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dernière AG des PAP CHAP

Posté par cgtchapelledarblayupm le 29 mai 2020

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Encore beaucoup de salariés présents malgré les règles de confinement, pour entendre et débattre des conditions financières du Pse.

mais aussi la volonté et l’espoir de notre CGT à continuer le combat des PAP CHAP pour retrouver un repreneur, avec tous les soutiens politiques actuels que vous pouvez voir sur le blog, on se dit qu’il y a toujours une chance, c’est ce qui nous fait nous lever tous les matins.

Bien sûr nous espérons que cela n’a rien à voir avec l’annonce du 2ème tour des élections municipales, il vaut mieux continuer à se dire les choses, à bon entendeur, on lâche rien …..

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Encore des soutiens ………

Posté par cgtchapelledarblayupm le 29 mai 2020

Monsieur Edouard PHILIPPE

Premier ministre

Hôtel Matignon

57 rue de Varenne

75700 Paris SP 07

Normandie, le 25 mai 2020

Monsieur le Premier ministre,

Il faut sauver Chapelle Darblay !

En septembre dernier le groupe papetier finlandais UPM annonçait la mise en vente de son usine de Grand-Couronne (Seine-Maritime), communément appelée Chapelle Darblay. Il s’agit d’un site unique en France, exemplaire au titre du développement durable et responsable. Chapelle Darblay emploie 228 salariés et au moins 800 emplois indirects (maintenance, logistique, prestataires extérieurs de restauration, d’entretien…) soit plus de 1000 familles. C’est ici qu’a été inventé le recyclage des papiers, en 1985. Bénéficiant de savoir-faire, d’une situation géographique et d’atouts logistiques exceptionnels, Chapelle Darblay est le seul site français produisant du papier journal 1000/0 recyclé. Sa puissance de recyclage est de 480000t/an soit le résultat du tri de 24 millions d’habitants. L’usine rayonne dans un périmètre de 400 km et concerne notamment l’agglomération parisienne, Orléans, Dreux, Chartres, Le Mans, Nantes, Amiens, Rouen, Caen, Cherbourg, Béthune, Ardenne, Aisne, Dijon…

Chapelle Darblay est un acteur écologique remarquable : sa chaudière biomasse représente 300/0 de la consommation régionale normande et est capable de chauffer l’équivalent d’une ville de 20 000 habitants. L’usine possède une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400 000 personnes. 50 000t de papiers sont transportées par voie fluviale, sur la Seine. Enfin Chapelle Darblay joue un rôle important auprès des acteurs de l’économie sociale et solidaire en développant des partenariats avec des entreprises d’insertion ou des entreprises adaptées.

Depuis des mois les salariés et leurs représentants, les élus locaux de tous bords alertent sur cette situation absolument paradoxale. Alors que la France affiche de hautes ambitions en matière d’écologie, d’économie circulaire, mais croule sous 1,6 million de tonnes par an d’excédent de déchets de papier carton, alors que le développement durable de la vallée de la Seine est censé être une priorité nationale, alors que la crise COVID nous rappelle l’urgence de recouvrer notre souveraineté nationale dans des domaines stratégiques, le seul site Français de recyclage papier risque, si rien n’est fait d’ici le 15 juin (date limite annoncée par UPM), de fermer purement et simplement.

Dans un territoire industriel déjà largement éprouvé par la fermeture de la raffinerie Petroplus en 2013, l’incendie de Lubrizol et Normandie Logistique en 2019, va-t-on laisser 1000 familles sur le carreau ? Faute de recyclage, va-t-on demain être obligé d’enfouir ou de brûler du papier en France ? Est-ce cela, la France d’après ?

