PAPETERIE DE DOCELLES
Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 janvier 2014
PAPETERIE DE DOCELLES
C’est le cœur lourd que Christian Tarantola, maire sortant de la commune de Docelles rédige actuellement ses vœux. « L’année dernière en janvier, tout allait bien », se souvient-il. L’annonce de la vente du site vosgien était tombée comme un couperet à Docelles au mois de janvier lors d’un comité central d’entreprise à 8 heures du matin par audioconférence. En une année, la vie de la commune de Docelles a basculé.
« Le grand format s’est arrêté hier soir. (N.D.L.R. : lundi soir). La ramette s’arrête ce soir. Et la production de papier s’arrêtera vendredi » , explique Christian Tarantola, qui s’y connaît en machines, car le maire, passionné par l’histoire du papier a monté un projet de cité du papier dans la commune.
Pas la fin de l’usine
C’est donc la fin pour les 161 salariés du site vosgien dont une partie restera encore sur place pour un temps déterminé pour le nettoyage des machines, la mise en sécurité et la maintenance. « Le plan social a été approuvé et les premières notifications vont être envoyées aux salariés à partir de la semaine prochaine » , explique Sébastien Saget, le délégué syndical CGT.
L’année 2013 aura été longue et l’espoir de trouver malgré tout un repreneur aura pris beaucoup d’énergie. « Pour moi, c’est la fin d’UPM mais pas la fin de l’usine à Docelles. Je ne veux pas y croire. Je ne peux pas envisager demain qu’une telle papeterie s’arrête là. Cela fait un an que les salariés attendent. On n’a pas le droit de faire ça à des gens » , estime le maire.
De son côté, Jean-Marc Louvet, le directeur général France du groupe ne veut pas, pour l’instant, faire de commentaire.
Le groupe avait annoncé la mise en route d’un plan social concernant l’intégralité des salariés au début du mois de décembre. UPM avait malgré tout indiqué qu’une reprise était toujours possible après la fermeture de l’usine, à l’image de ce qui avait été fait en Alsace pour le site strasbourgeois Stracel.
Dans les Vosges, les pouvoirs publics se sont en tout cas mobilisés ces derniers mois pour trouver un repreneur à UPM autour du préfet Gilbert Payet et du président du Conseil général. Un travail en réseau qui est toujours en cours. Au niveau du Conseil général, un groupe de travail composé des quatre conseillers généraux encore concernés par la filière papier dans leur secteur va être mis en place. Avec la volonté de continuer à construire pour la sauvegarde de la filière.
Katrin TLUCZYKONT
Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »