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Une réforme qui pénalise les salariés et la jeunesse

Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 août 2013

Réforme des retraites

Une réforme qui pénalise les salariés et la jeunesseUne réforme qui pénalise les salariés et la jeunesse dans CGT UPM Chapelle Darblay siteon0c707d

mardi 27 août 2013

Le Premier ministre vient d’annoncer les grandes lignes de la future réforme des retraites.

Cette réforme se situe dans la continuité des précédentes en privilégiant la poursuite jusqu’en 2020 de l’allongement de la durée de cotisation prévue par la loi Fillon, et en prolongeant ces dispositions après 2020. Il serait ainsi demandé 43 ans de cotisations aux jeunes nés à partir de 1973 alors même qu’on sait qu’ils rentrent de plus en plus tard dans le monde du travail. Ils atteindront ainsi l’âge du taux plein bien après 65 ans. Pour la CGT, ces dispositions sont orientées contre la jeunesse.

Enfermé dans le dogme dans la baisse du « coût du travail », le Premier ministre annonce une prochaine réforme de la branche famille de la Sécurité sociale destinée à transférer son financement sur les ménages.

Certaines dispositions qui pourraient apparaître favorables aux salariés, notamment au sujet de la pénibilité, des femmes et des jeunes, n’auraient qu’une portée très limitée sur les salariés concernés. Exemple : une carrière complète de travail pénible conduirait à un départ à 60 ans, sous certaines conditions restrictives.

Ces annonces justifient donc pleinement la mobilisation des salariés lors de cette rentrée notamment avec la journée d’action du 10 septembre pour les salaires, l’emploi et une protection sociale de haut niveau.

Montreuil, le 27 août 2013

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Réforme des retraites : la CGT renouvelle ses propositions

Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 août 2013

LETTRE OUVERTE DE THIERRY LEPAON AU PREMIER MINISTRE

Réforme des retraites : la CGT renouvelle ses propositions

Réforme des retraites : la CGT renouvelle ses propositions dans la CGT siteon0c707dLe secrétaire général de la CGT a écrit une lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault à la suite de la rencontre avec le Premier ministre ce 26 août. « Une réforme est nécessaire », affirme Thierry Lepaon, « elle doit être destinée à améliorer la situation des retraités actuels et futurs et à favoriser l’emploi et les salaires. »

Voici le texte intégral du courrier adressé à Jean-Marc Ayrault

Monsieur le Premier Ministre,

A l’issue de la publication du rapport de Yannick Moreau, le gouvernement a mené une série d’entretiens avec les organisations syndicales de salariés et d’employeurs afin d’engager une réforme des retraites dès cette rentrée.

A la fin de ce processus et suite à la rencontre que nous avons eue ce matin, je souhaite vous rappeler les propositions concrètes que la CGT a formulées tout au long de cette concertation dans l’objectif de faire progresser les droits des salariés, d’assurer leur financement et de réduire les inégalités existantes.

En premier lieu, je vous rappelle que nous étions et sommes toujours demandeurs d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et gouvernement.

Les entretiens bilatéraux qui ont eu lieu entre les organisations syndicales et le gouvernement ont pour effet d’éluder le débat nécessaire sur la part des richesses produites par les entreprises consacrée au financement de la protection sociale. La responsabilité du patronat en matière d’emploi, de politique salariale, de conditions de travail et d’égalité entre les femmes et les hommes est également au cœur des enjeux.

La CGT considère qu’une réforme est nécessaire. Elle doit être destinée à améliorer la situation des retraités actuels et futurs et à favoriser l’emploi et les salaires. C’est en fonction de ces objectifs que les ressources de financement doivent être dégagées.

Cette réforme doit prendre le contre-pied des réformes précédentes qui ont toutes dégradé la situation des salariés et des retraités et n’ont pas résolu les questions de financement.

Pour que l’ensemble des salariés d’aujourd’hui et de demain puissent avoir confiance dans notre système de retraite, condition indispensable à sa robustesse, les droits qui y sont associés doivent être définis et égaux pour tous.

