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Redressement judiciaire pour Presstalis et liquidation pour la SAD

Posté par cgtchapelledarblayupm le 17 mai 2020

*logoSectionMessageries

Section Messageries SGLCE-CGT

Redressement judiciaire pour Presstalis et liquidation pour la SAD

Conséquences : plus de 500 salariés licenciés !

Bobigny, le 15 mai 2020

Mardi dernier, une audience s’est tenue auprès du tribunal de commerce.
La décision de justice est tombée aujourd’hui comme un couperet !

Presstalis est en redressement judiciaire avec une période d’observation de deux mois, le temps d’aboutir à une solution pérenne sur la nouvelle structure.
En revanche, pour la filiale SAD, c’est une liquidation totale sans poursuite d’activité qui a été prononcée…
Les principaux éditeurs de la coopérative des magazines n’ont pas joué le jeu (Prisma, Reworld Media, CMI).
Ce sont donc plus de 500 salariés qui passent à la trappe, pour lesquels il n’y a aucune issue.
Face à ce désastre, la Section Messageries demande à tous les acteurs impliqués dans ce dossier de se remettre à la table des négociations d’urgence afin de trouver une solution acceptable.

Nous demandons donc à la CDM, à la CDQ et à la Direction Générale de Presstalis, mais également à l’administratrice judiciaire et au CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle) de mettre en place une réunion de négociation dans les plus brefs délais.
Nous ne pouvons-nous satisfaire de déclarations d’intention : un accord chiffré et financé doit émerger de nos échanges, signé par les différents acteurs, tant sur le plan industriel que social.

La situation à la SAD est certes critique, mais espérons-le, pas définitive.
Rappelons le cas du quotidien « France Antilles » qui a fait jurisprudence.
La liquidation judiciaire avait été annoncée le 30 janvier dernier, mais le tribunal de Commerce de Fort de France avait validé la prolongation de l’activité suite à une offre de reprise valable. Pourquoi ne pas s’appuyer sur cette décision de justice et laisser ainsi une chance aux salariés de la SAD ?

La Section Messageries très impliquée, s’efforce depuis des mois à œuvrer afin que chaque acteur (CDM, CDQ, Direction Générale de Presstalis, mais également l’Etat) prenne ses responsabilités. Nous considérons que toutes les entités de l’entreprise doivent être sauvegardées : notre filiale, la SAD, doit également faire partie de notre future messagerie.

Les salariés, réunis ce jour en Assemblée Générale, ont décidé d’un mouvement de grève sur les quotidiens de nuit datés du 16 mai et les publications traitées aujourd’hui, pour témoigner leur soutien aux salariés de la SAD.

La Section Messageries

Redressement judiciaire pour Presstalis et liquidation pour la SAD dans CGT UPM Chapelle Darblay ectionMessageries15mai20-250x349

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UNIDIS – CFDT – FO – CGC Main dans la main…

Posté par cgtchapelledarblayupm le 16 mai 2020

Filpac-Cgt

UNIDIS – CFDT – FO – CGC   Main dans la main…

Sauf pour partager équitablement les risques et les bénéfices !

UNIDIS – CFDT – FO – CGC Main dans la main… dans CGT UPM Chapelle Darblay communiqueUnidisFilpac14mai20-1-250x115

Dans le cadre de la pandémie COVID-19, certaines organisations syndicales représentant les salarié.e.s ont décidé de signer, le 12 mai 2020, un communiqué commun avec le syndicat des patrons Papier/Carton, l’UNIDIS.

La Filpac-Cgt, l’organisation majoritaire des branches du Papier/Carton, n’a pas souhaité parapher ce texte.

Pourtant, sollicitée par l’UNIDIS, notre organisation syndicale avait accepté de prendre part aux réunions de travail téléphoniques organisées par le syndicat patronal pour revoir les organisations de travail mises en œuvre dans les entreprises du secteur depuis le début de la crise sanitaire, afin d’améliorer les conditions de sécurité des salarié.e.s.