Nous savons que les services de l’Etat, de la Région Normandie, de la Métropole Rouen Normandie, travaillent sur le sujet avec les représentants des salariés, les acteurs de la filière professionnelle et les élus locaux. Des solutions existent. Le site pourrait devenir recycleur pour des tiers. Des débouchés pour de nouveaux produits en cellulose, notamment dans le domaine du carton d’emballage et du conditionnement, sont envisageables et économiquement attractifs. Un repreneur industriel sérieux s’est manifesté. Mais les besoins financiers sont importants -le fonds de roulement est estimé autour de 80 millions d’Euros- et la crise sanitaire rend les choses bien plus compliquées. Le temps presse.

Nous demandons que le Gouvernement se rende enfin sur le site de Chapelle Darblay -ce qu’aucun de ses membres n’a fait jusqu’à présent- et affirme publiquement le soutien de l’Etat au projet de reprise. A l’instar de ce qu’avait réalisé le Département de l’Eure pour sauver le site M-REAL à Alizay en 2013, nous demandons que la puissance publique intervienne pour imposer à UPM un délai plus long, empêcher la fermeture et sauver le site en facilitant le rachat.

Le 1 1 février dernier, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire était publiée au Journal Officiel. Le 13 avril dernier, le Président de la République nous invitait à « sortir des sentiers battus, des idéologies à « nous réinventer, [lui] le premier ». Il annonçait sa volonté de « bâtir une stratégie où nous retrouverons le temps long, la possibilité de planifier, la sobriété carbone, la résilience ». Il nous semble que Chapelle Darblay est l’occasion de traduire cela en actes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération.

Signataires :

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, ancien Président de la Région Haute-Normandie, Conseiller régional de

Normandie, élu municipal à Rouen

Benoit ANQUETIN, Marie de Saint-Aubin-Epinay

Laurent BEAUVAIS, ancien Président de la Région Basse-Normandie, Conseiller régional de Normandie Joël BIGOT, Maire-Adjoint de Petit-Couronne

Martine BLONDEL, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Christophe BOUILLON, Député de Sei ne-Maritime, Conseiller départemental de Seine-Maritime

Mélanie BOULANGER, Maire de Canteleu

Jean-Pierre BREUGNOT, Maire de Gouy

Pierrette CANU, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Raphaël CHAUVOIS, Conseiller régional de Normandie, Conseiller municipal de Ouistreham

Kader CHEKHEMANI, Conseiller régional de Normandie, Adjoint au Maire de Rouen

Bastien CORITON, Conseiller départemental de Seine-Maritime, Maire de Rives-en-Seine Guillaume COUTEY, Maire de Malaunay

Christine DE CINTRE, Conseillère départementale de Seine-Maritime, élue municipale à Rouen

Ludovic DELESQUE, Conseiller départemental de Seine-Maritime, Adjoint au Maire de Rouen

Mamadou DIALLO, Conseiller départemental de Seine-Maritime, élu municipal à Rouen

Tacko DIALLO, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Jérôme DUBOST, Maire de Montivilliers, Conseiller départemental de Seine-Maritime

Vincent DUCHAUSSOY, Conseiller municipal de Déville-lès-Rouen

Caroline DUTARTE, Conseillère départementale de Seine-Maritime, Adjointe au Maire de Rouen Marylène FOLLET, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Valérie GARRAUD, Conseillère régionale de Normandie

Valérie GIBERT-THIEULENT, Conseillère régionale de Normandie

Charlotte GOUJON, Maire de Petit-Quevilly, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Franck GUEGUENIAT, Maire d’Epron, Conseiller régional de Normandie

Thierry JOUENNE, Maire de Sahurs

Muriel JOZEAUX-MARIGNE, Conseillère régionale de Normandie

David LAMIRAY, Conseiller départemental de Seine-Maritime, Maire de Maromme

Hugo LANGLOIS, Maire adjoint d’Amfreville-la-Mivoie

Agnès LARGILLET, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Frédéric LE GOFF, Conseiller municipal de Moulineaux

Marie LE VERN, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Julie LESAGE, Conseillère départementale de Seine-Maritime, Maire adjointe de Grand-Couronne Fabien LUCAS, Conseiller municipal de Darnétal