Pour s’inscrire dans une dynamique de progrès social, la CGT préconise d’assoir la prochaine réforme sur 4 axes : 
- Rétablir l’âge d’ouverture des droits à 60 ans, avec une retraite d’au moins 75% du salaire d’activité pour la majorité des salariés et au moins égale au SMIC (que la CGT revendique à 1700 euros), 
- Tenir compte de la pénibilité par des mesures d’anticipation d’âge avant 60 ans, 
- Assurer l’égalité entre les femmes et les hommes, 
- Assurer une retraite de haut niveau pour le plus grand nombre et en particulier les plus jeunes d’entre nous.

La reconnaissance de la pénibilité doit s’appuyer sur une logique d’exposition ouvrant sur un dispositif de réparation. Des mesures de prévention doivent également être prises dans les entreprises, des formations accessibles aux salariés pour qu’ils puissent sortir de la pénibilité. Nous proposons la constitution d’un compte individuel de pénibilité dans le cadre de dispositions collectives permettant d’identifier des critères d’exposition (nous en proposons 12). Un an d’exposition doit donner lieu à un trimestre de bonification et d’anticipation. A partir de 20 ans d’exposition, le droit au départ serait ouvert à 55 ans.

Nous proposons que les périodes qui conduisent les jeunes à entrer tardivement dans un premier emploi stable et à temps complet soient validées : les périodes de précarité, les années d’études et les périodes d’apprentissage. La formation initiale est un gage d’efficacité économique et participe donc de la capacité d’un pays à créer des richesses et à se développer.

Les réformes régressives précédentes ont eu des conséquences négatives pour tous mais plus encore pour les femmes. Il faut donc inverser la tendance à partir de deux axes : changer profondément la situation des femmes au travail en assurant l’égalité salariale et modifier la constitution de leurs droits spécifiques à la retraite. Il faut ainsi revenir sur les paramètres de calcul de la pension pour tous : baser le salaire annuel moyen pour le calcul de la pension sur les 10 meilleures années, indexer le calcul des salaires et des pensions sur le salaire moyen. Il est urgent de revaloriser les petites pensions. La majoration de la durée d’assurance qui permet de compenser certains trimestres manquants doit être entièrement rétablie dans le public comme dans le privé.

Pour financer le rétablissement et l’extension des droits constitutifs d’une retraite satisfaisante pour toutes et tous, nous proposons deux types de mesures :

A court terme : 
- Revenir sur les 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas montré d’efficacité en matière d’incitation à l’emploi stable. Celles-ci s’élèvent aujourd’hui à près de 30 milliards d’euros par an, 
- Récupérer les 80 milliards de fraude et d’évasion fiscales, 
- Atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui permet d’augmenter les ressources du système de 10 milliards d’euros aux horizons 2020.

A plus long terme : 
- Revoir le calcul de la cotisation employeur de sorte de la moduler en fonction de la politique salariale et d’emploi et de la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’entreprise, 
- Créer une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations assises sur le travail. Cette mesure permettrait de dégager 20 à 30 milliards d’euros par an, 
- Assoir l’assiette des cotisations sociales sur l’ensemble des rémunérations (primes, intéressement, participation …).

L’ensemble de ces propositions répondraient aux aspirations des salariés, à la situation économique et sociale et permettraient un financement pérenne du système.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes salutations distinguées.

Thierry Lepaon 
Secrétaire général de la CGT

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CARTON ROUGE À CHAPELLE-D’ARBLAY

Posté par cgtchapelledarblayupm le 26 août 2013

 

CARTON ROUGE À CHAPELLE-D’ARBLAY dans CGT UPM Chapelle Darblay head_nvo_02-1-300x119CARTON ROUGE À CHAPELLE-DARBLAY

En pleine période de congés, le groupe UPM a annoncé un plan social avec l’objectif « d’abaisser les coûts fixes » de 5 millions d’euros. Outre les menaces sur l’emploi, la direction veut balayer de nombreux acquis sociaux au nom de la compétitivité. À Grand-Couronne les salariés ne veulent en aucun cas s’engager sur cette voie.