Ce communiqué est donc issu d’un texte proposé par l’UNIDIS, amendé à la marge par les organisations syndicales représentatives de branches. Alors pourquoi avons-nous refusé de signer le communiqué final ? Tout simplement parce que l’UNIDIS n’a pas voulu prendre en compte la position de la CGT !

 

Un texte sans matière
Tout d’abord, si ce texte passe effectivement en revue les moyens à mettre en place pour assurer la protection des salarié.e.s d’un point de vue sanitaire, il n’apporte rien de plus aux travailleuses et travailleurs du secteur que les mesures déjà détaillées dans le texte officiel du gouvernement, Protocole national de déconfinement.

La Filpac-Cgt le trouve donc tout à fait insuffisant et même contre-productif par rapport aux réalités de terrain.

Comme un certain nombre de syndicats CGT ont obtenu des mesures plus protectrices que celles définies dans ce protocole, la Filpac-Cgt considère que les mesures de branche pourraient même devenir un frein aux négociations menées par nos militants syndicaux au sein des entreprises ! Il est essentiel que les mesures sanitaires soient adaptées à la situation de chacune d’elles et qu’elles ne puissent pas être limitées par un texte de branche aussi peu ambitieux et complètement déconnecté de la vie des entreprises.communiqueUnidisFilpac14mai20-2-250x146 dans CGT UPM Chapelle DarblaycommuniqueUnidisFilpac14mai20-3

La sécurité en jeu
Le patronat cherche depuis le début de cette crise à échapper à sa responsabilité première, celle d’assurer la sécurité des salarié.e.s. Il tente donc, par la mise en place de cette « cogestion du risque sanitaire », de reporter sur les syndicats de salarié.e.s la responsabilité des conséquences que pourraient générer des mesures de protection sanitaires insuffisantes, imposées au personnel de la branche. On observe d’ailleurs le même phénomène au niveau des entreprises où les directions tentent de se décharger de toute responsabilité, en utilisant de façon malsaine les institutions représentatives du personnel.

D’ailleurs, l’augmentation du nombre de réunions, alors que dans d’autres périodes il est si compliqué d’obtenir des moments d’échanges et de négociations avec nos patrons, nous prouve bien que cette stratégie de l’évitement et de refus d’assumer les risques est à l’œuvre.

La Filpac-Cgt refuse d’être instrumentalisée et continuera d’agir pour que les patrons du secteur assument les effets que leurs décisions, décidées et appliquées pour raisons économiques, produisent sur les travailleuses et les travailleurs de nos branches.

La raison première de ce déconfinement à la va-vite est économique et, même si la circulation du virus se réduit, nous sommes loin d’en avoir fini avec lui. Pourtant, une fois de plus le Medef et ses sous-fifres usent et abusent de leur influence sur les gouvernants afin de permettre aux grands groupes industriels de continuer leur course aux profits sans avoir à se soucier de la santé des salarié.e.s.

L’écran de fumée de « l’industrie indispensable »
La branche Papier/Carton n’est pas la plus touchée par la crise économique due au coronavirus. Nos entreprises ont, pour une grande majorité, maintenu leur activité et certaines font même face à un fort accroissement de leur activité.

Nos activités ayant été qualifiées d’indispensables à la vie de la Nation par de nombreux préfets, certaines usines ont pu tourner à plein régime, avec des mesures de protection minimales, pendant la période de confinement. Pour autant, cette qualification d’industrie indispensable à la vie de la Nation n’a pas empêché les PSE de se mettre en place et les fermetures de sites de continuer, par exemple à Grand-Couronne pour l’usine UPM Chapelle Darblay.

