « La vallée de la Seine, on l’appelait la vallée du papier. Il y en a beaucoup dans le coin mais ici on fera un type de produits qui ne se fait pas ailleurs », rappelle Cyril Briffault.

Si la réponse de la BPI est positive, 150 emplois seraient créés dans un premier temps.

Une réponse « décevante » du président 2

Mardi 13 mai 2025, Emmanuel Macron était l’invité de Gilles Bouleau sur TF1, dans Les Défis de la France. 3 heures de direct durant lesquelles le chef de l’Etat a répondu aux questions de personnalités politiques, syndicales et d’anonymes.

Invitée pendant une dizaine de minutes, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT a interpellé le président sur la situation de 4 industries françaises dont les emplois sont actuellement menacés : « Allez-vous enfin débloquer 20 millions d’euros pour permettre de relancer l’activité de la papeterie Chapelle Darblay qui a été fermée il y a quelques années ? » Le président assume : « je n’ai pas la réponse », avant d’ajouter  »on n’a jamais cessé le combat pour les entreprises ».

Peut-être que le président s’est dit que ce n’était pas un sujet d’actualité. Peut-être qu’il s’est dit qu’on était déjà morts. Mais non, on est toujours là et on n’attend que lui. 

Réponse décevante, regrette Cyril Briffault, délégué syndical CGT à la papeterie : « Le sujet, il le connaît très bien. Il a été élu en 2017, interpellé plusieurs fois à ce propos. Il a même reçu les dirigeants du repreneur Fibre Excellence à Choose France l’année dernière ».

 Vendredi 23 mai, la BPI devrait donc se prononcer en faveur ou non d’une levée de fonds de l’Etat et donnera aux salariés la direction à prendre : « Est-ce qu’ils vont demander un délai supplémentaire ? Est-ce qu’ils vont nous accompagner ? Est-ce qu’on nous dira que ça s’arrête là ? Dans ce cas, l’Etat devra prendre une décision à la hauteur de ses responsabilités », conclut Cyril Briffault.

article france 3 Normandie

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Tout est prêt, on n’attend plus que l’état…

Posté par cgtchapelledarblayupm le 19 mai 2025

Près de Rouen. Chapelle Darblay : pourquoi la réponse du Président

Emmanuel Macron sur TF1 agace-t-elle les défenseurs de l’usine ?

Economie. Interrogé en direct sur TF1 sur le devenir de Chapelle Darblay à Grand-Couronne, le Président Emmanuel Macron a indiqué ne pas avoir de réponse. De quoi agacer les défenseurs du site papetier alors que tout semble prêt pour qu’il redémarre. Ne manque plus qu’un très attendu soutien de l’Etat.

Capture d’écran 2025-05-19 205653

En mai 2022, Nicolas Mayer-Rossignol,
président de la Métropole Rouen Normandie,
remettait les clés du site de Chapelle Darblay
à Jean-François Nogrette, directeur de Véolia France.  – Archives
*

Une réponse qui a fait beaucoup réagir ceux qui sont investis dans le sauvetage du site papetier de Grand-Couronne. Car il ne semble plus manquer dans ce dossier que le soutien de l’Etat. Pour rappel, le site a été repris en décembre 2023 par Véolia avec le Canadien Fibre Excellence. Ce dernier prévoit de reconvertir l’usine de production de papier journal pour produire du papier pour ondulé, du carton qui sert aux emballages. Le projet aux 245 millions d’euros pour 185 emplois n’attend plus qu’un soutien de l’Etat via la Banque publique d’investissement (BPI) par un prêt de 27 millions d’euros, qui tarde à se concrétiser. Fibre Excellence avait fixé un ultimatum au 20 décembre 2024 avant de se retirer. Le ministère de l’Industrie a obtenu un délai de cinq mois supplémentaires. Le dénouement pourrait donc être imminent.

« Un appui présidentiel ne ferait pas de mal »

La réponse du Président à la télévision surprend donc devant un projet industriel de cette ampleur. « Si j’avais été en face de lui, je me serais énervé », confie Cyril Briffault, secrétaire général CGT Chapelle Darblay, en lutte depuis les premiers instants pour sauver le site. Il tempère sur une note plus optimiste : « Le site est toujours maintenu, tout est prêt. Peut-être qu’Emmanuel Macron va aller chercher la réponse, maintenant… Un appui présidentiel ne ferait pas de mal ! »

Un projet qui « coche toutes les cases »

Même son de cloche du côté de la Métropole Rouen Normandie (MRN), qui appuie le redémarrage du site depuis toujours et l’avait même préempté pour revendre à Véolia et Fibre Excellence. « L’opération coche toutes les cases : un sujet écologique parce qu’on recycle, un sujet de réindustrialisation car c’est un marché porteur et en plus ce sont des fonds étrangers investis chez nous. Qu’est-ce qui bloque ? On n’a pas la réponse », indique Abdelkrim Marchani, vice-président de la MRN en charge notamment de l’économie et de l’attractivité.

