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pour le reprise du site de Docelles par les salariés !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 février 2014

filpacFédération des Travailleurs des Industries du Livre, du Papier
et de la Communication CGT.

Monsieur Arnaud MONTEBOURG

Ministère du Redressement productif 139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

LETTRE RECOMMANDEE AVEC ACCUSE RECEPTION

Monsieur le Ministre du Redressement Productif,

Depuis l’annonce, en janvier 2013, de la « mise en vente » de la Papeterie de DOCELLES (88) les choses sont restées dans l’état et le personnel a été licencié fin janvier 2014.

Le groupe UPM a toujours affirmé, tant aux représentants du personnel qu’à ceux de l’Etat et des collectivités locales, sa volonté de vendre l’entreprise afin qu’une activité papetière perdure à Docelles.

Lors de la procédure, deux projets industriels de reprise ont été présentés au groupe UPM qui les a refusés en bloc utilisant des arguments financiers invérifiables.

Depuis plusieurs semaines, 85 salariés travaillent à un projet de reprise afin de créer une entreprise de fabrication de papier créant plus de 100 emplois dès la 1ère année et de conserver un outil industriel performant et viable.

Lors de la réunion du 17 février 2014 avec le groupe UPM, les salariés « repreneurs » ont compris qu’UPM hésite, voire refuse de céder les actifs de cette entreprise (comme il l’a déjà fait pour les autres repreneurs).

Bien entendu cette position est contraire aux affirmations publiques du groupe UPM. Position qui, dans un contexte quasi identique, risque de se répéter pour l’usine de Stora Enso de Corbehem. Ce qui, nous en sommes sûrs, n’aura pas échappé à votre analyse.

En quelques semaines, les salariés « repreneurs » ont réussi à proposer une organisation commerciale, industrielle, technique et financière.

Leur projet a été présenté et a reçu le soutien des services préfectoraux, du commissaire au redressement productif, du Conseil Régional, du Conseil Général, du Directeur de la BPI, de la Fédération des SCOP et des banques.

Les salariés « repreneurs » pensent pouvoir produire à nouveau dès le courant du mois de mai 2014 et permettre la création de plus de 100 emplois.

Encore une fois les blocages du groupe UPM mettent dans le doute et l’incertitude cette démarche constructive, citoyenne et porteuse d’avenir pour tout un bassin d’emploi 

 

Nous vous demandons, Monsieur le Ministre, d’user de tous vos pouvoirs afin que le groupe UPM tienne ses promesses et laisse les salariés « repreneurs » recréer de l’emploi industriel à Docelles.

Dans l’attente de votre action, recevez M le Ministre nos plus sincères salutations.

Patrick BAURET Secrétaire Fédéral

 

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Blue Paper démarre son usine de papier pour carton ondulé.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 février 2014

Installé sur l’ancien site UPM-Stracel, Blue Paper produit déjà

800 tonnes de papier-carton par jour.

Klingele et VPK Packaging ont investi 100 millions et recréé 140 emplois.

stracelLes derniers réglages à peine achevés, la nouvelle usine du Port-du-Rhin tourne quasiment à plein régime. Elle vient de livrer les premières bobines de papier à ses deux maisons mères spécialisées dans la production d’emballages en carton ondulé, l’allemand Klingele Papierwerke et le belge VPK Packaging Group. A travers ce joint-venture, les deux industriels sécurisent leur approvisionnement en papier et, surtout, ré-industrialisent en grande partie le site papetier Stracel, laissé vacant par le finlandais UMP-Kymmene. La production de papier magazine à partir de bois a été remplacée par une fabrication de papier léger issu de carton et de papier recyclés.

Les 140 personnes embauchées par Blue Paper sont, pour l’essentiel, des anciens de Stracel licenciés. Il y a plus d’un an, ils étaient 250 au total. A moyen terme, les effectifs sont appelés à croître, sachant que la direction de cette coentreprise évoque déjà une augmentation de capacité de 30 % à l’horizon 2017. « Tout dépendra de l’évolution du marché, mais nous sommes très confiants », assure Pierre Macharis, président de Blue Paper et actionnaire majoritaire de VPK Packaging. Son marché progresse de plus de 3 % par an. L’investissement de 100 millions d’euros pour transformer le site lui assure une capacité théorique de 300.000 tonnes/an.

Equipements antipollution

Dès cette année, Pierre Macharis prévoit d’atteindre les 250.000 tonnes, la moitié alimentera les quelques dizaines d’usines que possèdent VPK et Klingele dans le monde, parmi lesquelles neuf en France, détenues par VPK sous le nom Ondulis. Le reste de la production sera vendu à d’autres industriels du cartonnage. « Les usines à carton d’emballage de nos deux groupes consomment 1 million de tonnes de papier par an et nous n’en fabriquons nous-mêmes que 650.000 tonnes », explique le dirigeant. Le site strasbourgeois disposera donc d’un débouché captif. « Cette usine bénéficiera d’une large autonomie, avec ses propres centres de décision, notamment sur le plan commercial », ajoute le président de Blue Paper qui vise, pour 2015, un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros.

La société revendique un impact « limité » sur l’environnement. Fini le temps où Stracel transformait de la pâte à papier chimique, provoquant des odeurs supportées par les quartiers d’habitation voisins. Soutenus par les collectivités territoriales, dont la Communauté urbaine de Strasbourg, les promoteurs du projet ont apporté un soin tout particulier aux équipements antipollution mis en place. C’est ainsi qu’ont été installées une nouvelle station d’épuration et une chaudière à biogaz en cogénération qui assurera 30 % des besoins en électricité et fournira de la vapeur à haute pression. De plus, la centrale à biomasse de l’époque UPM-Stracel a été réactivée.