PAR RÉGIS FRUTIER

Ils profitent de la loi de sécurisation de l’emploi pour remettre en cause tous nos acquis », s’insurge Gérard Sénécal, secrétaire du syndicat CGT-Filpac de la papeterie Chapelle-Darblay, qui n’a tou­jours pas digéré l’annonce faite lors du comité central d’entreprise le 18 juillet dernier. Le groupe finlandais UPM (22 000 salariés dans 16 pays) a donc attendu d’être au cœur de l’été pour dévoi­ler son plan. Le 17 janvier 2013, la multinationale avait annoncé l’arrêt de machines sur des sites en Finlande et en Allemagne, mais aussi la vente de deux établissements en France, à Aigrefeuille (38 salariés) en Charente-Maritime et à Docelles (180 salariés) dans les Vosges. Le comité central d’entreprise de juillet précise qu’aucun repreneur ne s’étant fait connaître pour le site vosgien, celui-ci devrait fermer. Quant au site d’Aigre­feuille, un repreneur ne conserverait que vingt salariés. En termes d’emplois, les mauvaises nouvelles concernent aussi le site de Nancy (moins vingt postes) et Forexplo (douze suppressions d’emplois) en Alsace. Vingt suppressions de postes au siège de Levallois (92) sont également annoncées.

La papeterie Chapelle- Darblay de Grand-Couronne (76) n’est pas épargnée. Dans cette usine qui pro­duit l’équivalent du tiers de la consom­mation nationale de papier journal, il y aurait trente suppressions d’emplois (dont 24 licenciements) sur les 420 sala­riés qui travaillent. Chapelle-Darblay est voisine de Petroplus et le puissant syn­dicat CGT de la papeterie, qui apporte son soutien depuis de long mois au com­bat pour l’emploi mené à la raffinerie, est sous le choc. Pas question cependant d’encaisser ce coup supplémentaire pour l’industrie régionale sans réagir. Dès le 19 juillet, la centaine de salariés présents à la papeterie débrayaient deux heures.

Au nom de la compétitivité

Il faut encore préciser que la direction ne se contente pas de supprimer des postes, mais profite de la stupeur pour introduire également d’importantes modifications dans l’organisation du travail. Elle propose ainsi 112 modifications de postes de travail et la remise en cause de l’accord de réduction du temps de travail. « La direction veut remettre en cause les 23 jours de RTT qui étaient au choix du salarié. De plus, ils entendent mettre en place des équipes dites polyvalentes. Leur objectif est que tout le monde devienne interchangeable, ce qui au passage va supprimer des possibilités de promotion », explique Gérard Sénécal, secrétaire du syndicat CGT. Pour Jean-François Gabala, élu CGT au CE, la manœuvre a été préparée de longue date : « C’est le quatrième plan social depuis 2007. La direction entend baisser ses coûts fixes en économisant sur la maintenance. C’est ainsi qu’il y a quelques années, ils l’avaient externalisée à des sous-traitants, lesquels avaient une base logistique sur le site. Tous ces sous-traitants ont en mars dernier reçu une lettre pour leur signifier un renvoi. Avec la polyvalence, ils veulent réinternaliser ces tâches tout en s’exonérant d’embaucher. » La direction vise une économie de 5 millions d’euros. Au regard des 520 millions d’euros de dividendes encaissés en 2012 par les actionnaires d’ UPM, le syndicat n’hésite pas à parler de licenciements boursiers.

des gâchis économiques et écologiques par obsession de la rentabilité financière.