Le dialogue n’est en tout cas pas rompu entre l’Etat et les industriels. Le dénouement pourrait intervenir d’ici la fin du mois de mai, si aucun nouveau délai n’intervient. Le risque ? Que l’industriel se lasse et finisse par oublier Chapelle Darblay, son projet écologique et ses 185 emplois…

Publié le 19/05/2025 à 16h29 – Par Pierre Durand-Gratian

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Décès de notre camarade Maurice Lourdez.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 7 mai 2025

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*En 1983, la grande et historique lutte des 100 jours des Chapelle Darblay qui a permis de sauver des centaines d’emplois directs et indirects, nous a fait connaitre Maurice et tous les siens. 

Ce combat historique nous a unis encore aujourd’hui plus de 40 ans après, dans la solidarité, la fraternité et toujours la lutte avec les camarades du livre.

Nous adressons au nom de tous les chapelle Darblay d’hier et d’aujourd’hui ( les PAP CHAP ) nos sincères condoléances à toute la famille de Maurice et à tous les camarades du livre.

 

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1er mai : manifestons contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 avril 2025

 

Rendez vous cours Clemenceau à Rouen à 10h30

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L’heure est à la mobilisation !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 20 mars 2025

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Demande d’éclaircissements sur l’organisation des concertations retraites.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 19 mars 2025

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Objet : Demande d’éclaircissements sur l’organisation des concertations retraites.

 

Monsieur le Premier ministre,

Dès votre nomination à Matignon, lorsque vous avez reçu les organisations syndicales, nous vous avions indiqué pour la CGT l’urgence d’abroger la réforme des retraites, étape vers la retraite à 60 ans que nous défendons. II s’agit d’une exigence sociale mais aussi démocratique alors qu’une large majorité de Françaises et de Français comme de député.e.s sont toujours opposés à cette réforme.

Lors de votre déclaration de politique générale vous avez annoncé la mise en place de concertations sur les retraites avec pour seule exigence de ne pas dégrader l’équilibre financier. Le rapport de la cour des comptes a confirmé les chiffres du COR, indiquant qu’il n’y a ni déficit caché, ni dérive incontrôlée des régimes de retraites qui resteront autour de 14% de Piß, malgré l’augmentation du nombre de retraités, du fait des violentes réformes imposées au monde du travail depuis 1993. Cependant, ce rapport confirme ce que les organisations syndicales disent depuis 2 ans : la violente réforme de 2023 n’a même pas permis de rétablir les comptes. II faut donc abroger cette réforme et concentrer le débat sur les leviers pour augmenter les recettes de nos régimes de retraites.

Suite à la réception, le 27 février dernier, de votre lettre de mission sur l’organisation de ces concertations, je tiens au nom de la CGT à vous demander des éclaircissements sur 4 points majeurs.

1- Dans votre déclaration de politique générale vous avez fixé pour seule exigence la nécessité de ne pas dégrader l’équilibre financier. Pourtant, dans votre lettre de mission, vous fixez comme nouvelle exigence de rétablir l’équilibre financier des retraites à horizon 2030. Alors que l’objectif initial était de financer l’abrogation de la réforme pour qu’elle soit neutre pour les finances publiques- soit, d’après les chiffres de la cour des comptes un besoin de financement
de 10 milliards environ à horizon 2030- l’addition est ainsi alourdie de 6,6 milliards en 2030 et 15 milliards en 2035, ce qui change considérablement la donne et laisse à penser que ces concertations visent à réaliser une nouvelle réforme! Ce d’autant que vous indiquez que ces propositions ne doivent pas dégrader la « compétitivité » de notre pays, en faisant référence à un deuxième rapport de la cour des comptes que vous avez commandité depuis. Alors que le président de la cour des comptes s’était engagé à ne privilégier aucune piste pour ne pas influer sur les concertations, son premier rapport reprend déjà des chiffres totalement contestables du Trésor laissant croire qu’augmenter les cotisations sociales supprimerait des emplois. Etonnement, personne ne s’inquiète de l’effet récessif d’une baisse des pensions des retraités,
ou de l’augmentation du chômage et des incapacités professionnelles liés au report de l’âge de départ en retraite… Suite à l’interpellation de la CGT, le président de la cour des comptes a été contraint de reconnaitre que ces prévisions n’étaient pas établies. Les concertations n’ont même pas débuté qu’elles sont déjà corsetées de façon inacceptable, et l’orientation de ce 2° rapport nous inquiète au plus haut point !