L’opportunité de dérégulation
Depuis quelques semaines, les déclarations d’organisations patronales, de think tank ou d’instituts plus nauséabonds les uns que les autres se succèdent pour tenter de nous convaincre de l’indispensable nécessité de travailler plus, de renoncer à une partie de nos repos et congés et d’accepter d’être corvéables à merci.
Tous ces sacrifices seraient soi-disant indispensables pour sauver l’économie et l’emploi.

C’est le maintien de l’emploi dans de bonnes conditions de travail et de rémunération qui anime tous les militants syndicaux de la CGT. C’est donc écœurés et scandalisés par ce cynisme opportuniste patronal qu’ils assistent à cette tentative de déréguler encore plus le monde du travail et d’attaquer les conquis sociaux en tirant parti de la crise sanitaire et du désarroi de la population.

Ici, ce sont les grandes surfaces qui profitent de la crise pour ouvrir le dimanche sans personnel, avec des caisses automatiques, là, les travailleuses et les travailleurs indispensables à la survie des citoyens qui risquent leur santé et parfois leur vie et celle de leurs proches qu’on oblige à travailler dans des conditions inimaginables. Et tous ces laissés-pour-compte du déconfinement : commerçants, restaurateurs, artisans, travailleurs précaires…

La Filpac-Cgt pense au contraire que cette pandémie mondiale prouve que ce monde construit sur une économie libérale de marché est totalement responsable des crises sanitaires, économiques et environnementales que nous subissons ces dernières années. Elle affirme qu’Il faut sortir de cette mondialisation du profit et de la consommation exponentielle pour construire un monde fondé sur le partage et la solidarité, sur l’humain et la préservation de la planète.

Un dialogue social amélioré ? Quel dialogue social ?
Le gouvernement et les patrons nous laissent entendre que le dialogue social doit être amélioré en cette période de crise sanitaire.
Pourquoi plus aujourd’hui qu’hier ?
Et qui s’emploie depuis des années à le détruire alors que ce dialogue social, s’il avait été loyal et sérieux, aurait pu réduire considérablement l’impact de ce virus dans nos entreprises ?
Améliorer le dialogue social est effectivement une nécessité mais pas uniquement le temps de cette crise et pas aux seules conditions patronales !

Car dans ces conditions, comme pour ce communiqué insipide, ce sera sans la Filpac-Cgt !

 

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PRESSTALIS : l’enjeu du pluralisme de la presse en France !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 15 mai 2020

Logo-cgt*

PRESSTALIS : l’enjeu du pluralisme de la presse en France !

La diffusion de la presse en France est majeure au regard de l’impérieux besoin de maintenir, sur l’ensemble du territoire national, une diversité des presses.

Or, le Tribunal de commerce de Paris pourrait décider, aujourd’hui même, d’une liquidation partielle de Presstalis, le principal distributeur de presse en France.

*
La CGT milite pour que l’ensemble des solutions permettant, tout à la fois, un développement de la diffusion des presses et un maintien de l’emploi, soient trouvées.

*
Les problèmes financiers de Presstalis sont abyssaux et la crise de la presse, accentuée par la pandémie mondiale, oblige à revoir l’ensemble des méthodes de fabrication, d’impression et de diffusion.

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Des solutions existent pour la pérennisation de l’activité : orienter les aides vers les titres qui en ont réellement besoin ; susciter le développement et l’innovation éditoriale pour une plus grande proximité avec les lecteurs, etc.

*
Un décret a officialisé, mercredi dernier, un prêt de 35 millions d’euros supplémentaires, au titre du programme du Fonds de développement économique et social (FDES). Ce prêt s’ajoute aux 33 millions mis en place pendant le confinement. Le montant total de l’intervention de l’État se porte à hauteur de 68 millions d’euros.

*
Particulièrement dans ce contexte et au regard du niveau d’investissement de l’État, tous les scénarios doivent être étudiés par le tribunal afin de permettre la diffusion des presses, comme cela est le cas en France depuis 1947.