Brigitte MANZANARES, Conseillère départementale de Seine-Maritime

Frédéric MARCHE, Conseiller départemental de Seine-Maritime, Maire de Cléon Didier MARIE, Sénateur de Seine-Maritime, Conseiller départemental de Seine-Maritime Marc MASSION, Maire de Grand-Quevilly

Jean-Michel MAUGER, Conseiller municipal de Saint-Pierre de Varengeville

Nadia MEZRAR, Conseillère départementale de Seine-Maritime, Adjointe au Maire de Saint-Pierre-lès-Elbeuf

Myriam MULOT, Maire de Notre-Dame-de-Bondeville

Luce PANE, Maire de Sotteville-lès-Rouen

Jacques-Antoine PHILIPPE, Conseiller départemental de Seine-Maritime

Alexis RAGACHE, Conseiller départemental de Seine-Maritime, Adjoint au Maire de Sotteville-lès-Rouen

Didier REGNIER, Conseiller départemental de Seine-Maritime

Yvon ROBERT, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie

Nicolas ROULY, ancien Président du Département de Seine-Maritime, Maire adjoint de Grand-Quevilly

Sylvaine SANTO, Maire de Roncherolles-sur-le-Vivier Nelly TOCQUEVILLE, Sénatrice de Seine-Maritime Catherine TROALLIC, Conseillère régionale de Normandie

Timour VEYRI, Conseiller régional de Normandie

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23 députés LREM s’inquiètent de l’avenir de l’usine Chapelle-Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 mai 2020

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23 députés LREM s’inquiètent de l’avenir de l’usine

Chapelle-Darblay, près de Rouen

23 députés ont écrit au ministre de l’Économie pour demander à ce que l’État « facilite la reprise de ce fleuron industriel français », menacé de fermer le 15 juin 2020.chapelle-darblay-martinez-bayou-grand-couronne-rouen-67-854x641

C’est un courrier de plus à ajouter au dossier Chapelle-Darblay sur le bureau du gouvernement. Vingt-trois députés LREM, dont les députées de Seine-Maritime Stéphanie Kerbarh, Sira Sylla et Annie Vidal, ont adressé un courrier mardi 26 mai 2020, au ministre de l’Économie Bruno Le Maire, concernant l’avenir du site industriel de Grand-Couronne, dans la région rouennaise. UPM la Chapelle-Darblay fermera ses portes le 15 juin, si rien n’est fait.

Pour « assurer un avenir à la filière du papier recyclé »

Après le parlementaire européen David Cormand et une cinquantaine d’élus normands menés par le candidat à la mairie de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, c’est au tour de députés de la majorité présidentielle de s’inquiéter de la fermeture annoncée de ce site stratégique de la filière du recyclage en France. Selon eux, « l’État doit faciliter la reprise de ce fleuron industriel français et ainsi assurer un avenir à la filière du papier recyclé en France. […] Cette reprise serait en parfaite adéquation avec nos ambitions nationales ».

L’instigatrice de ce courrier est Stéphanie Kerbarh, rapporteur du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Selon elle, le site Chapelle-Darblay a incontestablement de l’avenir. Dans ce courrier, il est précisé que « la filière du recyclage des déchets en France a été identifiée comme étant un des 12 marchés émergents et nécessitant un soutien public ». Lors de l’élaboration de cette loi, la députée de Seine-Maritime indique avoir « toujours pensé à la Chapelle-Darblay ».

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La France ne compte que deux grandes usines fabriquant du papier journal.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 mai 2020

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La France ne compte que deux grandes usines fabriquant du papier journal.

L’une d’elles aura peut-être fermé d’ici un mois.