*
2- Dans la lettre de mission, vous indiquez qu’à défaut d’accord, la loi actuelle s’appliquera. Ceci revient à placer le patronat en position de force. li le martèle, il tient à cette réforme et n’aura donc aucun intérêt à faire des concessions puisqu’il sait qu’en l’absence d’accord, la réforme continuera à s’appliquer ! La réforme des retraites a été imposée sans vote du parlement, contre l’avis d’une large majorité de françaises et de français et malgré une mobilisation sociale
historique, il s’agit donc aussi d’un enjeu démocratique. Comme vous vous y êtes engagés face aux députés le 16 janvier, il est fondamental de garantir qu’en tout état de cause, c’est le parlement ou le peuple qui auront le dernier mot ! 

*
3- Ces concertations sont ouvertes pour renforcer notre système par répartition. Elles ne peuvent donc pas avoir pour objet d’introduire un régime par capitalisation qui confierait nos retraites à des fonds spéculatifs. Nous fêtons cette année les 80 ans de la sécurité sociale, bâtie en 1945 par les mouvements de Résistance pour souder la Nation par un principe de solidarité. C’est ce système par répartition qui nous a permis de tenir face à toutes les crises alors que de nombreux
fonds de pension s’effondraient. C’est ce système par répartition qui est notre meilleure garantie face aux incertitudes financières, environnementales voire géopolitiques qui menacent nos sociétés. Pourtant, face à la demande insistante du patronat, vous n’avez pas écarté la capitalisation des concertations qui s’ouvrent. Nous vous demandons un engagement clair sur ce point.

*
4- Enfin, alors que nous vous alertons depuis des semaines, votre courrier ne clarifie pas le périmètre des discussions en maintenant un « format du 17 janvier» associant certaines organisations syndicales et patronales mais pas toutes. Le gouvernement ne peut choisir ses interlocuteurs. Les discussions sur le régime général doivent se tenir avec les organisations représentatives, et toutes les autres discussions plus transversales, ayant un impact sur l’ensemble des régimes, doivent associer l’ensemble des organisations syndicales et patronales.

*
Monsieur le Premier ministre, comme vous le savez, la question des retraites est un sujet majeur pour les Françaises et les Français. La CGT restera toujours porteuse du mandat des millions de salariés, de jeunes et de retraités se sont mobilisés pendant 6 mois pour dénoncer la réforme des retraites. Nos propositions pour financer l’abrogation de la réforme des retraites sont prêtes, nous vous les avons remises dès janvier. Cependant, les concertations ne pourront avancer de façon équilibrée si les quatre points listés ci-dessus ne sont pas clarifiés.

*
Vous remerciant par avance de votre réponse, je vous prie d’agréer, M. le Premier ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Sophie Binet,
Secrétaire Générale de la CGT.

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C’est la lutte qui fait gagner !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 18 mars 2025

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Concertation retraites : la CGT rappelle ses exigences

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 mars 2025

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Concertation retraites : la CGT rappelle ses exigences

Dans la continuité de la séance précédente sur les questions d’âge, la séance du jour a abordé la question de l’emploi des séniors à partir de données statistiques.
 
La France se distingue par un taux d’emploi de 40% pour les 60-64 ans, un des plus faibles d’Europe, ainsi que par une proportion de 20% de personnes ni en emploi ni à la retraite (en hausse depuis 2010). Dans toutes les situations, la situation des femmes est pire que celle des hommes : plus souvent au chômage, plus grande difficulté à retrouver un travail… 

Le patronat prétend augmenter le taux d’emploi en reculant l’âge de départ en retraite, alors même que ses propres adhérents licencient massivement, en particulier les personnes proches de l’âge de la retraite. 

Les réformes de 2010 et 2023 ont aggravé la situation, la CGT dénonce le creusement des inégalités avant la retraite et en répercussion au moment du départ, avec pour conséquence 10% des retraités sous le seuil de pauvreté. Les personnes licenciées à partir de 55 ans subissent d’intenses difficultés à retrouver du travail. Les milliers de travailleurs et travailleuses, subissant actuellement les plans de licenciement, notamment dans l’industrie et le commerce, sont la preuve que cette situation perdure. 

De plus, le MEDEF a commandé une étude sur le dispositif “carrières longues” et une simulation de durcissements de ce dispositif pour économiser entre 1,2 à 2,3 milliards par an, au détriment des personnes ayant commencé à travailler très tôt. Pourtant de nombreuses personnes n’ont déjà pas d’accès au dispositif “carrière longue” à cause de périodes de chômage, d’arrêt maladie de longue durée, de période d’éducation des enfants ou d’accident du travail et de maladie professionnelle. 