*
Parmi ces scénarios, la coopérative des magazines a décidé de faire une offre de reprise pour la SAD (Société d’agences et de diffusion, principale filiale de Presstalis) en complémentarité de celle déjà effectuée par la coopérative des quotidiens. Celle-ci doit être regardée et étudier avec la plus grande bienveillance.

*
Pour cela, la CGT demande au Tribunal de commerce de prendre toute les dispositions pour ne pas prononcer la liquidation de la SAD afin de permettre à l’ensemble des scénarios de reprise et de maintien de l’activité, d’être étudié.

*
La CGT alerte depuis longtemps sur la dégradation du système de distribution de la presse et sur l’urgence à revoir les règles d’attribution des aides.
Il faut construire immédiatement un plan d’urgence pour préparer « le monde d’après ».

Un monde où l’information redeviendra indépendante des pouvoirs de l’État et de l’argent.

Un monde où pourront se renforcer et se pérenniser toutes les formes de presse et garantissant tous les moyens d’une distribution pluraliste sur l’ensemble du territoire.

Montreuil, le 15 mai 2020

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le 15 MAI …….

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 mai 2020

*

Le 15 mai

La situation de notre usine est maintenant bien connue : pas de repreneur, on ferme !!!

Ce n’est pas la fin pour autant car vos élus avec la cgt continuent à se battre pour trouver une issue a cette catastrophe économique et écologique qu’est la fermeture pure et simple de notre site mais ça, c’est une autre histoire….

Sans autre forme de procédure, c’est donc un PSE en faveur de fermeture du site qui est en cours et avec celui-ci, la reprise des négociations.

Nous avons déjà eu, une première réunion de négociation le 06/05 qui commenctéléchargere très bien puisque grâce aux efforts des salariés, l’usine est de nouveau opérationnelle mais remise très rapidement en pause dans l’attente des réponses de notre grande direction sur nos demandes à savoir : comment on facilite les départs en retraites ? à partir de qu’elle année ?

L’accord des cotisations pour la retraite dans le congé de reclassement ? et bien entendu les primes, combien ? pour qui ? et plusieurs autres sujets dont nous pourrons débattre avec vous de vive voix car le déconfinement pourra nous donner l’occasion de faire une AG assez rapidement

Quelques dates sur les prochains rendez-vous :

  • CSE Central le 18 Mai
  • Comité Technique 19 Mai
  • 2eme réunion de négociation du PSE le 20 Mai

Assemblée générale le 20 mai : on vous propose de nous rassembler tous devant le local du CE vers 12h30 (n’hésitez pas à prendre vos masques ou toutes autres mesures que vous jugerez nécessaire pour votre sécurité)

Bien entendu d’autres dates sont déjà programmées pour l’activité et la continuité de la chapelle (CSE, audition avec le CESER, etc.…) et nous vous communiquerons tout cela pendant l’AG.

Nous ne sommes pas contre une reprise de l’activité à la chapelle, on ne se bat que pour ça depuis plusieurs mois (voir même des années) mais pas dans n’importe quelles conditions ni à n’importe quel prix !!!

 

Les négociations du PSE doivent etre à la hauteur

du préjudice créé par UPM.

*

Le temps est venu pour UPM de rendre des comptes

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lettre ouverte adressée par les parlementaires communistes de Seine Maritime et le maire de Grand Couronne

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 mai 2020

lettre ouverte adressée par les parlementaires communistes de Seine Maritime et le maire de Grand Couronne

concernant la situation de l’usine Chapelle Darblay Grand Couronne.

La lettre ouverte a été communiquée à la presse. 

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Objet : Papeterie UPM Chapelle Darblay de Grand Couronne – lettre ouverte à Monsieur le Premier ministre.

Sotteville-lès-Rouen, le 12/05/2020

Monsieur le Premier ministre,

Vous connaissez la situation de la papeterie UPM Chapelle Darblay de Grand Couronne dont le propriétaire finlandais UPM, a annoncé vouloir céder le site en septembre dernier.