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-26-mai-2020

Environ 250 000 tonnes de papier recyclé sortent de l’usine de Chapelle-Darblay, chaque année. © Maxppp / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Xavier Oriot

La Chapelle-Darblay à Grand Couronne, près de Rouen. Son propriétaire, le groupe finlandais UPM, la lâchera le 15 juin. La mobilisation – blocage, manif et tam-tam syndical – n’a guère produit d’effet, aucun repreneur n’a donné suite. Hier, une cinquantaine d’élus normands ont interpellé Édouard Philippe, lui-même natif de la région. 

La Chapelle-Darblay travaille pour toute la presse française magazine et quotidienne. Seulement voilà, les tirages baissent inexorablement. Vous avez une idée du nombre d’exemplaires qu’impriment nos journaux chaque année ? 3,2 milliards, rien qu’en France. Ça paraît colossal, non ? Pourtant, il y a tout juste 10 ans, ils tiraient 4 milliards d’exemplaires. 
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Cette semaine, le Financial Times, grand quotidien économique britannique, évoquait sans tabou la fin de son édition papier. Il ne sera ni le premier, ni le seul journal à déserter les imprimeries. Chez nous, on parle beaucoup des conséquenes sur la distribution de la presse. Moins d’exemplaires à transporter, des camions qui tournent à vide, un système en faillite. Et si on s’intéressait à la filière du papier ?

Sans pages de publicité, les journaux n’ont plus les moyens de payer le papier. Cette année, L’Express annonce là encore sans tabou qu’il fait des économies en imprimant sur un papier plus fin, avec moins de pagination, mais plus de texte, donc moins de marges, moins d’illustration. Compter le papier a une incidence directe sur la façon d’informer. Y renoncer aussi.

La fermeture de la Chapelle-Darblay menace 250 emplois directs et plus d’un millier d’emplois indirects… Elle menace aussi toute une filière de recyclage. Car elle est la seule usine à produire du papier 100% recyclé. Sa capacité de recyclage atteint les 380 000 tonnes par an. Elle possède une puissante chaufferie biomasse et une station d’épuration. DSC05088

L’autre usine implantée sur le sol français se situe à Golbey, dans les Vosges. Elle appartient à des Norvégiens et crache 600 000 tonnes de papier par an, à partir de papiers récupérés et de bois. Toutefois, elle ne fournit que les quotidiens. Nos deux usines exportent dans toute l’Europe – la France honore encore sa tradition papetière -, mais la fermeture de la Chapelle Darblay obligera immédiatement les magazines tricolores à se fournir à l’étranger… c’est-à-dire en Espagne, Suède, Finlande, mais surtout en Allemagne dont les capacités de production de papier ne cessent d’augmenter. 

 

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Message aux salariés de Chapelle Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 25 mai 2020

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Message à l’attention des salariés de Chapelle Darblay.

le syndicat CGT vous propose une Assemblée Générale le mercredi 27 mai à partir de 17h,

afin de vous rendre compte des résultats de la négociation du PSE qui se tient le même jour de 15h à 17h.

votre présence et vos avis sont indispensables.

soyez nombreux, pour vos intérêts.  

télécharger

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L’« ultime combat » pour sauver les 230 emplois de la Chapelle-Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 mai 2020

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L’« ultime combat » pour sauver les 230 emplois de la Chapelle-Darblay, près de Rouen

Le plan de licenciement débutera le 15 juin 2020 à la Chapelle-Darblay de Grand-Couronne. Pour les salariés de l’usine,

il est encore temps que l’État agisse.

Toujours aucun repreneur en vue pour la Chapelle-Darblay de Grand-Couronne (Seine-Maritime). Le groupe finlandais UPM se séparera de cette usine au 15 juin, la seule en France à produire du papier 100 % recyclé. À cette date débutera le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). « On se dirige vers le licenciement de tout le personnel », regrette amer Cyril Briffault, délégué syndical CGT. Soit quelque 230 emplois directs et près de 1 000 indirects. De plus, c’est toute la filière du recyclage du pays qui sera touchée.