La position patronale vise à réduire ce dispositif au prétexte que plus de 20% sont concernés par un départ en carrière longue. La position de la CGT est au contraire d’améliorer ce dispositif, en obtenant le retour à un âge de départ à 62 puis à 60 ans et dans tous les cas en réduisant la durée d’assurance. 

Par ailleurs, le flou n’est pas encore levé sur les conditions de discussion pour les agents des trois versants de la fonction publique, pour lesquels le ministre de la Fonction publique doit convoquer le conseil commun de la fonction publique. 

La CGT rappelle ses exigences, à commencer par l’abrogation de la réforme de 2023, la suppression de l’accélération des 43 annuités de la réforme Touraine et le rétablissement des régimes pionniers, dans la visée du rétablissement de la retraite à 60 ans. Elle appelle à rejoindre la mobilisation des retraités, jeudi 20 mars prochain.

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Retraites : de l’argent il y en a !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 mars 2025

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Retraites : de l’argent il y en a !

Grâce à la mobilisation historique de 2023 contre la retraite à 64 ans, le sujet est toujours au centre de l’actualité. Le gouvernement a été contraint d’ouvrir des concertations mais patronat et gouvernement font tout pour empêcher l’abrogation de cette réforme injuste, alors que celle ci est finançable.        fichier pdf Retraite_4PagesN
 
visuel 4 pages retraites fond rouge

Retraites à 64 ans : une injustice et un non-sens

La retraite n’est pas un luxe !

C’est un droit à une vie après le travail. On accède à ce droit en cotisant. À 62 ans, un·e salarié·e sur deux n’est déjà plus en emploi.
Les 64  ans ne font qu’allonger la précarité pour des milliers de senior·es enfermé·es entre chômage, minima sociaux, maladie, invalidité et emplois précaires.

La CGT revendique :

  • le retour immédiat à l’âge légal de départ à la retraite à 62  ans, pour revenir à 60  ans ;
  • des départs anticipés pour les carrières longues et pour celles et ceux ayant exercé des métiers pénibles * ;
  • un calcul de la pension sur les salaires des 6 derniers mois dans le public et en revenant aux 10 meilleures années dans le privé (au lieu de 25 années) ;
  • la garantie d’un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète.
  • la prise en compte des années d’études et des périodes de première recherche d’emploi et de chômage non indemnisé.

 * En cas de pénibilité, la retraite doit être anticipée

Repousser l’âge de départ, c’est ignorer la réalité des millions de travailleur·ses soumis·es à des conditions éprouvantes. 

La pénibilité réduit l’espérance de vie en bonne santé. 

La CGT se bat pour gagner des départs anticipés dès 55 ans, par exemple, en bénéficiant d’un trimestre de bonification par année d’exposition aux travaux pénibles.

Infographie sur la pénibilité

En savoir plus

Les femmes : grandes perdantes de la réforme

Les inégalités entre femmes et hommes au travail se répercutent et s’aggravent avec la retraite. 

Les femmes partent plus tard à la retraite et perçoivent une pension inférieure de 38 %, en moyenne, à celle des hommes.

C’est le résultat :

  • des carrières interrompues, congés parentaux, temps partiels subis, salaires plus bas, plafonds de verre ;
  • de la pénibilité invisibilisée des métiers féminisés et de la dévalorisation des métiers exercés en majorité par des femmes (soins, propreté, commerce).

La retraite à 64 ans aggrave cette situation

Pour l’égalité, la CGT veut :

  • instaurer l’égalité salariale : sanctionner les entreprises qui discriminent, revaloriser les métiers féminisés, assurer un vrai déroulement de carrière aux femmes et lutter contre les temps partiels imposés ;
  • améliorer les droits familiaux et conjugaux (droit à la pension de réversion pour les couples pacsés, majoration dès le 1er enfant…) ;
  • reconnaître enfin la pénibilité des métiers féminisés.

 Financer et renforcer nos retraites, c’est possible !

Il faut 15 milliards d’euros d’ici 2030, pour financer l’abrogation de la réforme Macron.

L’argent existe : il doit servir à financer nos retraites  plutôt que d’alimenter les profits des actionnaires !

Allons chercher l’argent :

  • égalité salariale entre les femmes et les hommes : + 6 milliards d’euros ;
  • lutter contre la fraude aux cotisations sociales avec le travail dissimulé : +  6  à  8 milliards d’euros ;
  • soumettre à cotisation les rémunérations exemptées de cotisations sociales (intéressement, participation…) : + 4 milliards d’euros ;
  • augmenter de 1 % des cotisations sociales vieillesse sur la part dite employeur : + 5 à 6 milliards d’euros ;
  • mettre à contribution les revenus financiers : au moins 10 milliards d’euros ;
  • récupérer les exonérations non compensées : + 3 milliards d’euros.

Au total : presque 40  milliards d’euros de ressources.infographie 1

 

encart infographie 2

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