Au vu du passif de ce groupe qui n’a pas hésité, en 2017, à saboter l’ensemble les machines de la papeterie de Docelles (département des Vosges) qu’il avait fermé 2 ans auparavant, pour empêcher toute relance d’activité par un éventuel concurrent, il n t est pas surprenant qu’UPM France ait déclaré ne pas avoir reçu d’offre de reprise « crédible » de son site de Grand Couronne,

Cette usine moderne a déjà fait l’objet d’un PSE en 2015 suite à l’arrêt de la machine 3, toujours conservée sur le site grâce à l’intervention des salariés et de leur organisation syndicale.

Si rien n’est entrepris d l ici au 15 juin, c’est 230 suppressions d’emplois directs qui seront prononcées ainsi qu’un véritable gâchis industriel incompréhensible au regard des nombreux atouts présentés par cet établissement.

Unique en France, UPM Chapelle Darblay produit du papier journal recyclé à 100 0/0 à partir de la collecte des papiers usagés sur l’ensemble de la vallée de la Seine et au-delà. 30 0/0 de sa production est destinée au marché français laquelle représente 50 0/0 de la consommation française de papier journal. Le reste de la production est destiné au marché européen participant ainsi positivement à la balance commerciale de notre pays.

L’usine est idéalement située en bord de Seine ce qui permet son approvisionnement par voie fluviale et dispose d’une chaudière biomasse alimentant l’usine et dont le surplus de production d’électricité est revendu dans le cadre d’un dispositif d’obligation de rachat fixé par la Commission de Régulation de l’Energie.

Mieux encore, la machine n o 3 actuellement à [‘arrêt pourrait répondre, moyennant la réalisation d f investissements, aux besoins de production de masques de protection dans le cadre de la gestion de pandémie du coronavjrus Covid 19 et participer ainsi, à plus long terrne, à notre indépendance nationale en matière de production d’équipement de protection sanitaire,

Le ministre de l’économie et des finances et le président de la région Normandie ont été sollicités à plusieurs reprises, par les représentants syndicaux et les élus locaux sans que cela n’ait permis, à ce jour, de faire évoluer positivement te dossier.

Le droit de propriété appliqué à I T appareil productif semble visiblement paralyser l’action du gouvernement et du conseil régional, qui ont, jusqu l à présent, toujours laissé les mains libres au groupe UPM pour régler Fe sort de son usine française.

Pourtant, le gouvernement affirme vouloir mobiliser des moyens dans le cadre de fa nouvelle contractualisation Plan Etat – Régions 2021 2027, pour soutenir l’économie circulaire.

Ainsi, la synthèse des contributions des ministères communiquée aux parlementaires donne pour objectif « Le soutien à la transition de l’industrie de déchet vers une industrie de ressources. Ce soutien aux unités de préparation et de production de matière première secondaire (matières premières recyclées à partir de déchets triés) et, à l’utilisation de technologies innovantes pour Vincorporation de ces matières dans la production des biens de consommation. »

Les différents projets de contrats Etat – Régions devaient initialement être finalisés avant l’été 2020 pour faire ensuite l’objet d’une validation interministérielle. La fermeture de Chapelle Darblay au même moment porterait un discrédit sérieux à ‘a démarche d’élaboration du futur CPER normand puisque les grandes lignes tenant au développement d’une économie circulaire devraient, en toute logique, sortir naturellement renforcées de la crise sanitaire.

II faut agir vite et passer outre les lourdeurs technocratiques pour sauver ce site industriel exceptionnel.

En effet, la papeterie de Grand Couronne s’inscrit déjà pleinement dans l’économie circulaire de demain promue par les pouvoirs publics et peut, moyennant des investissements supplémentaires, améliorer encore son processus de production pour le rendre toujours plus efficace.

Aussi, il convient que « Etat et la Région prennent enfin la pleine mesure des enjeux de ce dossier.