« On condamne toute possibilité de recchapelle-darblay-combat-ultime-grand-couronne-854x641yclage en France »

Et le contexte de la crise sanitaire n’arrange rien. Depuis le 17 mars 2020, l’ensemble de l’usine est passée en confinement. Le redémarrage de celle-ci ne se fera pas avant le 25 mai. L’activité a cessé, mais la bataille continuait. « Nous ne laisserons pas la Chapelle à la mort », insiste Julien Sénécal, secrétaire CGT du comité social et économique. Mercredi 20 mai, la CGT organise la première assemblée générale depuis le début de la crise du Covid-19.

La veille, la commission industrielle comprenant l’ensemble des filières recyclage papier-carton et énergie s’est rassemblée : les services de l’État, l’agence de la transition écologique (Ademe), l’association des maires de France, Véolia, l’entreprise de recyclage Citéo, etc. Car si l’usine de Grand-Couronne ferme, « on condamne toute possibilité de recyclage en France », insiste Arnaud Dauxerre, cadre non syndiqué. « Les professionnels disent que sans la Chapelle, ils vont être obligés de brûler ou d’enfouir le papier. C’est une hérésie », peste Cyril Briffault.

« On discute avec Bercy »

L’usine a une capacité de recyclage de 380 000 tonnes de papiers, soit l’équivalent du geste de tri de 20 millions de personnes. Près de 250 000 tonnes de papiers recyclés sortent des gigantesque machines de « la Chapelle » chaque année. Sa production représente 50 % de la consommation française de papier journal. L’usine possède également une chaufferie biomasse capable de chauffer l’équivalent d’une ville de 20 000 habitants, ainsi qu’une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400 000 habitants.

Le propriétaire finlandais se désengage, certes, mais qu’attend l’État pour intervenir ? « On sait que l’État nous soutien. On discute avec Bercy, mais il n’y a aucune prise de position publique. Ça doit discuter entre eux, mais jamais les premiers concernés, c’est-à-dire les salariés, ne sont intégrés », regrette Cyril Briffault.

Plusieurs fois, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a été invité par le maire de Grand-Couronne Patrice Dupray, mais sans jamais venir. Seuls Philippe Martinez de la CGT et Julien Bayou d’Europe écologie-les Verts se sont déplacés, en janvier. « Quand on a demandé a être reçu par le ministère de la Transition écologique, c’est le ministère du Travail qui nous a reçus pour parler du PSE », résument les représentant du personnel.

Et si l’État rachetait ?

Dans un courrier du 12 mai, adressé au Premier ministre, les parlementaires communistes de Seine-Maritime demandent d’« agir vite et [de] passer outre les lourdeurs technocratiques pour sauver ce site industriel exceptionnel ». Selon eux, « l’État et la Région doivent travailler de concert pour sauver l’usine en usant de tous les moyens mis à leur disposition ». Ils proposent notamment « l’expropriation temporaire du site et de ses équipements par la puissance publique », afin de « préserver l’outil productif » pour empêcher UPM de sacrifier son usine française par peur de la laisser à un concurrent. Une lettre restée sans réponse. Pourtant, le projet industriel est bien défini et pour Arnaud Dauxerre, « l’État doit être l’animateur de cette réflexion ». « On peut régler la problématique de l’emploi local et de l’environnement », insiste Julien Sénécal.

Ainsi, le plan de la CGT prévoit qu’un industriel du secteur reprenne le site, une fois que les terrains et des deux machines à papier seront rachetés par « la puissance publique ». Pour Arnaud Dauxerre, « c’est maintenant qu’il faut jeter toutes nos forces dans ce combat ultime et chacun doit maintenant s’engager ». Pour ne pas que vienne le temps des regrets.