« Il y a quelques années, le papier recyclé nous était livré à très bas prix grâce à la collecte des collectivités territoriales. Aujourd’hui, la spéculation sur le prix du papier fait que celui-ci part à l’export (1) », poursuit Jean-François Gabala. Et de fait le paradoxe de la papeterie française fait qu’elle exporte 50 % de sa production, tandis qu’elle importe autant. Une belle illustration des gâchis économiques et écologiques engendrés par l’obsession de la rentabilité financière. Tandis qu’au niveau national la Filpac-CGT plaide pour un retour aux circuits courts de distribution et à une utilisation rationnelle de la collecte du papier, les salariés de Chapelle-Darblay réaffirment leur intention de ne pas s’en laisser conter par les comparaisons tronquées que met en avant leur direction sur le « coût du travail » en Allemagne. Le 26 septembre, Chapelle Darblay fêtera les trente ans de sa victoire historique où, après 100 jours de grève, les salariés ont mis en échec la fermeture de leur usine. UPM n’a qu’à bien se tenir. nx

(1) Lire à ce propos l’enquête de la NVO « Scandales en forêt » parue en août 2012 qui révèle le scandale du papier recyclé : www.nvo.fr, aller sur Archives, puis sur Économie.

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pas touche à la retraite

Posté par cgtchapelledarblayupm le 24 août 2013

pas touche à la retraite  dans CGT UPM Chapelle Darblay 10-sept

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Pas touche à la retraite.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 23 août 2013

Pas touche à la retraite. dans CGT UPM Chapelle Darblay 10-septembre-1

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Pénibilité : La CGT demande des actes

Posté par cgtchapelledarblayupm le 16 août 2013

PénibilitéPénibilité : La CGT demande des actes dans la CGT siteon0c707d

La CGT demande des actes

lundi 12 août 2013

Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin, a prévu, à l’occasion d’une visite du chantier du tramway T6 à Vélizy-Villacoublay le 13 août, d’intervenir sur la question de la pénibilité.

Les préconisations du rapport Moreau sont loin du compte 
Pour la CGT, prévenir et réparer la pénibilité, notamment dans le cadre de la réforme des retraites est une priorité. En effet, les derniers travaux de l’Ined et de l’Inserm démontrent que l’espérance de vie en bonne santé a tendance à stagner, voire à régresser. Cependant, les bases de la réflexion sur la pénibilité contenues dans le rapport Moreau ne sont pas à la hauteur du problème posé.

- Le salarié aurait le choix entre une formation professionnelle permettant la mobilité et un départ en retraite anticipé. Après de nombreuses années d’exposition à la pénibilité, c’est bien des deux dispositifs dont le salarié a besoin : un travail moins exposé, puis un départ anticipé. 
- Dans l’hypothèse où le salarié choisirait un départ anticipé, ces mesures permettraient au mieux un départ à 60 ans, ce qui est beaucoup trop tardif. 
- Le rapport ne retient pas l’ensemble des 12 critères de pénibilité établis lors de la dernière négociation sur le sujet. Ainsi, le nombre de salariés qui seraient éligibles représente à peine la moitié des salariés réellement concernés (40 000 par an contre environ 100 000 par an selon les études effectuées lors de la dernière négociation).

Les propositions de la CGT sont sur la table 
La CGT est toujours prête pour engager de véritables discussions sur ce sujet et a présenté des propositions très précises au gouvernement, tant en ce qui concerne l’identification de l’exposition à la pénibilité qu’en matière de droits associés et de dynamique de prévention pour enfin s’attaquer aux causes de la pénibilité et à la nécessaire transformation des situations de travail.

La CGT propose ainsi que l’exposition soit établie sur la base des 12 critères retenus lors de la négociation sur la pénibilité, organisés en 3 groupes :

• Contraintes physiques. 
• Environnement agressif. 
• Contraintes liées aux rythmes de travail.

L’exposition à un ou plusieurs critères pendant une certaine durée donnerait droit à un départ anticipé à partir de 55 ans (voire avant pour certains métiers). Des bonifications seraient également attribuées afin que le départ anticipé soit associé à un niveau de pension correct.

Alors que le gouvernement martèle sa volonté d’allonger la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, la CGT s’interroge : comment prévenir et réparer la pénibilité en contraignant les salariés à travailler plus longtemps ?
Pour une bonne réforme des retraites, pour une reconnaissance effective de la pénibilité, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre.