Chapelle Darblay est un acteur majeur de la filière du recyclage, le site est économiquement viable et n’est menacé de fermeture que dans le cadre d’une opération de manipulation des cours du marché.

En effet, le groupe finlandais propriétaire souhaite uniquement faire monter tes cours de ses différentes productions en réduisant les capacités de production européenne.

Les salariés de Chapelle Darblay et les élus locaux ne peuvent plus attendre.

CEtat et la Région Normandie doivent travailler de concert pour sauver l’usine en usant de tous les moyens mis à leur disposition. Dans ce sens, l’expropriation temporaire du site et de ses équipements par la puissance publique pourrait être envisagée afin de préserver « outil productif. Le groupe UPM n’a nullement l’intention de céder son usine française en état de fonctionnement à un quelconque concurrent.

L’Etat et la Région ne peuvent se résoudre è sacrifier un acteur majeur d’une filière de l’économie circulaire qu’ils devraient tôt ou tard, remettre sur pied par la suite.

Nous sollicitons donc désormais une réponse précise quant à une initiative décisive et positive de votre part auprès de l’ensemble des acteurs politiques et économiques pour sauvegarder et donner toute sa force industrielle à Chapelle Darblay à l’échelle de notre territoire régional et national.

Il est encore temps, Monsieur le Premier ministre, de faire preuve de volontarisme industriel pour sauver cet établissement ainsi que la filière bois papier.

Dans l’attente de vous lire, nous vous prions de croire, Monsieur le Premier ministre, à l’assurance de notre considération distinguée.

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Le travail a repris à Chapelle Darblay….

Posté par cgtchapelledarblayupm le 12 mai 2020

Le travail a repris à Chapelle Darblay….

Bravo les camarades ….

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La justice donne raison à la CGT

Posté par cgtchapelledarblayupm le 12 mai 2020

La santé des salariés de Renault Sandouville doit être préservée !

La justice donne raison à la CGT

Reprendre une activité sur le site de Sandouville, dans un contexte de risque de contamination des salariés par le virus Covid-19, a des conséquences importantes pour leur santé et leurs conditions de travail, sur le plan biologique mais aussi psychosocial.
*

Dans ces conditions, il était obligatoire de convoquer, en bonne et due forme, les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail (la CSSCT) et le CSE et d’associer chacun de leurs membres à l’élaboration d’une évaluation des risques (comme la loi l’impose) afin qu’ils puissent avoir suffisamment d’éléments pour donner un avis et assurer au mieux la santé des salariés.

*
La direction de Renault Sandouville n’a pas tenu compte de ses obligations légales et s’est contentée d’informer les élus des dispositions qu’elle a, elle seule, décidé de mettre en œuvre, en violation des dispositions du Code du travail mais, aussi, en violation de l’accord d’entreprise du 17 juillet 2018.

*
La CGT a donc été contrainte de saisir le tribunal judiciaire du Havre pour que le droit soit appliqué et que les mesures de reprise de l’activité permettent effectivement d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs.

*
Dans sa décision du 7 mai 2020, le juge a donné raison à la CGT. Sans être exhaustif, le jugement précise que :

  • l’évaluation des risques était insuffisante et ne garantissait pas une maîtrise satisfaisante des risques spécifiques à cette situation exceptionnelle ;
  • le CSE doit être consulté sur les équipements de protection individuelle et Renault doit organiser et dispenser à chacun des salariés une formation pratique et appropriée conforme à la réglementation générale incluant les équipements de protection individuelle.

Le tribunal a donc condamné Renault à suspendre la reprise de la production sur le site de Sandouville le temps de la régularisation de la procédure de consultation et de procéder à une évaluation des risques, à la mise en œuvre des mesures de prévention… garantissant un meilleur niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs !

*
Si la direction avait respecté ses obligations légales et la santé des salariés, il n’aurait pas été nécessaire d’en appeler au juge et la suspension provisoire de l’activité n’aurait pas eu lieu !