Publié le 20 Mai 20 à 10:28        Par : |+76actu

 

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La fermeture de la Chapelle Darblay risque de torpiller le recyclage français

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 mai 2020

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La fermeture de la Chapelle Darblay risque de torpiller

le recyclage français du papier

Le Finlandais UPM, propriétaire du site papetier qui assure une partie du recyclage des déchets français de papier, compte demander le 15 juin la fin du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), après le retrait de l’offre de reprise du cartonnier belge VPK. La recherche de solutions alternatives se poursuit malgré tout.

La filière française de recyclage des déchets papier risque de s’enfoncer un peu plus encore dans la crise . Le Finlandais UPM, propriétaire du site de la Chapelle Darblay qui fabrique du papier journal à partir de recyclé grâce à un procédé qu’il a inventé en 1985, compte demander le 15 juin la fin du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). En pleine crise sanitaire, le fabricant de cartons belge VPK a en effet renoncé le 20 avril à la reprise. « Il faudra une vingtaine de jours pour traiter la demande, donc l’activité cessera vers mi-juillet, avec le licenciement des 230 employés du PSE », résume Arnaud Dauxerre, un des cadres de la Chapelle Darblay.

La course à la recherche de solutions alternatives se poursuit malgré tout. Il s’agit de sauver cet outil unique en France, dont les machines à désencrer recyclaient 480.000 tonnes par an de déchets imprimés en 2015, et encore 350.000 tonnes l’an dernier. Les acteurs des secteurs du papier, du recyclage et la région se sont encore réunis mardi matin. « Un carton sur cinq vient d’Asie, il faudrait qu’un Chinois reprenne le site pour faire des bobines de recyclé à renvoyer en Asie… », avance Pascal Geneviève chez Federec, la fédération des recycleurs.

Espoir encore de solutions alternatives0603270369971-web-tete

De son côté, Arnaud Dauxerre veut croire que « le site peut devenir recycleur pour les tiers. Il faut imaginer des débouchés pour de nouveaux produits en cellulose ». Mais, ajoute ce cadre de l’entreprise, « le fonds de roulement nécessaire pour faire fonctionner un tel outil est d’au moins 80 millions d’euros, seul un industriel peut reprendre le site ». Le fait de ne plus avoir à reprendre le personnel pourrait attirer des offres à partir de juillet, estiment des observateurs. Et VPK pourrait refaire surface en fin d’année.

Faute de quoi, la France perdra une capacité de recyclage précieuse alors qu’elle croule sous 1,6 million de tonnes par an d’excédent de déchets de papier carton. Et ce malgré le fait que le numérique fait baisser la consommation de papier de 10 % par an depuis 2018. « Avant la crise, les stocks de déchets papier de certaines collectivités locales étaient tels qu’elles ont dû en incinérer », souligne Jean-Patrick Masson, l’élu de Dijon qui préside le Cercle National du Recyclage (CNR). « Toute l’Europe est excédentaire. UPM réduit ses capacités papetières en fermant deux à trois de ses sites européens par an pour maintenir les prix », observe, quant à lui, Pascal Geneviève. En l’occurrence, UPM a préféré garder l’alter ego allemand de la Chapelle Darblay.

Excédent de papier

Mais le maintien des prix est à double tranchant : il attire les papetiers russes et canadiens, eux aussi à la recherche de débouchés et riches en forêts, qui inondent l’Europe de leur papier vierge et sont accusés de dumping face au papier recyclé européen.« D’autres en Europe prendront le relais de la Chapelle Darblay, mais la France dépendra pour son recyclage des pays voisins qui consommeront en priorité leurs propres déchets et elle sera la variable d’ajustement », remarque-t-on chez Federec. Dans l’immédiat, le confinement, avec ses fermetures de commerces et l’arrêt de la collecte sélective, a divisé par deux le gisement de déchets de papier carton. « Cela a permis aux collectivités locales de vider leurs stocks de déchets. Mais la fédération du commerce reprend la distribution des imprimés publicitaire le 25 mai, cela va à nouveau doubler le gisement de papier », estime Pascal Geneviève.

