Article paris normandie 28 octobre
Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 octobre 2019
PARIS NORMANDIE
Grand-Couronne : les salariés de Chapelle Darblay ont ouvert
les portes de leur usine menacée
Grand-Couronne. Plusieurs centaines de visiteurs se sont rendus à l’événement de la papeterie Chapelle Darblay qui lutte pour sa survie.
Dès 9 h samedi 26 octobre, puis sans discontinuer toute la journée, des centaines de visiteurs ont rejoint, souvent en famille, le bâtiment du comité d’entreprise, point de départ de la visite de la papeterie Chapelle Darblay, à Grand Couronne.
Usine mise en vente par son propriétaire UPM, mais défendue corps et âme par les salariés, les « pap chaps » et leurs représentants syndicaux CGT, organisateurs de cette vitrine sur site.
Un succès populaire réconfortant pour les porte-paroles Cyril Briffault et Julien Sénécal: «Il faudrait que ces marques d’intérêt montent jusqu’aux repreneurs !
Ce succès populaire est éclairant. Nous sommes publiquement utiles par le recyclage et vertueux dans notre fonctionnement, économiquement et environnementalement sain ! Les gens avec bon sens l’ont compris. Pourquoi les politiques en responsabilité ne l’intègrent-ils pas ? ».
Par groupe d’une trentaine, durant une heure environ, les visiteurs ont été guidé par les salariés mobilisés, des cadres aux ouvriers, fiers de leur savoir-faire et de le faire savoir. Parmi les visiteurs Patrice Dupray, le maire de Grand-Couronne: «La balle est clairement dans le camp du gouvernement. Il y a urgence à agir pour faire pression sur UPM dont le silence devient assourdissant ! ».
Philippe Martinez à la rescousse Car le temps presse et les visiteurs l’ont bien compris. Certains de leurs commentaires sont parfois virulents: «Si cette usine ferme, ce sera un irréparable gâchis ! Un crime contre le bon sens et l’environnement ! ».
Présent, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, ne disait pas autre chose: « Cette usine ancienne a un avenir! Le futur n’est pas toujours la nouveauté mais aussi l’expertise. J’ai convié quatre ministres à m’accompagner ici aujourd’hui pour s’en rendre compte, ils ont dû se perdre en route…Ils parlent beaucoup d’industrie! Ils en parlent, puis ils viennent aux enterrements des usines. Alors si UPM ne veut plus du site, qu’ils le donnent et on s’en occupe!
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