Christian Lienhardt.    Correspondant à Strasbourg

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Le Livre Blanc sur l’avenir de la filière papier et imprimé présenté en juin.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 février 2014

Point d’étape avec Jean-Philippe Zappa, secrétaire général de Culture papier, sur l’avancée de ce livre blanc très attendu par les différents acteurs de la filière.

« Rappelons que ce Livre Blanc sur l’avenir des filières papier et imprimé, est rédigé par un groupe d’étude de l’Assemblée Nationale, sous l’impulsion de son président, Jacques Krabal.

L’idée est de faire un état des lieux de ces filières aujourd’hui, en France, à travers les auditions de différents acteurs de ces filières, au sens le plus large possible, des producteurs de papier aux distributeurs, en passant par les imprimeurs, les routeurs et recycleurs, pour cibler des mesures législatives qui pourraient être prises pour soutenir ces filières.

Actuellement on est en pleine phase d’auditions, avec une dizaine déjà réalisée. Le Livre Blanc sera finalisé et présenté au mois de juin prochain. Il y a déjà un certain nombre de pistes qui se dessinent, mais il est bien entendu trop tôt pour dévoiler quoi que ce soit.

L’idée est vraiment de proposer des mesures concrètes pour chaque filière. Les auditions devraient se terminer dans les prochaines semaines, qui permettront alors de débuter une phase d’analyse et de synthède ! »

Jean-Philippe Zappa – Secrétaire Général de Culture Papier

Le député Serge Bardy (49) chargé d’une mission interministérielle sur le papier recyclé.

Le 10 janvier dernier, Serge Bardy, député du Maine et Loire, a été chargé par le premier ministre d’une mission interministérielle de 6 mois relative à la filière du papier recyclé, impliquant les ministères de l’environnement et du redressement productif.

Cette mission intervient alors que la filière papetière est particulièrement touchée par la crise, avec des faillites ou des fermetures de sites industriels.

Elle doit permettre d’assurer la pérénité de la filière autour du papier recyclé, une activité synonyme d’emplois non-délocalisables et de pratiques vertueuses au niveau environnemental.

La filière propre au papier recyclé traverse des difficultés, qu’il s’agisse de sa collecte en amont, notamment pour les 900 000 tonnes annuelles de papier de bureau, que d’une concurrence internationale exacerbée, qui conduit certains collecteurs à exporter les vieux papiers collectés, au détriment des papetiers français.

Cette mission de 6 mois s’organisera atour d’entretiens et de visites de sites. Elle s’intéressera notamment au concept d’économie circulaire, « qui place au cœur de sa réflexion un modèle de production et de consommation repensé autour de la valorisation du déchet et de la création de valeur positive sur un plan social, économique et environnemental ».

En France, moins de 50% du papier est trié et recyclé. Chaque année, chaque salarié consomme 70 kilos de papier. Faire en sorte que ce tonnage soit issu de productions majoritairement constituées d’une matière première issue de papiers recyclés français est l’un des objectifs de cette mission.

Une démarche louable en soi, mais qui ne lasse pas de surprendre, quand on connaît le message surprenant véhiculé par les Services du ministère de l’environnement sur le papier, et dont nous nous sommes faits l’écho, dans un récent article… 

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« Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 26 février 2014

PACTE - AVANT DE MENTIR SUR L’EMPLOI ET PROMETTRE N’IMPORTE QUOI, LES CONJURÉS DU PACTE D’AUSTÉRITÉ (RESPONSABILITÉ), QUI SE RÉUNISSENT VENDREDI, FERAIENT BIEN DE LIRE CETTE ÉTUDE SUR LA JEUNESSE, PUBLIÉE PAR LE MONDE

mardi 25 février 2014

 A la question « Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui.

 « Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui. dans CGT UPM Chapelle Darblay 4372970_5_aa3f_ill-4372970-52bf-jeunes_d87b76a32a7bde004bf1915011fe2459-219ee

 

Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre

Par Pascale Krémer – LE MONDE

L’autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l’esprit. A l’automne 2013, les jeunes de 18 à 34 ans étaient conviés par France Télévisions à répondre à un long questionnaire en ligne sur eux-mêmes et leur génération. 210 000 se sont pris au jeu de cette opération « Génération quoi ? ».

Leurs 21 millions de réponses fournissent un matériau de recherche exceptionnel pour les deux sociologues de la jeunesse Cécile Van de Velde et Camille Peugny, maîtres de conférences respectivement à l’EHESS et à l’université Paris-VIII, qui ont contribué à concevoir le questionnaire. Ils en tirent aujourd’hui pour Le Monde les principaux enseignements, en se focalisant sur la tranche d’âge des 18-25 ans, centrale pour l’analyse.

La vie en noir

Interrogés sur leur devenir personnel, les jeunes répondants sont près des deux tiers à se déclarer plutôt ou très optimistes. En revanche, le regard qu’ils portent sur le destin de leur génération est extrêmement sombre. Vingt ans n’est pas le plus bel âge de la vie, pensent-ils majoritairement (à 51 %). Les mots-clés librement choisis pour définir leur génération sont édifiants : « sacrifiée », « perdue ». Et encore (après « Y », « Internet », « connectée »), « désabusée », « désenchantée », « galère »… « Autant ‘‘sacrifiée” est un terme qui a pu être induit par le discours des médias, analysent Cécile Van de Velde et Camille Peugny, autant ‘‘perdue” semble un choix spontané. » Donc révélateur.

Seuls 25 % des 18-25 ans ont la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents.

Ils sont 45 % à imaginer qu’elle sera pire, 29 % qu’elle sera semblable. Près d’un tiers (33 %) sont persuadés qu’ils ne connaîtront jamais autre chose que la crise. Quant à la vie de leurs propres enfants, 43 % pensent qu’elle sera encore pire que la leur.