Par Myriam Chauvot    Publié le 21 mai 2020 

 

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1er assemble du personnel depuis le début mars.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 20 mai 2020

1er assemble du personnel depuis le début mars.

Le syndicat CGT tient à remercier le très grand nombre de salariés présents.

Cela nous a permis de vous rendre compte dans les détails de la situation liée au PSE et de répondre à vos questions.

Pas de fatalité, depuis l’annonce du 10 septembre, on savait qu’on discuterait du PSE quoiqu’il arrive !!!

Pour autant, le combat continue pour faire venir un ou plusieurs repreneurs.

Tout en connaissant la motivation intacte de toute notre CGT à nous soutenir et nous aider.

Nous espérons aussi, que toutes les personnes au service de l’état, des ministères, à la région, à la préfecture etc. etc.

Soient eux aussi motivés comme nous à faire le boulot et assumer leurs responsabilités pour sauver notre site et ses emplois.

La lutte continue …..

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Le passé a de l’avenir…

Posté par cgtchapelledarblayupm le 19 mai 2020

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Le passé a de l’avenir…

Le passé a de l’avenir… dans CGT UPM Chapelle Darblay LETTREFEDERALEn29-1-250x95

Le passé a de l’avenir…

Si on vous parle d’une usine vertueuse qui produit en continu du papier journal à partir du recyclage de vieux papiers, issus de la collecte des bassins voisins d’Ile-de-France et du Nord, employant un personnel hautement qualifié, plus de 40 métiers, 218 personnes directement, en contrat avec plus de 200 collectivités locales, au moins 600 entreprises extérieures ces deux dernières années, dont plus de 50 sous contrat ; qui possède sa chaudière à biomasse (alimentée essentiellement en bois de déconstruction, boues de désencrage et déchets plastiques, et produit de l’électricité verte) ainsi qu’une station d’épuration qui pompe l’eau de la Seine et la rejette plus claire qu’à son entrée…

Si on vous dit que son propriétaire veut liquider purement et simplement ce fleuron de l’industrie papetière et s’acharne à casser toute velléité de rachat dans le seul but de créer artificiellement une pénurie pour faire monter les prix du papier… vous croyez à une mauvaise blague, à une fake news, à une exagération de la CGT toujours prête à monter des conflits ?

Et pourtant c’est bien le groupe finlandais UPM qui est en train de liquider l’usine de Chapelle Darblay, cependant que nous interpellons vainement les ministères de l’Économie, de l’Écologie, de la Culture, et les éditeurs pour proposer des solutions de reprise et imposer sa vente, sans jamais obtenir de réponse de quiconque.

À l’heure de la prise de conscience de la nécessité d’un tournant écologique radical, où le gouvernement même prône la relocalisation de productions essentielles pour notre survie et la fin du plastique au profit du carton, notre industrie papetière revêt une importance capitale et sa technologie lui permet de répondre à l’urgence.

Nos usines françaises peuvent produire massivement dès à présent, masques, emballages médicaux, papiers d’hygiène, emballages agroalimentaires, mais aussi papiers sécurisés etc.Annotation 2020-05-19 184334

Or, ce n’est pas seulement Chapelle Darblay qui est menacée par ses actionnaires, mais toute la filière papetière aux mains de groupes aux ramifications internationales, entre autres les usines ArjoWiggins de Bessé-sur-Braye, ArjoWiggins Security de Jouy-en-Morin, pour lesquelles il existe des projets de reprise innovants, jamais pris en compte par les décideurs.

N’aurons-nous rien appris de la pandémie ? Demain va-t-il ressembler vraiment à hier, sans espoir de changement, jusqu’à la catastrophe irrémédiable ?

La CGT lance un cri d’alarme. Les procédures en cours arrivent à échéance et au-delà des milliers d’emplois en jeu, la crise sanitaire et sociale que nous vivons démontre l’importance vitale de préserver et développer cette activité.