*
Manifestement, la direction semble persister à vouloir générer et instrumentaliser le mécontentement des salariés qui souhaitaient reprendre le travail (intérimaires et CDI) à l’encontre de la CGT, en lui faisant porter la responsabilité de futures séances travaillées le samedi ou les jours fériés… Séances supplémentaires de travail et réduction des congés d’été, qu’elle a déjà prévues d’imposer à l’avenir et qui ont été ratifiées à plusieurs reprises par voie d’accords par les syndicats CFDT, CFE-CGC et FO. Seule la CGT ne les ayant pas signés !

*
Un déchainement médiatique qui en dit long !cgt

*
À entendre ou lire les médias, le jugement rendu par le tribunal du Havre ne porterait que sur « des défauts de procédures, sur les modalités de présentation de l’ensemble des mesures de prévention… ». Et, pour d’autres, la saisine du tribunal serait « … irresponsable et infondée … Les clients risqueraient de se tourner vers la concurrence, si on ne peut plus produire ? »

*
Le jugement du tribunal porte sur des questions de procédures et d’application d’accord mais qui, en l’occurrence, n’ont pas été respectées. Et, c’est pour cela que le tribunal a considéré « … que l’évaluation des risques était insuffisante et, à tout le moins, incomplète, ne garantissant pas une maîtrise satisfaisante des risques spécifiques à cette situation exceptionnelle… » C’est bien de la préservation de la santé des salariés dont il est finalement question ici et pas seulement de procédure !

*
Qu’y aurait-il « d’irresponsable » à saisir un tribunal dont la fonction est précisément de juger et de dire le droit. N’est-ce pas le b.a.-ba du syndicalisme que de défendre l’intérêt des salariés et faire respecter les droits qui s’imposent à une direction d’entreprise ! Ou devrions nous admettre que les directions d’entreprise puissent se soustraire à la loi, à leurs propres accords d’entreprise au nom de considérations exclusivement économiques ?

*
Dans ces conditions, « le dialogue social » est synonyme d’allégeance aux thèses libérales selon lesquelles le marché pour le marché de toutes les activités humaines est un dogme indiscutable, quand bien même, il met en péril la planète et les conditions de vie de ses populations.

*
De la même manière, s’il ne faut plus saisir les tribunaux parce qu’ils peuvent faire suspendre une activité qui elle-même peut faire perdre des clients, alors il faut supprimer le droit des syndicats à saisir les tribunaux, le droit des salariés à faire grève et in fine, il faut alors supprimer les tribunaux eux-mêmes !

*
Depuis le début de la pandémie, nous étions malheureusement habitués aux déclarations patronales, des éditocrâtes de tous poils qui n’ont pas hésité à en appeler au sacrifice de vies d’un petit nombre, « pour éviter de mettre au chômage des milliers de gens…. » au nom de « la loi du marché ». Loi divine selon les cercles patronaux qui devrait se subsister « à la justice des hommes ».

*
Mais, force nous est de constater que ce sont des représentants d’organisations syndicales qui se sont fait les porte-paroles des thèses néolibérales pour lesquelles la vie n’est que marchandise !

*
Et ce qui serait acceptable chez Amazon (la CFDT était intervenante volontaire lors de l’audience de la Cour d’appel de Versailles) ne le serait pas chez Renault.

*
Dans l’instant, ils ont manifestement oublié leur propre raison d’être et se sont placés comme « les partenaires » d’une logique mortifère pour les droits sociaux et pour le droit à la vie en général.

*
Si le syndicalisme (et les droits des travailleurs) ne sort pas grandi par ces prises de position, la direction de Renault et le patronat en général se frottent les mains. Il est toujours temps de se ressaisir !

Montreuil, le 11 mai 2020

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Comment ce pays si riche !!!!!!!