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Licenciement : le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation

Posté par cgtchapelledarblayupm le 15 août 2013

Licenciement : le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation entre en vigueur le 8 août (en pièce jointe le décret paru au Journal Officiel)Licenciement : le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation dans CGT UPM Chapelle Darblay arton195-7de7d-eada2

Le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation devant les prud’hommes pour mettre fin à un litige relatif au licenciement entre en vigueur le 8 août, le décret le fixant étant paru au JO. Sans surprise, ce texte s’inspire du barème fixé par l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi.

La loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 a prévu, dans le cadre des contentieux relatifs aux licenciements, la possibilité pour les parties de décider, pendant la phase de conciliation, de mettre un terme au litige en contrepartie du versement par l’employeur au salarié d’une indemnité forfaitaire calculée en référence à un barème tenant compte de l’ancienneté du salarié (C. trav., art. L. 1235-1).

Restait encore à fixer ce barème. C’est chose faite avec la publication au JO du 7 août du décret n° 2013-721 du 2 août. Celui-ci s’inspire du barème issu de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi.

Barème à cinq niveaux

Le barème établi par décret est fixé comme suit :

– deux mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté inférieure à 2 ans ;

– quatre mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre 2 ans et moins de 8 ans ;

– huit mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre 8 ans et moins de 15 ans ;

– dix mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre 15 ans et 25 ans ;

– 14 mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté supérieure à 25 ans.

Rappelons que l’indemnité forfaitaire n’est pas imposable (CGI, art. 80 duodecies 1, 1°).

- Elle est également exonérée de cotisations de sécurité sociale dès lors que son montant, cumulé avec celui de l’indemnité de licenciement, ne dépasse pas deux plafonds annuels de sécurité sociale (PASS).

- Cette exonération ne s’applique pas si le total des indemnités versées au salarié dépasse dix fois ce plafond.

Décret n° 2013-721 du 2 août 2013, JO 7 août 2013, p. 13498

PDF - 72 ko
Décret paru au JO fixant les indemnités forfaitaires de licenciement

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« Le carton français plie bagage » (le Courrier Picard) –

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 août 2013

« Le carton français plie bagage » (le Courrier Picard) - lettre Filpac CGT de soutien aux salariés DS SMITH de RUGBY (Royaume-Uni)

samedi 10 août 2013

Word - 138.5 ko
Lettre DS SMITH Filpac CGT de soutien aux salariés de DS SMITH RUGBY
PDF - 3.5 Mo
Le carton français plie bagage (le Courrier Picard)

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Notre direction et UPM France ne jurent que par l’exemple allemand !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 août 2013

Notre direction et UPM France ne jurent que par l’exemple allemand ! dans CGT UPM Chapelle Darblay 35h-127x150Notre direction et UPM France ne jurent que par l’exemple allemand et veulent nous appliquer tout ce qui est moins bien chez les autres.

 En Allemagne, Les salaires minimum (comparé au smic) sont d’environ 500€. Il n’y a pas de protection sociale, pas de caisses maladie ou chômage. Ils travaillent, toujours d’après nos responsables 240 factions.  

Mais on nous cache bien qu’en Allemagne,  400 000 métallos ont participé à des débrayages et diverses actions  en mai dernier sur la base de la revendication d’IG Metall d’une hausse de salaire de 5,5%, le patronat allemand Gesamtmetall désirant lui en rester à 2,3%. Au final, Gesamtmetall a dû signer un accord qui s’appliquera à 3,7 millions de salariés pour une hausse de salaire de 3,4% au 1er juillet 2013, cette augmentation sera  suivie d’une autre de 2,2% au 1er mai 2014.

Notre directeur prend les moins bons exemples sur les autres usines UPM. Il veut nous supprimer l’infirmerie en35-h-1-132x150 dans CGT UPM Chapelle Darblay fonctionnement 24h sur 24h, chez les autres il n’y a pas d’infirmerie et ça fonctionne  bien, ce sont les SST, les pompiers qui font les urgences.