Chapelle Darblay produit du papier recyclé pour nos journaux. Nous alertons aussi sur le grave danger que connaît aujourd’hui la presse écrite, à laquelle on oppose hypothétiquement le numérique, pourtant première industrie polluante. Cette augmentation trafiquée du prix du papier menace le pluralisme de l’information, son accès au plus grand nombre, et sa survie même, à commencer par les titres les plus fragiles.

Raison de plus pour ne pas passer sous silence le dossier que nous vous

confions, tant que vous avez encore les moyens de remplir cette belle mission d’informer.


Patrons ni responsables, ni coupables

En cette période où le gouvernement multiplie légitimement les appels à l’observation stricte des mesures de sécurité destinées à protéger nos vies, ce qui vaut pour le simple citoyen ne concernerait-il pas le citoyen employeur ?

Un grand nombre de personnes sont exposées, sur leur lieu de travail, au risque de contracter la Covid-19, dans des conditions scandaleuses, le plus souvent méconnues de l’opinion.

Jusqu’à présent, ce n’est pas sur la prévention maximale des risques qu’on mise, mais sur celle dite « tertiaire » : il faut faire constater le manquement au protocole de sécurité pour pouvoir déclencher auprès de la Dirrecte ou des tribunaux, la procédure qui permettra hypothétiquement d’y remédier.

Annotation 2020-05-19 184406Aujourd’hui, comme on le sait, la vitesse de propagation du virus et l’engorgement des administrations, tribunaux etc. ne laissent guère le temps de se lancer dans des formalités administratives à rallonge, mais commandent au gouvernement, en préalable urgent, de faire respecter par les employeurs les consignes de sécurité prévues par la loi, et de veiller à une protection renforcée des représentants du personnel, en première ligne pour constater les risques dans leur entreprise et donc doublement exposés.Par ailleurs, sait-on que la contamination à la Covid-19 en raison de tels manquements, n’est toujours pas reconnue comme maladie professionnelle ? Que le droit de rétractation et le droit d’alerte en cas de danger grave et imminent sont souvent ignorés, et l’indépendance de l’inspection du travail, bafouée… En témoignent les récentes sanctions d’inspecteurs qui tentaient d’imposer les mesures prévues par le Code du travail…

La CGT a remporté une victoire le 7 mai dernier avec le maintien de la fermeture de l’usine Renault de Sandouville, « le temps de la mise en place effective de chacune des mesures précitées, cette reprise ne permettant pas d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs de l’usine face au risque lié au Covid-19 », conclut le jugement du tribunal judiciaire du Havre.

Victoire éclatante, certes, mais hélas pas décisive, en tout cas pas pour le gouvernement français.

Car c’est le moment que choisirait la ministre du Travail Muriel Pénicaud pour tenter de faire transposer chez nous une directive-cadre européenne de 1989, permettant « l’exclusion ou la diminution de la responsabilité des employeurs pour des faits dus à des circonstances qui sont étrangères à ces derniers, anormales et imprévisibles, ou à des événements exceptionnels, dont les conséquences n’auraient pu être évitées malgré toute la diligence déployée»

Ce n’est pas la CGT qui a dit : « Un gouvernement, c’est comme un bébé. Un tube digestif avec un gros appétit à un bout et aucun sens des responsabilités à l’autre », mais Ronald Reagan, un expert en la matière. De ce côté-là, au moins, rien n’a changé. Simplement, il y a des périodes où l’irresponsabilité tue plus vite. Et quand en plus elle est légale…

LETTREFEDERALEn29-700x989 dans CGT UPM Chapelle Darblay

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AG du personnel Chapelle Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 17 mai 2020

*unnamed

Bonjour à tous, merci à vous de respecter la décision suivante,

l’AG du personnel du 20 mai à 12h30 est réservée uniquement

au personnel Chapelle Darblay,

Merci à tous les camarades solidaires de respecter,

fraternellement le syndicat cgt Chapelle Darblay

 

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