A toutes ces questions, les jeunes femmes répondent de façon encore plus pessimiste que leurs congénères masculins. « Ces pourcentages sont très élevés, sachant que les jeunes sont, dans la plupart des enquêtes, plus optimistes que leurs aînés. Ils le sont d’ailleurs dans cette enquête concernant leur avenir personnel, remarque M. Peugny. Ce qui apparaît ici, c’est le poids du discours de crise dans lequel nous baignons désormais, et le sentiment d’être pris dans une spirale du déclassement. »

Deux pondérations à apporter, selon lui, néanmoins. Les participants peuvent avoir été tentés de « surjouer un discours noir et cynique, ce qui est une manière de conjurer le sort ». Surtout, cette génération est fortement clivée en fonction des parcours et des statuts, précaires ou non. Ce n’est pas une mais des jeunesses qui se dessinent. En passant des étudiants ou salariés en CDI aux chômeurs-intérimaires-inactifs, le pessimisme gagne 20 points. L’expérience du chômage affecte fortement la projection dans l’avenir.

Un besoin de reconnaissance

« Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d’une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l’enquête, à entendre les deux sociologues. Près des trois quarts (70 %) d’entre eux ont le sentiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables. « C’est massif, et en forte progression. En 2006, ils étaient 53 % dans ce cas. »

Les jeunes se montrent très sévères sur le fonctionnement du système éducatif à la française. Récompense-t-il le mérite ? Non, à 61 %. Donne-t-il sa chance à tous ? Non, à 61 %. Logiquement, plus le statut du jeune est précaire, plus son opinion est négative. Des réponses lourdes de rancoeurs dans une société « où formation initiale et diplôme exercent une si forte emprise sur les parcours de vie ».

D’autant que dans la sphère professionnelle non plus, les jeunes n’ont pas l’impression que leurs mérites et efforts soient récompensés. 60 % des répondants ne se croient pas payés, par exemple, à la hauteur de leurs qualifications.

Dans cette enquête transparaît donc, selon Cécile Van de Velde, « une génération consciente, lucide, désillusionnée, selon laquelle les instruments de mobilité sociale ne fonctionnent pas ». « Les jeunes se sentent abandonnés par la société. Ils ne sont pas aux commandes de leur vie, ils subissent. Sont frustrés de ne pas pouvoir faire leurs preuves, montrer qui ils sont. » Pour réussir dans la vie, la moitié des répondants pense donc ne pouvoir compter que sur soi-même. « Les jeunes sont individualistes, libéraux, par dépit plus que par essence. » Puisque très majoritairement (77 %), ils estiment également que dans la vie, on ne peut pas s’en sortir sans solidarité.

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La valeur travail

Les jeunes valorisent d’autant plus le travail qu’il leur échappe, un quart d’entre eux connaissant le chômage. Seule une toute petite frange le rejette, envisageant de vivoter en marge du système. 81 % des répondants disent que le travail est important dans leur vie. Et pas seulement pour gagner de l’argent. La moitié déclare que travailler sert avant tout à s’épanouir.

« Qu’ils soient soucieux de l’équilibre vie privée-vie professionnelle ne veut pas dire que la valeur travail se perd », commente Camille Peugny, pour qui rien n’est plus faux que les clichés sur une « génération feignasse » : « Impossible de faire une conférence sur les jeunes sans qu’un manager assure qu’à peine arrivés en entreprise, les jeunes ne s’intéressent qu’à leurs RTT. Platon déjà évoquait la décadence de la jeunesse, c’est un discours vieux comme le monde, lié au cycle de l’âge, à la difficulté à concevoir le changement apporté par les jeunes. »

A la question « Actuellement, es-tu épanoui dans ton travail ? », 62 % des 18-25 ans ont acquiescé. Mais la statistique chute à 43 % pour les intérimaires… L’enquête Génération quoi ? fournit le plus grand échantillon d’intérimaires jamais réuni (8 000 répondants dans cette situation), et leur « souffrance » saute aux yeux des sociologues. « Il faut sortir du discours sur l’intérim choisi.

Ces jeunes veulent travailler davantage, ils ont le sentiment insupportable que leur destin est aux mains des autres, que leur sort dépend d’un coup de téléphone, ce qui interdit toute projection dans l’avenir. »

La tentation du départ

« T’installer à l’étranger, ça te tente ? » Evidemment oui, cela tente les trois quarts des participants à l’enquête. Inhérente à la jeunesse, cette envie d’aller voir ailleurs est plus que jamais valorisée dans la société. Mais 24 % des jeunes se sont reconnus dans une expression volontairement rageuse, hargneuse, qui leur était suggérée : « Dès que je peux, je me barre. » « Une réponse aux portes fermées pour tous les jeunes dans l’impasse, chômeurs, petits contrats, stagiaires… », à en croire les sociologues.

Famille, je t’aime

Toutes les questions portant sur les relations au sein de la famille suscitent des réponses unanimement positives. La famille apparaît plus que jamais comme la valeur refuge. S’ils doivent qualifier leurs relations avec les parents, 27 % des jeunes les décrivent comme « idéales », 53 % comme « cool », seuls 10 % les jugent « moyennes » ou « hypertendues ».