Il veut nous enlever le laboratoire, c’est vrai que s’il n’y a plus de développement à Chapelle à quoi peut servir un labo.

Il veut nous voler la bonne application des 35 heures pour les personnels de jour et 2X8.

il veut modifier nos contrats de travail.

  Les allemands ceci, les autres cela…

clio-150x96 Dans son besoin de comparer pour se justifier, notre patron, mal renseigné (?), oublie un point crucial, l’attachement du personnel français à SON usine !panzer-150x70

Les travailleurs de Chapelle n’ont pas attendu « d’appartenir » à UPM pour avoir la culture d’Entreprise.

 C’est grâce à eux qu’elle tient encore debout,

par la qualité de leur travail.

 Ce n’est peut-être pas le cas en Allemagne, en Autriche, en Angleterre… avec des salariés plus opportunistes*.                  *Célèbre chanson de Jacques Dutronc.

35-h-2-137x150Il faudra donc compter avec ces râleurs de Français, mais, n’en déplaise, ces râleurs ont du cœur et défendront, protégeront leur Chapelle !!!

L’outil de travail sera bien gardé, bien graissé, bien nettoyé, n’en déplaise encore, à ceux ou celles qui envisageraient que la saleté s’installe.

Pas besoin de journée de nettoyage pour ça !

(Tient on l’avait oubliée celle-là !) A quand la prochaine, pour voir les cadres au balai !

Rubrique Gaspillage :

Le broyeur à déchets du Désencrage arrête régulièrement pour des défaillances ! Que deviennent alors les contaminants ? Ils repartent par la route ! Difficile à croire pour des déchets faisant partie des MPR, payés 120 € la tonne et qu’il faut réexpédier vers des décharges à ciel ouvert ; plusieurs milliers d’euros envolés. Mais que fait la police ?

(Vous pouvez alimenter cette rubrique en informant les représentants du personnel de gaspillages connus)

35h-3-122x150

Persiflages :

Les cadres ont peur des représailles à l’arme blanche, d’où le thème sécurité du mois, « attention aux outils tranchants ». Malins ces gars-là !

Un certain « Monsieur Jean » recherche depuis quelques jours ses amis sur sa page Facebook. Celle-ci, bientôt blanche comme notre papier, ressemble à un linceul. Des amis virtuels ?

Le panier de patates de la lettre d’information Chapelle.

Se concentrer sur l’essentiel ! Ils parlent des salariés ? Marrants ces gens-là !

 Ouvriers, employées, agent de maîtrise qui pleurent, cadres qui rient, un  grand nombre de ces derniers ont retrouvé un très large sourire, on se pose la question si c’est suite aux annonces de restructuration ou à l’approche des vacances ! 

propa-upm-112x150

 

Propagande UPM : Nous, on l’imagine bien la route durable qui ne laisse personne sur le bas-côté, ça fait 30 ans qu’on l’a tracée, c’est par la lutte et la résistance que l’on progresse et surtout pas,  par son contraire, l’attentisme ou la résignation ! mon-avenir-300x239

 

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Plus cher que le coût du travail, le coût du non-travail !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 12 août 2013

Plus cher que le coût du travail, le coût du non-travail ! (Marianne)

lundi 12 août 2013

C’est une question à 120 milliards d’euros que personne n’ose poser aux Cassandre à calculette qui nous infigent à la radio et à la télévision leurs litanies de chiffres catastrophistes.

Citoyens de France, qu’est-ce qui coûte le plus cher à votre pays ?

- Son déficit public, estimé à 98 milliards d’euros par la Cour des comptes ? Vous n’y êtes pas. Tic tac, tic tac.

- Les régimes spéciaux de retraite que François Lenglet, sur France 2, qualife de « bombe pour le gouvernement » ? Pas davantage. En 2011, le coût total des pensions versées aux fonctionnaires, militaires, médecins et infrmières du public, ouvriers d’Etat et agents territoriaux n’ a avoisiné que 74 milliards d’euros.

- Le service de notre dette, de l’ordre de 46 milliards d’euros, quasi gravé sur le front de marbre du décliniste en chef Nicolas Baverez ? Cherchez ailleurs.

