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Mercredi 1er juillet, les PAP CHAP vont à Paris

Posté par cgtchapelledarblayupm le 29 juin 2020

*

Mercredi 1er juillet, les PAP CHAP vont à Paris soutenir

le dossier Chapelle Darblay à Bercy.

il reste de la place dans les bus car tous les salariés et surtout tous les syndiqués

ne se sont pas encore inscrits,

dépêchez vous de le faire, le combat pour la reprise continu, on lâchera rien.

*

quand vous avez besoin de nous, vous savez nous trouver, il faut que ce soit réciproque,

on a besoin de vous ,  on a besoin d’être nombreux devant le ministère

de l’économie, alors inscrivez vous, rendez vous mercredi à 8h30 pour un départ à 9h.

OIP

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MERCI, la lutte continue ….

Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 juin 2020

*DSC_3951

MERCI pour cette belle journée de lutte, de solidarité .

*

Le combat continu jusqu’à la victoire, jusque l’arrivée de repreneurs

qui redémarreront, avec nous,  notre usine.

*

Après la convivialité d’aujourd’hui, on repart à la lutte.

*

On appelle tous les salariés

et surtout tous nos syndiqués CGT.

*

Mercredi 1er juillet on va à Paris, devant Bercy, devant le

ministère de Mr Bruno Lemaire.

*

Départ  en bus du parking Chapelle Darblay à 9h00,

retour pour 17h00.

*

pour ceux qui ne se sont pas encore inscrits,

faites le auprès de Cyril, julien ou David.

*

Vous savez pouvoir compter sur nous, et nous on compte sur vous ! 

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Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Cette nuit j’ai rêvé de la Chapelle Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 juin 2020

*

Cette nuit j’ai rêvé de la Chapelle Darblay

Cette nuit j’ai fait un rêve .. J’ai rêvé que l’usine de recyclage de papier de la Chapelle Darblay qui était détenue par un Groupe Finlandais dénommé U.P.M. redémarrait son activité en Société Coopérative.

Cette nuit j’ai fait un rêve ..

J’ai rêvé que l’usine de recyclage de papier de la Chapelle Darblay qui était détenue par un Groupe Finlandais dénommé U.P.M.  redémarrait son activité  en Société Coopérative, réembauchait  les salariés qu’elle avait licenciés  et se remettait à produire le papier nécessaire à nos journaux , nos prospectus publicitaires , tout en recyclant nos déchets inutiles ..

J’ai rêvé que le Gouvernement était passionné par ce sujet qui permet de démontrer une réelle volonté sur le plan écologique

J’ai rêvé que la B.P.I. était là pour aider à ce redémarrage en prêtant des fonds à taux quasi nuls puisqu’elle les obtient à taux quasi nuls

J’ai rêvé que la nouvelle entité montait un Crowd Funding (appel de fonds sur internet) qui connaissait un succès sans égal .

J’ai rêvé que les clients  de la Chapelle DARBLAY se joignaient également  à cette expérience franco française sans précédent , car les produits  fabriqués les intéressaient par définition au plus haut point ..  je pense notamment à des gens comme E. Leclerc qui a besoin de sacs en papiers , de prospectus , d’emballages multiples  ou les journaux  français comme Le Figaro, les Echos , la Tribune  les magazines etc ..

J’ai rêvé que les restaurants  et les producteurs agricoles de la région  participaient  aussi  à cette société coopérative  pour apporter la restauration nécessaire aux salariés ce que qui leur permettait de récupérer un peu  d’activité après la terrible crise qu’ils venaient de subir .

J’ai rêvé que la région Normandie, comme les communes avoisinantes soutenaient cette  nouvelle entité  comme le font les Lander Allemands avec leur industrie .

J’ai rêvé que Bruno Lemaire qui a dit à la CGT être en train d’étudier le problème,   aidait à la mise en place de cette solution .. qui est à la fois une préservation de l’emploi ,  la conservation d’une entreprise indispensable à notre propre  plan environnemental,  et qui serait un exemple extraordinaire redonnant espoir à de multiples citoyens ,  des salariés , des  jeunes  ..

J’ai rêvé que la C.G.T. qui  organise à  Paris une manifestation le 1er Juillet prochain  sur ce sujet acceptait de travailler sur ce projet ..

J’ai rêvé que cette solution  était donnée en exemple  et inspirait à beaucoup d’entreprises en difficulté, l’envie de faire la même chose , en se sortant des contraintes liées à un capitalisme financier mondialisé  qui considère l’humain comme une valeur de remplacement .

J’ai rêvé que nous arrêtions de commander notre cellulose en Chine et en Russie ce qui préservait les forêts  donc l’écologie de la planète , et qui diminuait les coûts de transport et leur impact environnemental .