Les parents, assurent-ils, sont fiers de leur parcours (89 %), les soutiennent dans leurs choix (91 %). Pour Camille Peugny, « les parents ont intériorisé le fait que la situation des jeunes est extrêmement difficile. Les quadras et quinquagénaires ont eux-mêmes connu la crise. Fini, les réflexions désagréables. Les deux générations sont solidaires dans la crise. Moralement et matériellement. »

Une bonne moitié des jeunes (53 %), même actifs, dit recevoir des aides parentales. Dans les familles, l’inquiétude est partagée. « Est-ce que tes parents sont angoissés par ton avenir ? » 63 % pensent que oui. Les réponses positives montent logiquement à 80 % pour les jeunes chômeurs ou inactifs. Mais atteignent tout de même 63 % chez les étudiants, et encore 47 % chez les jeunes en CDI.

Même ce sésame recherché par tous ne parvient pas à apaiser l’anxiété familiale. « Cela rejoint les enquêtes sur les angoisses scolaires, la pression du diplôme, poursuit M. Peugny. Et cela montre que les parents sont parfois un brin schizophrènes : ce sont les mêmes qui, dans leurs fonctions en entreprise, ne sont guère pressés d’intégrer les jeunes dont ils ont une image peu flatteuse. »

La faute aux baby-boomers

Autre ambivalence, chez les jeunes cette fois : ils ne sont pas en conflit avec la génération parentale parce que les relations sont souples, les solidarités fortes. Mais cela ne les empêche pas d’en vouloir à leurs aînés de ne pas leur faire de place dans la société. Pour un jeune sur deux, les générations précédentes sont responsables de leurs difficultés. « C’est assez nouveau en France, et l’on peut penser que cela monte, surtout chez les étudiants, observe Cécile Van de Velde.

Le problème d’équité entre générations se conscientise, sans doute du fait de la politique d’austérité, de la réforme des retraites et des débats sur le poids de la dette. Les jeunes pensent qu’ils font les frais de tout cela. » Mais sur une même génération, leur regard est double. Les mêmes qui disent « Marre des baby-boomers, on paye pour leur retraite, nous on n’en aura pas » ne veulent surtout pas que la retraite de leurs parents soit amputée – c’est particulièrement frappant chez les jeunes filles. « Ce qui explique en partie pourquoi le mouvement des Indignés a si peu pris en France… »

La politique, ils n’y croient plus

Vis-à-vis d’elle, la défiance est énorme. Près de la moitié (46 %) des répondants n’ont pas du tout confiance dans les femmes et hommes politiques. Certes, ils sont encore plus nombreux à se méfier des institutions religieuses (60 %) Et presque aussi sceptiques à l’égard des médias (40 % de non-confiance) que des politiques.

Mais pour la moitié des 18-25 ans, c’est tout vu, les politiques sont « tous corrompus ». Ces derniers ont bien encore du pouvoir (64 % des réponses), mais l’utilisent mal, puisqu’ils laissent la finance diriger le monde (90 %). La charge est violente, aux yeux des deux sociologues : « Les jeunes expriment une demande d’Etat, en souhaitant par exemple que leur période de formation soit financée. Ils pensent que les politiques, s’ils en avaient le courage, pourraient avoir une influence sur leur vie. Mais qu’ils ont laissé la finance prendre le pouvoir. Il y a du mépris dans ce regard des jeunes. Ils n’y croient plus. »

Chez eux, jeunes diplômés en tête, le sentiment que droite et gauche se valent semble encore plus fort que dans l’ensemble de la population. « Ils font l’expérience de la désillusion politique. C’est la première fois qu’ils vivent la gauche au pouvoir.

Et ils ont le sentiment que rien ne change pour eux. » Voilà qui poussera massivement à l’abstention, anticipent les chercheurs. « Ce sont des gens informés, qui ne se fichent pas de la politique, qui ont des habitudes participatives liées à l’usage des réseaux sociaux. Mais l’offre politique ne répond pas à leurs attentes. La démocratie ne s’adresse pas à eux. Ils n’iront pas voter mais ce sera une abstention politique, réfléchie, presque militante. »

S’ils critiquent au plus haut point la politique traditionnelle, les 18-25 ans s’engagent plus volontiers dans un militantisme de terrain : manifestations, associations, solidarités locales… Leur altruisme semble plus marqué que celui du reste de la population. 80 %, par exemple, seraient favorables à un service civique obligatoire. Autre valeur classique de la jeunesse, la tolérance demeure forte (70 % estiment que l’immigration est une source d’enrichissement culturel) mais semble s’éroder.

« A l’image de ce qui se passe dans l’ensemble de la société, une grosse minorité campe sur des positions autoritaires et xénophobes. Une véritable bombe à retardement, craint Mme Van de Velde. Ce sont les jeunes invisibles, dans des vies d’impasse, perdants de la mondialisation. Beaucoup de ruraux et de périurbains, en difficulté, déclassés. Ils sont souvent tentés par le Front national. » Un tiers des répondants envisagent que des emplois puissent être réservés aux Français.

Un vent de révolte

Une Cocotte-Minute qui n’aurait pas de soupape. Telle est l’inquiétante image choisie par les deux sociologues pour décrire le « fort potentiel de révolte » perçu au travers de cette vaste enquête. « C’est une génération qui veut entrer de plain-pied dans une société vieillissante. Elle enrage de piétiner à son seuil. Elle ne veut rien renverser, elle n’est pas en conflit de valeurs, mais elle trouve toutes les portes fermées, et elle envoie un avertissement. »

Besoin d’expression étouffé. Frustrations de ne pas avoir de place, de n’obtenir aucune reconnaissance sociale, de ne pouvoir devenir des citoyens à part entière, dotés d’un travail et d’un logement. Trajectoires déviées parce que l’emploi trouvé ne correspond pas aux études. Craintes pour l’avenir. Défiance vis-à-vis du politique… « Ce sentiment d’être privés de l’essentiel constitue un terreau fertile à la contestation. »

Jamais la jeunesse, en France, n’a été aussi éduquée. Lorsqu’ils sont chômeurs, stagiaires, coincés dans l’intérim, ces enfants de la démocratisation scolaire et de la mondialisation culturelle, extrêmement informés, vivent comme une indignité de devoir se contenter de survivre alors que leurs études ont fait naître de forts espoirs. D’où cette frustration existentielle et cette capacité à développer un discours de plus en plus critique sur l’épreuve sociale qu’ils traversent. « Un ‘‘nous’’ pourrait se former, croient les sociologues, si les diplômés étaient rejoints par les jeunes en désespérance sociale. »

A la question « Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui.

