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L’« ultime combat » pour sauver les 230 emplois de la Chapelle-Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 mai 2020

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L’« ultime combat » pour sauver les 230 emplois de la Chapelle-Darblay, près de Rouen

Le plan de licenciement débutera le 15 juin 2020 à la Chapelle-Darblay de Grand-Couronne. Pour les salariés de l’usine,

il est encore temps que l’État agisse.

Toujours aucun repreneur en vue pour la Chapelle-Darblay de Grand-Couronne (Seine-Maritime). Le groupe finlandais UPM se séparera de cette usine au 15 juin, la seule en France à produire du papier 100 % recyclé. À cette date débutera le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). « On se dirige vers le licenciement de tout le personnel », regrette amer Cyril Briffault, délégué syndical CGT. Soit quelque 230 emplois directs et près de 1 000 indirects. De plus, c’est toute la filière du recyclage du pays qui sera touchée.

« On condamne toute possibilité de recchapelle-darblay-combat-ultime-grand-couronne-854x641yclage en France »

Et le contexte de la crise sanitaire n’arrange rien. Depuis le 17 mars 2020, l’ensemble de l’usine est passée en confinement. Le redémarrage de celle-ci ne se fera pas avant le 25 mai. L’activité a cessé, mais la bataille continuait. « Nous ne laisserons pas la Chapelle à la mort », insiste Julien Sénécal, secrétaire CGT du comité social et économique. Mercredi 20 mai, la CGT organise la première assemblée générale depuis le début de la crise du Covid-19.

La veille, la commission industrielle comprenant l’ensemble des filières recyclage papier-carton et énergie s’est rassemblée : les services de l’État, l’agence de la transition écologique (Ademe), l’association des maires de France, Véolia, l’entreprise de recyclage Citéo, etc. Car si l’usine de Grand-Couronne ferme, « on condamne toute possibilité de recyclage en France », insiste Arnaud Dauxerre, cadre non syndiqué. « Les professionnels disent que sans la Chapelle, ils vont être obligés de brûler ou d’enfouir le papier. C’est une hérésie », peste Cyril Briffault.

« On discute avec Bercy »

L’usine a une capacité de recyclage de 380 000 tonnes de papiers, soit l’équivalent du geste de tri de 20 millions de personnes. Près de 250 000 tonnes de papiers recyclés sortent des gigantesque machines de « la Chapelle » chaque année. Sa production représente 50 % de la consommation française de papier journal. L’usine possède également une chaufferie biomasse capable de chauffer l’équivalent d’une ville de 20 000 habitants, ainsi qu’une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400 000 habitants.

Le propriétaire finlandais se désengage, certes, mais qu’attend l’État pour intervenir ? « On sait que l’État nous soutien. On discute avec Bercy, mais il n’y a aucune prise de position publique. Ça doit discuter entre eux, mais jamais les premiers concernés, c’est-à-dire les salariés, ne sont intégrés », regrette Cyril Briffault.

Plusieurs fois, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a été invité par le maire de Grand-Couronne Patrice Dupray, mais sans jamais venir. Seuls Philippe Martinez de la CGT et Julien Bayou d’Europe écologie-les Verts se sont déplacés, en janvier. « Quand on a demandé a être reçu par le ministère de la Transition écologique, c’est le ministère du Travail qui nous a reçus pour parler du PSE », résument les représentant du personnel.

Et si l’État rachetait ?

Dans un courrier du 12 mai, adressé au Premier ministre, les parlementaires communistes de Seine-Maritime demandent d’« agir vite et [de] passer outre les lourdeurs technocratiques pour sauver ce site industriel exceptionnel ». Selon eux, « l’État et la Région doivent travailler de concert pour sauver l’usine en usant de tous les moyens mis à leur disposition ». Ils proposent notamment « l’expropriation temporaire du site et de ses équipements par la puissance publique », afin de « préserver l’outil productif » pour empêcher UPM de sacrifier son usine française par peur de la laisser à un concurrent. Une lettre restée sans réponse. Pourtant, le projet industriel est bien défini et pour Arnaud Dauxerre, « l’État doit être l’animateur de cette réflexion ». « On peut régler la problématique de l’emploi local et de l’environnement », insiste Julien Sénécal.

