UPM Chapelle Darblay : l’inquiétude de la CGT
Posté par cgtchapelledarblayupm le 18 novembre 2017
*UPM Chapelle Darblay : l’inquiétude de la CGT
Les salariés de Grand-Couronne craignent un destin similaire à celui de Docelles, dans les Vosges.
La machine 3, à l’arrêt depuis juin 2015
Un épisode de plus du feuilleton Chapelle-Darblay. Souvenez-vous : en novembre 2014, la direction finlandaise UPM, propriétaire, annonçait l’arrêt de la machine 3 et la suppression de 196 emplois sur le site de Grand-Couronne. Après moult luttes et combats, grèves et manifestations, le syndicat avait réussi à sauver quarante emplois, et obtenu la création d’une commission industrielle. Tout en perdant, quand même, sa machine 3, le 19 juin 2015 à 15 h. « Quid de cette machine ?, interroge Jean-François Gabala. La direction semble s’en désintéresser. »
Aujourd’hui dernière papeterie du groupe UPM en France, Chapelle-Darblay se sent fragilisée. Les équipes sont inquiètes face à un groupe sans projets ni investissements connus : « Nous n’avons rien touché des promesses de 2015 ! ».
Au début des années 2000, l’usine était à la pointe de la mutation écologique. Aujourd’hui, elle voit passer les trains du progrès. « Par exemple, pour nos 60 000 tonnes de cendres générées, nous avons une filière de revalorisation avec Sedicendres en soubassements de route mais, là encore, UPM attend sans investir ! ».
Pourtant la papeterie a parfaitement intégré le tissu économique de la métropole avec la plateforme de tri papier de Saint-Étienne-du-Rouvray, mais l’inquiétude est là qui ronge le moral des « pap chap ». « Le vécu quotidien dans l’organisation du travail est devenu anxiogène, l’avenir est illisible, sans plan d’action triennal ni même d’objectifs en 2018. » Contactée, la direction n’a pas donné suite à nos sollicitations.
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