Tous quasiment égaux dans la colère, femmes et hommes tirés d’affaire et jeunes en galère… 66 % des intérimaires. 63 % des chômeurs. 60 % des étudiants. Et même 54 % des employés en CDI !

« Les jeunes ne sont pas dans la résignation. Il y a une énergie latente, comme en 1968 », perçoit Cécile Van de Velde. En temps de crise, explique-t-elle, on peut adopter une stratégie d’adaptation au système (loyalty), de départ (exit), ou de révolte (voice). « ‘‘Loyalty’’ pourrait bien se transformer en ‘‘voice’’ si rien ne bouge… Il suffit d’une étincelle… » Et d’une figure cible. La chance des politiques jusqu’à présent ? Qu’il soit plus malaisé de se rebeller contre un ennemi lointain et abstrait – la finance, la mondialisation, l’Europe – que contre la génération de ses parents, comme en 1968.

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Papeterie de Docelles : la reprise dans les mains du finlandais UPM

Posté par cgtchapelledarblayupm le 24 février 2014

Papeterie de Docelles : la reprise dans les mains du finlandais UPM

La papeterie pourrait redémarrer avec une centaine de personnes.

Les 85 ex-salariés de la plus vieille papeterie de France, à Docelles (Vosges), porteurs d’un projet de reprise du site dans le cadre d’une SCOP (société coopérative et participative), attendent impatiemment la prochaine rencontre avec la direction française du groupe UPM, prévue le 27 février. Ils espèrent avoir enfin une réponse, favorable, du papetier finlandais, propriétaire de l’usine, qui reste silencieux depuis plus d’un mois. De son accord dépend le redémarrage de l’usine, créée en 1478, spécialisée dans la production de papiers spéciaux. Vendredi, ils ont présenté leur projet, visant à rouvrir la papeterie avec 116 emplois la première année, 130 la deuxième et 160 la troisième année. Les besoins de financement sont estimés à 15 millions d’euros. Les 85 ex-salariés associés y abonderont par le versement d’une partie de leurs indemnités de licenciement et le mouvement coopératif les accompagnera pour partie. Les collectivités territoriales se sont engagées à soutenir ce projet compte tenu de la forte motivation et des compétences reconnues des salariés et de la flexibilité de l’outil de production, d’une capacité totale de 160.000 tonnes par an, qui a bénéficié il y a sept ans d’un investissement de 26 millions d’euros.

Pression

L’Etat et les élus locaux font pression sur le groupe pour obtenir qu’il accepte ce plan de reprise, lui rappelant ses engagements. « Depuis l’annonce en janvier 2013 de sa volonté de céder le site, et à défaut de repreneur de le fermer, UPM a sans cesse renouvelé son intention de contribuer à sa revitalisation à hauteur de 885.000 euros, somme qu’il serait prêt à doubler », rappelle Gilbert Payet, préfet des Vosges. Pour sa part, Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional, indique que, si nécessaire, la justice serait appelée à connaître du dossier. Le gouvernement français aurait fait savoir à la Finlande son souhait de trouver une issue positive rapidement. Une hypothèse à laquelle veut croire Denis Schnabel, secrétaire départemental de la CGT qui accompagne les salariés dans la reprise. Il relève que depuis qu’UPM a entrepris de réduire ses capacités de production en Europe, il a renoué avec les bénéfices (335 millions d’euros en 2013 contre 1 milliard de pertes pour l’exercice précédent).

Pascal Ambrosi, Les Echos
Correspondant à Metz

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Les ex-salariés de la papeterie de Docelles

Posté par cgtchapelledarblayupm le 24 février 2014

Les ex-salariés de la papeterie de Docelles (Vosges)

présentent un plan de reprise en Scop

 Les ex-salariés de la papeterie de Docelles (Vosges), l’une des plus vieilles usines de France fermée en janvier par son dernier propriétaire le groupe finlandais UPM, ont présenté vendredi un plan de reprise sous forme de société coopérative et participative (Scop).

« Les discussions avancent entre les porteurs du projet de Scop et UPM. On est très proche du dénouement », a indiqué à l’AFP le préfet des Vosges, Gilbert Payet, à l’issue d’une réunion en présence des présidents du Conseil régional de Lorraine et du Conseil général des Vosges.

Quelque 85 anciens salariés ont rallié la Scop, dont le projet industriel prévoit 116 emplois la première année, 130 la seconde, puis 160 la troisième, avec une trésorerie initiale de 15 millions d’euros.title

A sa fermeture fin janvier, la papeterie de Docelles comptait 161 salariés.

« Nous avons déjà avancé sur de nombreux points, notamment sur un accord pour la revitalisation du territoire: UPM était tenu de verser a minima 885.000 euros, il s’est engagé pour plus du double », a indiqué M. Payet.

Les discussions se poursuivent encore sur l’inventaire contradictoire, les stocks, les listes de contrat et sur l’évaluation des actifs. UPM s’était notamment engagé à céder la papeterie à un prix inférieur à la valeur du marché qui reste à déterminer.

« La prise en charge de la responsabilité en matière environnementale est également discutée », a souligné le préfet, qui attend une réponse d’UPM d’ici jeudi prochain, date d’une nouvelle réunion.