Ainsi, le plan de la CGT prévoit qu’un industriel du secteur reprenne le site, une fois que les terrains et des deux machines à papier seront rachetés par « la puissance publique ». Pour Arnaud Dauxerre, « c’est maintenant qu’il faut jeter toutes nos forces dans ce combat ultime et chacun doit maintenant s’engager ». Pour ne pas que vienne le temps des regrets.

Publié le 20 Mai 20 à 10:28        Par : |+76actu

 

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La fermeture de la Chapelle Darblay risque de torpiller le recyclage français

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 mai 2020

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La fermeture de la Chapelle Darblay risque de torpiller

le recyclage français du papier

Le Finlandais UPM, propriétaire du site papetier qui assure une partie du recyclage des déchets français de papier, compte demander le 15 juin la fin du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), après le retrait de l’offre de reprise du cartonnier belge VPK. La recherche de solutions alternatives se poursuit malgré tout.

La filière française de recyclage des déchets papier risque de s’enfoncer un peu plus encore dans la crise . Le Finlandais UPM, propriétaire du site de la Chapelle Darblay qui fabrique du papier journal à partir de recyclé grâce à un procédé qu’il a inventé en 1985, compte demander le 15 juin la fin du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). En pleine crise sanitaire, le fabricant de cartons belge VPK a en effet renoncé le 20 avril à la reprise. « Il faudra une vingtaine de jours pour traiter la demande, donc l’activité cessera vers mi-juillet, avec le licenciement des 230 employés du PSE », résume Arnaud Dauxerre, un des cadres de la Chapelle Darblay.

La course à la recherche de solutions alternatives se poursuit malgré tout. Il s’agit de sauver cet outil unique en France, dont les machines à désencrer recyclaient 480.000 tonnes par an de déchets imprimés en 2015, et encore 350.000 tonnes l’an dernier. Les acteurs des secteurs du papier, du recyclage et la région se sont encore réunis mardi matin. « Un carton sur cinq vient d’Asie, il faudrait qu’un Chinois reprenne le site pour faire des bobines de recyclé à renvoyer en Asie… », avance Pascal Geneviève chez Federec, la fédération des recycleurs.

Espoir encore de solutions alternatives0603270369971-web-tete

De son côté, Arnaud Dauxerre veut croire que « le site peut devenir recycleur pour les tiers. Il faut imaginer des débouchés pour de nouveaux produits en cellulose ». Mais, ajoute ce cadre de l’entreprise, « le fonds de roulement nécessaire pour faire fonctionner un tel outil est d’au moins 80 millions d’euros, seul un industriel peut reprendre le site ». Le fait de ne plus avoir à reprendre le personnel pourrait attirer des offres à partir de juillet, estiment des observateurs. Et VPK pourrait refaire surface en fin d’année.

Faute de quoi, la France perdra une capacité de recyclage précieuse alors qu’elle croule sous 1,6 million de tonnes par an d’excédent de déchets de papier carton. Et ce malgré le fait que le numérique fait baisser la consommation de papier de 10 % par an depuis 2018. « Avant la crise, les stocks de déchets papier de certaines collectivités locales étaient tels qu’elles ont dû en incinérer », souligne Jean-Patrick Masson, l’élu de Dijon qui préside le Cercle National du Recyclage (CNR). « Toute l’Europe est excédentaire. UPM réduit ses capacités papetières en fermant deux à trois de ses sites européens par an pour maintenir les prix », observe, quant à lui, Pascal Geneviève. En l’occurrence, UPM a préféré garder l’alter ego allemand de la Chapelle Darblay.

Excédent de papier

Mais le maintien des prix est à double tranchant : il attire les papetiers russes et canadiens, eux aussi à la recherche de débouchés et riches en forêts, qui inondent l’Europe de leur papier vierge et sont accusés de dumping face au papier recyclé européen.« D’autres en Europe prendront le relais de la Chapelle Darblay, mais la France dépendra pour son recyclage des pays voisins qui consommeront en priorité leurs propres déchets et elle sera la variable d’ajustement », remarque-t-on chez Federec. Dans l’immédiat, le confinement, avec ses fermetures de commerces et l’arrêt de la collecte sélective, a divisé par deux le gisement de déchets de papier carton. « Cela a permis aux collectivités locales de vider leurs stocks de déchets. Mais la fédération du commerce reprend la distribution des imprimés publicitaire le 25 mai, cela va à nouveau doubler le gisement de papier », estime Pascal Geneviève.

Par Myriam Chauvot    Publié le 21 mai 2020 

 

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