- Le coût du travail, trop élevé par rapport à l’Allemagne dont on vous rebat les oreilles ? Tournez la page. Depuis que le gouvernement a baissé de 20 milliards d’euros les charges des entreprises, un salarié tricolore de l’industrie coûte déjà moins cher que son homologue d’outre-Rhin, selon l’institut Rexecode.

Non ! Sans jeu de mots facile, ce qui plombe plus sûrement que les cumulus le ciel de France, c’est le coût du… non-travail !

Une montagne d’argent, plus de 120 milliards d’euros qui ne rentrent pas dans les coffres de l’Etat, dans les caisses sociales ou dans les livres des collectivités locales : pour la bonne et simple raison que 2,4 millions de chômeurs indemnisés par Pôle emploi et 1,85 million d’allocataires du RSA et de l’allocation spécifque de solidarité (ASS) ne sont plus en mesure de verser leur écot dans la tirelire commune.

Nos retraites menacées ?

Notre assurance maladie sous pression  ? Nos départements contraints de sabrer dans leurs investissements ? Le coût du non-travail ! , pourrait-on répondre, à la façon du Dr Knock, qui dans la pièce de Jules Romains, attribuait toutes les défaillances de son patient au mauvais état de son foie.

En 1969, Georges Pompidou imaginait que le pays entrerait en révolution si le nombre de chômeurs franchissait le cap des 500 000. En 2013, alors que leur nombre, cinq fois supérieur, frôle les 11 % de la population active, le boulet de ce sousemploi est aussi pesant que celui qui précipitait par le fond les prisonniers défunts du château d’If.

Revenons un instant à ce chiffre exorbitant de 120 milliards d’euros, toujours escamoté dans les débats. Comment Marianne le calcule-t-il ? C’est très simple, nous sommes partis d’une étude européenne publiée en décembre 2012 par la Fédération européenne des services à la personne (Efsi), élaborée à partir des données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et d’Eurostat, le bureau statistique de l’Union européenne.

Un travail sérieux revu à la loupe par les services de Laszlo Andor, le trop discret commissaire chargé de l’Emploi, de l’Intégration et des Afaires sociales à Bruxelles. Son objectif ? Apprécier ce que coûte un chômeur aux caisses sociales des Etats afn d’estimer, loin des autoroutes de la pensée unique, la rentabilité économique réelle des emplois subventionnés, que ce soit dans le secteur social ou celui de l’environnement. Florange Stock de bobines d’acier Usibor d’ArcelorMittal. La multiplication de contrats aidés, de stages et de temps partiels a contribué à précariser le marché du travail hexagonal.

Sur la base des données 2010, les économistes du cabinet Idea ont additionné, pour la France, les indemnités que verse l’Unedic à un demandeur d’emploi, soit 10 686 net par an, en moyenne, et les frais de son accompagnement (1 641). Puis ils ont estimé les pertes de cotisations et d’impôt que son inactivité engendre : 10 172 de cotisations patronales et 3 294 de cotisations salariales. A ces sommes, ils ont ajouté, parce qu’un chômeur dont le revenu s’efondre paye également moins d’impôt et se serre la ceinture, une évaporation de 1 888 d’impôt sur le revenu et de 1 057 de TVA. Coût total : 28 738 par an.

Au passage, on constate que la face cachée du sous-emploi (l’argent qui ne rentre pas dans les caisses) représente une somme supérieure à son coût apparent (les allocations déboursées), n’en déplaise à La Droite populaire et à Laurent Wauquiez qui rêvent d’imposer en 2014 la dégressivité des allocations chômage. Accessoirement, cette étude démontre également que notre pays est plus pénalisé par le diférentiel de coût de son « non-travail » avec l’Allemagne (28 738 par chômeur, contre 25 550 outre-Rhin) que par son diférentiel de coût du travail.