Le projet de Scop est activement soutenu par l’Etat et les collectivités, qui soulignent la crédibilité technique et l’engagement financier reçu par les banques.

L’annonce fin janvier de la fermeture de cette usine avait revêtu un caractère symbolique, puisque Docelles était en activité depuis 1478, la plus vieille papeterie des Vosges, qui demeurent le premier département papetier en France.

« Les machines ont, fort heureusement, été modernisées il y a quelques années, avec plusieurs millions d’euros d’investissement. Vu le type de papier qu’on peut faire ici, sa flexibilité et surtout les compétences des ouvriers, cette machine peut encore être rentable », avait alors estimé le maire de la commune, Christian Tarantola (DVG).

UPM, numéro un mondial du papier pour magazines, avait annoncé il y a un an son intention de réduire nettement ses capacités de production en Europe.

Le groupe avait déjà cédé en octobre sa scierie d’Aigrefeuille (Charente-Maritime) à une entreprise des Landes, FP Bois. Auparavant UPM s’était également séparé de Stracel, une autre papeterie à Strasbourg, qui comptait 250 salariés.

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PAPIER – GASCOGNE

Posté par cgtchapelledarblayupm le 23 février 2014

PAPIER – GASCOGNE POURRAIT SE SÉPARER D’AU MOINS 10% DE SES EFFECTIFS (Les Echos)

vendredi 21 février 2014

Très endetté, le papetier négocie avec ses créanciers, bpifrance et des industriels.Il garderait ses quatre activités.

Les salariés de Gascogne ont une vision un peu plus précise de ce que pourrait devenir leur entreprise. En effet, les industriels landais Biolandes Technologies et Dérivés Résiniques et Terpéniques (DRT), qui, le 14 janvier dernier, ont annoncé leur intention de reprendre le groupe papetier, ont présenté en comité d’entreprise une partie de leurs projets.

Dominique Coutière, le fondateur de Biolandes Technologies, par ailleurs conseiller général du département, a confirmé son intention de garder les quatre activités du groupe (environ 2.100 personnes) tout en se séparant d’au moins 10 % des effectifs.

L’activité bois pourrait se voir délestée de 120 postes sur environ 470 et trois sites devraient être mis en vente, notamment celui de Marmande, spécialisé dans la fabrication de maisons en bois, mais aussi celui de Belvès, en Dordogne.

Un investissement industriel est aussi envisagé sans que son emplacement soit encore précisé. Une localisation dans les Landes a évidemment les faveurs de Fabrice Lartigau, délégué central CFDT de l’activité bois. Les branches sacs et papier seraient aussi concernées par les suppressions d’emplois, de même que celle qui fabrique des produits complexes, Gascogne Laminates, dans laquelle le groupe a engagé 10 millions d’euros d’investissements l’an dernier.

Les salariés soulagés. Si les salariés craignent des licenciements, ils sont en revanche soulagés devant la personnalité des repreneurs.

« Gascogne a souffert d’avoir été très mal géré depuis deux ans.

C’est un soulagement de voir arriver de véritables industriels. En revanche, on sait que, pour l’instant, il n’y a pas de plan B puisque ce sont les seuls repreneurs », explique Cyrille Fournet, délégué CGT de Gascogne Laminates.

Autant dire que tout reste suspendu aux négociations sur les conditions financières de l’arrivée des deux industriels : restructuration de la dette de 100 millions d’euros et recapitalisation de l’entreprise de dizaines de millions. Un mois après l’accord de principe entre les créanciers et les investisseurs, Biolandes, DRT, bpifrance et le Crédit Agricole, réunis dans la société Gascogne Développement, celui-ci tarde à se concrétiser.

Correspondant à Bordeaux ■

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RASSEMBLEMENT POUR L’USINE DE CORBEHEM

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 février 2014

photo_82_1-a1f62RASSEMBLEMENT POUR L’USINE DE CORBEHEM ET SES EMPLOIS DEVANT STORA ENSO LA DÉFENSE – INTERVENTION DE MARC PEYRADE POUR LA FILPAC CGT

vendredi 21 février 2014

Mesdames et Messieurs les Elus des communes, de la communauté de communes Osartis, du conseil général du Pas-de-Calais, du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais,

Chers camarades,

Nous nous sommes donné rendez-vous aujourd’hui pour défendre ensemble la pérennité du site industriel de la papeterie de Corbehem-Brebières.

Le propriétaire, réfugié à Helsinki, en Finlande, a tout fait pour laisser pourrir la situation et laisser mourir l’entreprise. Le groupe Stora Enso a montré que son droit de propriété a été mis au service d’une volonté de destruction des emplois et des capacités de production.

Cet abus de position du propriétaire a placé les salariés et leur outil de travail dans une intolérable situation d’attente depuis le 23 octobre 2012, date à laquelle le comité d’entreprise a enregistré la volonté de la direction de se débarrasser de Corbehem. Une fois l’annonce faite, le patron du groupe s’est muré dans le silence.

Quel mépris à l’égard des salariés !

L’employeur spéculait sur la démoralisation, la démobilisation et la peur du chômage. Mais surtout, il a menti, honteusement. Il a suggéré qu’il recherchait un repreneur, et au nom de cette prétendue recherche il appelait à la patience, à l’attente, au silence.

Sans jamais donner aucune information. Il apparaît au grand jour que sa véritable intention est bien la politique de la terre brûlée, c’est-à-dire détruire le site de façon que nulle concurrence ne vienne récupérer les capacités de production.

C’est ce que ces beaux messieurs du patronat appellent la concurrence libre et non faussée.