Posté par cgtchapelledarblayupm le 9 mai 2020

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Les employeurs doivent rester responsables

Posté par cgtchapelledarblayupm le 8 mai 2020

Les employeurs doivent rester responsables

Les organisations d’employeurs (Medef, CPME) sont intervenues auprès du gouvernement afin que leur responsabilité ne soit pas engagée en cas de contamination des travailleurs sur les lieux de travail.
*

Cette demande a été relayée au Sénat où un amendement a proposé que « nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire [...], soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination. »

-Logo-cgt
La CGT ne veut pas exonérer le gouvernement

– qui mène une véritable politique criminelle en laissant travailler des millions de travailleurs sans protection dans les secteurs non essentiels

– quant à la situation où ses choix budgétaires et politiques successifs nous ont conduits.

Les pénuries de masques FFP2 – seuls véritablement protecteurs – de tests, de services hospitaliers, la déficience du  système de santé publique, font porter un poids terrible sur le monde du travail.

*
Mais, les employeurs ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités et obligations en matière de santé et de sécurité.

Le choix d’ouvrir des unités de production ou de services non essentiels relève de leur décision, alors que le confinement reste la meilleure protection dans la situation décrite. Ils sont les organisateurs du travail, prérogative qu’ils ne veulent d’ailleurs pas partager.

Les mesures de protection à mettre en place dans le travail contre la dissémination du Covid-19 sont donc de leur ressort. Toute atténuation de leur responsabilité ne pourrait conduire qu’à une application restreinte de mesures de protection des salarié.e.s.

*
La simple application, dans l’entreprise, de mesures techniques proposées par le gouvernement, variables suivant les objectifs à atteindre et sans caractère juridique (protocole national de déconfinement, fiches métier), ne peut suffire.

*
Le droit du travail affirme des principes de prévention clairs, à commencer par l’élimination du risque ou, à défaut, son évaluation et la protection des salarié.e.s. Cette évaluation doit être faite par écrit, dans le cadre du Document unique d’évaluation des risques.

La protection dans le cadre du travail doit être débattue avec les salarié.e.s exposé.e.s.

Le Comité social et économique et les CHSCT lorsqu’il y en a doivent être systématiquement intégrés dans la réflexion et la mise en œuvre des mesures de sécurité.

Pour la CGT, les exigences du Comité social et économique et des CHSCT, concernant la santé et la sécurité des travailleur.euse.s, doivent s’imposer à l’employeur.

*
Dépénaliser les infractions en matière de santé au travail serait une véritable catastrophe.

Après avoir muselé l’Inspection du Travail, cela raisonnerait comme un droit de contaminer les travailleurs sans risques judiciaires. Ce sont des forces de rappel pour inciter les employeurs à une meilleure prévention.

*
La CGT exige que l’ensemble des salariés contaminés soient reconnus en accident du travail ou maladie professionnelle et que les « employeurs délinquants » puissent être poursuivis devant les juridictions pénales.

Montreuil, le 6 mai 2020

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Message des élus CGT, uniquement pour les salariés de Chapelle Darblay.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 6 mai 2020

1ère réunion de négociation du PSE suite à l’annonce du 10 Septembre 2019 de la fermeture de notre usine.

On commence fort, les salariés en colère ont déjà démontré leur mécontentement sur place !!!

Ok, ils ont remis en route leurs installations suite à la panne électrique du   12 mars afin de démontrer et assurer que notre usine est toujours prête et en super état, pour espérer toujours  un repreneur.

Mais là, hors de question de faire plus tant qu’UPM ne répond pas à nos demandes !!!

« Pas moins que 2015 » voilà le mot d’ordre.f

Les discussions tournent essentiellement sur les conditions de départ des plus anciens, sur le montant d’une indemnité supra et de qui pourrait la toucher.

Et d’autres sujets encore !!! prochain rendez-vous le 20 mai !!

Nous attendons les prochaines annonces sur les mesures de déconfinement pour vous proposer une assemblée générale afin de discuter avec vous de tous ces sujets.

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