Sur la base de cette étude prudente, Marianne a également calculé le coût du non-emploi des allocataires du RSA socle (en hausse de 7,1 % sur les douze derniers mois) et celui des demandeurs d’emploi percevant l’ASS.

Le tout sans intégrer dans notre addition les dépenses de santé, de forma tion, voire de sécurité qu’induisent un chômage de masse. C’est dire si, pour parvenir à ce chiffre de 120 milliards, nous sommes restés austères… Raison de plus pour rêver quelques instants. Si la France comptait encore, comme en 1969, sous Georges Pompidou, 174 000 demandeurs d’emploi, les Echos ou l’Opinion titreraient sûrement à la une : « Retraites, Sécu : le pays croule sous les excédents », « Redistribuer équitablement les fruits de la croissance, le vrai déf de François Hollande ». La tribune.fr, toujours bien renseignée : « Le secteur privé s’arrache les conseillers de Pôle emploi ».

Pour mesurer le juste prix de « l’austérité » en 2013, rappelonsnous que, en 1982, lorsque Libération titrait, sous la photo d’un François Mitterrand, visage tendu, poings serrés, « Allons enfants de la rigueur », le taux de chômage n’était que de 6,9 % de la population active, contre 10,8 % aujourd’hui ; et la croissance piafait à 2,3 %, contre un zéro pointé espéré en 2013 ! « On a la croissance sous nos pieds et on est en train de la piétiner », a tonné avec raison Arnaud Montebourg, sur France Inter, le 23 juin dernier.

Ce coût exorbitant du non-travail chiffré à 120 milliards, comment doit-il dynamiser le débat, à Bruxelles comme à Paris ? En incitant partenaires sociaux et gouvernements à faire feu de tout emploi, plutôt que de s’affronter stérilement sur un demi-point de cotisation en plus ou en moins ici ou là. « Plutôt que de nous disputer autour d’un gâteau trop petit, il est temps d’accroître la part de tous », affirme, enthousiaste, Jean-Claude Volot, en charge au Medef de relancer les exportations et redynamiser les flières tricolores aux côtés de Pierre Gattaz, le nouveau patron des patrons.

Déjà, si nous éradiquions notre déficit commercial de 70 milliards d’euros, nous créerions plus de 1 million de postes. » Pour créer ces emplois, il faudrait d’abord que les patrons des PME s’extirpent de leur frilosité. Car si, depuis dix ans, leurs taux de marge se sont afaissés, c’est parce ce qu’ils n’ont pas assez investi. La preuve ? Personne n’ose le dire, mais, en 2011, leur trésorerie était supérieure à celle dont ils disposaient en 2000 et leurs fonds propres, en total de leur bilan, atteignait des sommets !

UN COÛT EXORBITANT QUI DEVRAIT INCITER À FAIRE FEU DE TOUT EMPLOI, PLUTÔT QUE DE S’AFFRONTER STÉRILEMENT SUR UN DEMI-POINT DE COTISATION EN PLUS OU EN MOINS ICI OU LÀ.

En guise d’encouragement, et parce qu’ils se plaignent souvent de ne pas trouver salarié à leur pied, le gouvernement vient donc de leur lancer un déf : recenser enfn ces 300 000 jobs qu’ils prétendent non pourvus pour lesquels le gouvernement se dit prêt à fnancer, du moins s’il s’agit d’emplois décents, la formation et la mobilité de chômeurs ainsi recrutés.

Une initiative utile mais limitée. En fait, pour faire baisser durablement le chômage dans l’Hexagone, François Hollande et son ministre du Travail devraient rompre avec les politiques de l’emploi de leurs prédécesseurs.

Car la multiplication de contrats aidés, marchands ou pas, de stages, de temps partiels, a contribué à précariser le marché du travail hexagonal. Subventionner massivement de 25 milliards d’euros les bas salaires dans la France de 2013, c’est franchement se tirer une balle dans le budget, alors que les jeunes qui recherchent un emploi sont de plus en plus qualifés. En privilégiant le statu quo, on ne fait qu’accélérer leur déclassement. n* journaliste à Marianne. ■

par Laurence Dequay

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