Monsieur le patron de Stora Enso avait sans doute mieux à faire aujourd’hui que de recevoir les salariés. Que lui importe la vie de l’usine et des professionnels qui l’ont valorisée et enrichie. Sans doute, quelque spéculation financière retenait son agenda, à moins qu’il ne souffre de ce stress sur lequel Gattaz, le président du Medef, pleure désormais… Pauvre patron, gémissons avec eux…

Le cynisme de l’état major de Stora Enso n’a pas de borne. Alors ? Les salariés devraient céder au désespoir et ne regarder l’avenir que du côté de Pôle Emploi, avec le vague espoir de toucher une prime dite extralégale, supplémentaire, comme si l’entrée au chômage n’était pas l’issue qu’il fallait à tout prix éviter ?

Nous avons en commun une expérience réussie, celle de l’usine d’Alizay, que M Real aussi voulait détruire en excluant tout rachat par un repreneur. Malgré la décision d’un lointain état major scandinave, l’usine tourne, la cheminée fume. Ce grâce à l’effort combiné des salariés, de leurs syndicats, des conseils municipaux, du conseil général. Ils ont permis de forcer le blocus patronal, et d’assurer l’investissement et le redémarrage du site.

Ce qui a été possible à Alizay est reproductible à Corbehem et Brebières ! Nous avons donc la solution pour les emplois et l’usine. Tout dépend en grande partie de vous, des élus et de la manière dont la lutte porte cette solution.

Nous, nous ne sommes pas là pour pousser les feux du désespoir, comme le fait le Front national, mais au contraire refonder l’espérance et bâtir l’avenir dans l’intérêt de tous.

Il n’y a plus de temps à perdre : les conseils municipaux, le conseil général et le conseil régional peuvent délibérer et user de la loi telle qu’elle est !

L’utilité publique de l’entreprise est pourtant flagrante. A vous de délibérer sur « l’expropriation administrative pour cause d’utilité publique » de l’usine de Corbehem-Brebières. Bien sûr, ce recours légal serait d’autant facilité si, la loi Florange en cours de débat au Parlement, était adoptée dans le sens de la protection des sites et des emplois contre l’abus de pouvoir des propriétaires, des délocalisateurs, des spéculateurs, notamment immobiliers. Mais la base légale actuelle suffit.

Que les municipalités adoptent le point de vue de l’intérêt public, qui, dans le cas de l’usine papetière, est abondamment démontré, alors les jours qui suivent seront ceux de la construction de l’avenir.

Pourquoi ?

Qu’un repreneur sérieux apparaisse, il risque de se heurter à une fin de non-recevoir du propriétaire, le groupe Stora Enso. Il faudra donc forcer la reprise. Qu’aucun repreneur ne veuille assurer la relève, il faudra pourtant construire l’avenir.

Dans les deux cas, les pouvoirs publics nationaux devront appuyer de leur autorité le droit de préemption que vous, élus locaux et régionaux, devrez exercer pour garantir l’activité industrielle et l’emploi.

Les délibérations auxquelles les élus voudront bien procéder dans les délais les meilleurs auront une importance cruciale : au cœur des manoeuvres permanentes de démoralisation, d’abandon, de l’intérieur de la République, des moyens démocratiques seront utilisés au service des salariés, des communes du site industriel et d’une région tant martyrisée par la désindustrialisation.

Alors le site de Corbehem et Brebières deviendrait le symbole d’un sursaut démocratique, bien venu face à la manipulation du désespoir à laquelle se livre le Front national. C’est par là que ce rassemblement 20 février sera une étape fructueuse dans la voie de la survie de l’entreprise.

Aux élus dorénavant de délibérer dans les jours qui viennent, aux salariés de continuer la lutte pour que l’usine de Brebières-Corbehem vive avec tous ses emplois, à nous, Filpac CGT, de soutenir sans retenue cette démarche dont nous espérons qu’elle inspirera d’autres salariés de la filière papetière et plus largement.

Exproprions ensemble ceux qui veulent exproprier les salariés, leurs communes et leur région de leur site industriel. La convergence entre moyens légaux et lutte sociale est établie, évidente, à portée de main.

Ensemble, oui, nous le pouvons !

Avant de conclure, je tiens à saluer la présece nombreuses de délégations des syndicats de la Filpac cgt du papier, de la presse, des imprimeries, de la distribution, de l’édition et de la publicité.

Cela montre que toutes nos professions sont immédiatement concernées par le sort de l’usine de Corbehem qui assure une production stratégique ô combien nécessaire à l’existence de la presse écrite française.

C’est pourquoi, après la rencontre prévue cet après midi à Bercy, nous vous invitons donc à venir le dire, avec nous, lors de l’entrevue que nous aurons le 6 mars prochain avec la ministre de la Culture et de la Communication et à participer nombreux, ce même jour, au meeting que nous organisons devant le ministère pour la défense de l’information, de la presse et de ses emplois. Je vous remercie de votre attention.

Marc Peyrade, secrétaire général Filpac-cgt, La Défense 20 février 2014

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ex DOCELLES UPM transformé en SCOP ! oui mais !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 20 février 2014

85  salariés de Docelles sont décidés et prêts à reprendre le site en créant une scop comme évoqué lors des négociations du PSE 2013.

Seulement voilà, UPM dans toute sa splendeur, dans toute sa grandeur semble vouloir mettre des bâtons dans le projet des salariés.

Alors que les dernières discussions, les derniers engagements  semblaient être aboutis.

ci après leur courrier auprès de l’état.

A l’attention de :

 Monsieur le Président de la République

Monsieur le Ministre du Redressement Productif

Monsieur le Ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire

Monsieur le Préfet de Région de la Lorraine

Monsieur le Préfet des Vosges

Monsieur le Président du Conseil Régional

Monsieur le Président du Conseil General

Monsieur le président du Conseil Economique, Social et Environnemental

Messieurs les Députés

Messieurs les Sénateurs

Monsieur le Maire de Docelles

Monsieur le président de la Confédération Générale des Scop

Monsieur le Président de l’Union Régionale des Scop

Messieurs les secrétaires généraux départementaux et régionaux des syndicats CFE/CGC, CGT, CFDT. 

Nous voulons pérenniser nos emplois

Nous voulons entreprendre.

En janvier 2013, le Groupe UPM a décidé de fermer notre entreprise usine :

 LES PAPETERIES DE DOCELLES

 Le groupe UPM a affirmé à de nombreuses reprises aux salariés de l’usine, au comité central d’entreprise, aux représentants de l’Etat et aux collectivités locales, sa volonté de vendre  l’entreprise afin de maintenir une activité papetière à Docelles.

 Deux  projets industriels de reprise du site ont été présentés au groupe UPM qui les a refusés.

 Aujourd’hui le plan de sauvegarde de l’emploi a été mis en œuvre, pour la plupart d’entre nous nous sommes licenciés et notre entreprise a cessé son activité depuis le 24 janvier 2014.

 Depuis plus d’un  mois, nous travaillons à construire un projet de reprise. Nous sommes 85 salariés à s’être associés et  à être engagés à :

 Créer une entreprise industrielle de fabrication de papier créant 116 emplois au terme de la 1ère année

  • Conserver un outil industriel permettant de sauvegarder notre savoir faire et de nous orienter vers un marché de niche et vers d’autres marchés à forte valeur ajoutée
  • Mobiliser plus de 15 M€ de financement permettant de conserver une activité sur la commune de Docelles au  sein d’une des plus vieille entreprise de France chargée d’histoire industrielle.

 Après la réunion de négociation du lundi 17 février avec le groupe UPM, nous avons compris qu’ UPM hésite à nous céder les actifs de cette entreprise. Cette position va  à l’encontre de tous les discours de maintien de l’activité qui ont été prononcés depuis plus de un an.

 En un mois nous avons su :

 * configurer une nouvelle organisation industrielle et prouver que nous sommes responsables de notre avenir,

 * nous engager avec nos partenaires financiers dans un projet durable et  pérenne,

 * coopérer dans la construction de notre entreprise dans le cadre d’une équipe soudée et compétente dans les domaines commercial, industriel, technique et financier.

 Ce projet a été présenté à Monsieur Le Préfet, à Madame la commissaire au redressement productif, aux services du Conseil régional et du Conseil Général, au directeur de BPI France, au directeur des outils financiers du mouvement coopératif, et à plusieurs agences bancaires.

 Nous voulons CRÉER notre entreprise début mars 2014 pour pouvoir redémarrer notre USINE au cours du mois de mai 2014 permettant de SAUVEGARDER nos emplois  grâce à notre projet.

 Nous comptons sur votre soutien pour demander à UPM de tenir ses engagements pris devant les plus hautes autorités nationales, régionales et devant les salariés licenciés.

 Les salariés de la SA SCOP PAPETERIE DE DOCELLES

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Thierry Lepaon (CGT): créer un million d’emplois, « une tartufferie »

Posté par cgtchapelledarblayupm le 20 février 2014

Lepaon (CGT): créer un million d’emplois, « une tartufferie »

Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, dénigre les engagements de Pierre Gattaz. Le président du Medef a promis de créer un million d’emploi en 5 ans dans le cadre du pacte de responsabilité. De son coté, la CFDT demande des engagements fermes de l’organisation patronale.2014-02-06T173826Z_1_APAEA151D0400_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-SOCIAL-CGT-20140206

Thierry Lepaon ne croit pas aux engagements de Pierre Gattaz. Le secrétaire général de la CGT a qualifié, ce lundi 17 février, de « tartufferie » l’engagement du président du Medef de créer un million d’emplois en cinq ans s’il obtenait 100 milliards de baisse de charges sociales et fiscales.

« Il se promène partout dans le monde aujourd’hui avec son pin’s « un million d’emplois ». Un million d’emplois en cinq ans, c’est 200.000 emplois par an, c’est exactement ce que les entreprises créent de manière naturelle aujourd’hui », a affirmé Thierry Lepaon sur i-Télé.

« Cela veut dire que, selon Pierre Gattaz, il n’y aura pas de création d’emplois dans les cinq années qui viennent contrairement à ce qu’il dit sinon, il aurait mis un million plus un million », a estimé le numéro un de la CGT. « C’est donc une tartufferie de la part du président des patrons », a-t-il ajouté.

Pierre Gattaz, qui accompagnait François Hollande aux Etats-Unis la semaine dernière, avait semé le trouble répétant que les allègements de charges promis ne devaient pas s’accompagner d’une « contrainte » sur les entreprises. Il avait ensuite procédé à une clarification, n’excluant plus des « engagements chiffrés » en matière de création d’emplois dans le cadre du Pacte de responsabilité.

Pas d’engagements, pas de pacte

 De son coté, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, espère des engagements fermes du Medef.

« Je suis très clair. Si dans la semaine M. Gattaz et le Medef ne disent pas qu’ils sont prêts à tenir un certain nombre d’engagements pour dire comment vont être utilisées les marges qui sont dégagées, il n’y aura pas de pacte de responsabilité qui vaille pour la CFDT », a menacé Lauent Berger sur RTL, estimant que « ce serait une catastrophe ».

Il a estimé que « le patronat a aujourd’hui devant lui la capacité ou non de dire s’il est prêt à s’engager ». « Nous avons besoin de ce pacte de responsabilité », a-t-il insisté.

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