J’ai rêvé, je me suis réveillée .. J’ai cherché à joindre  un certain nombre de responsables pour leur faire part de mon  idée .. Je n’ai réussi à joindre personne .. je n’ai eu aucune réponse  ..   Alors j’ai pleuré .

                                                                                             Lucie Couvreur

 

La dernière usine en France de papier 100% recyclé menacée de fermeture

La papeterie de la Chapelle Darblay, près de Rouen, était la seule en France à produire du papier 100 % recyclé. Mi-juin, elle a fermé ses portes. Ses 230 salariés vont être licenciés. Mais un espoir subsiste : l’outil industriel sera préservé jusqu’en 2021, et les défenseurs de l’usine luttent ardemment pour que des repreneurs se manifestent.

  • Grand-Couronne (Seine-Maritime), reportage

« Dans un monde résolument tourné vers l’écologie, comme le dit M. Macron, comment peut-on tolérer la fermeture de la seule usine en France qui produit du papier journal avec de la fibre entièrement issue des circuits de récupération ? », s’insurge Cyril Briffault, délégué syndical CGT de l’usine UPM Chapelle Darblay de Grand-Couronne, près de Rouen (Seine-Maritime).

À l’intérieur de la papeterie, née en 1927, le silence des rouleaux figés est assourdissant. « Habituellement, l’usine vrombit. Quand elle vibre, elle vit. Là, c’est mort… », souffle Cyril Briffault, chapeau sur la tête. Le 15 juin dernier, la machine à papier de 120 mètres s’est tue, l’usine n’ayant pas trouvé de repreneur depuis sa mise en vente par le groupe finlandais UPM en septembre 2019. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a pris fin sans qu’aucun accord de reprise n’ait été trouvé. Le fabricant de cartons belge VPK Packaging s’était montré intéressé par le site mais a finalement renoncé le 20 avril, en pleine crise sanitaire. Les 230 salariés du site vont donc être licenciés dans les prochaines semaines.

Le jeudi 25 juin, les « Pap Chap » — c’est ainsi qu’ils se surnomment — étaient réunis devant leur usine, sous un soleil de plomb. « En 2015, la fermeture d’une machine à papier et le licenciement de 196 camarades nous avaient déjà mis un coup sur la tête. Là, on nous achève… », dit Jean-Marie Provost en avivant les braises d’un barbecue. Il a passé 26 ans de sa vie à l’usine de Grand-Couronne, où il travaillait comme cariste. « Je m’occupais du chargement des bobines de papier journal, les produits finis, juste avant qu’on les expédie, précise-t-il. Et maintenant, à 55 ans, comment je vais faire pour retrouver du boulot ? »

Cette nuit j'ai rêvé de la Chapelle Darblay dans CGT UPM Chapelle Darblay
Jean-Marie Provost, cariste à l’usine UPM de Grande-Couronne

Ces jours-ci, « les salariés viennent un par un pour vider leur placard, repartent avec un sac sous le bras et des dizaines d’années de souvenirs, raconte Cyril Briffault. Ils passent par le local syndical les yeux mouillés, la gorge nouée. Cette entreprise, c’est une grande part de nos vies… »

Une grande banderole « Sauver la Chapelle Darblay, un geste simple pour l’environnement » a été déployée sur la façade de l’usine. « L’enjeu, ce n’est pas juste nos emplois : on rendait un fier service à la société en donnant une seconde vie à des papiers usagés », affirme Nicolas Binet, opérateur de maintenance pour qui « en fermant la Chapelle Darblay, UPM prive la France d’un maillon essentiel du recyclage ».

 dans CGT UPM Chapelle Darblay
Nicolas Binet, opérateur de maintenance à l’usine UPM la Chapelle Darblay

Et pour cause : la papeterie de Grand-Couronne était l’un des deux seuls débouchés français (avec la papeterie Norske Skog de Golbey, dans les Vosges) pour désencrer les vieux papiers — les journaux, les magazines, les brochures et les imprimés publicitaires. La matière première de l’usine était constituée à 100 % de papiers issus des collectes sélectives d’Île-de-France et d’un large secteur Grand Ouest. En 2019, le site en a traité 350.000 tonnes, et dispose d’une capacité de recyclage de 480.000 tonnes par an, correspondant aux déchets papiers triés par 24 millions d’habitants.

Cette matière première servait à produire, chaque année, 250.000 tonnes de papier journal 100 % recyclé. « Le site est un exemple : on arrivait à valoriser les déchets des Français, qui nous arrivaient en balles ou en vrac, le tout en produisant notre propre énergie avec notre chaudière à biomasse, et en nettoyant l’eau qu’on utilisait avec notre propre station d’épuration », résume Cyril Briffault. Si une partie des bobines ainsi fabriquées permettait d’alimenter la presse française, « malheureusement UPM les destinait principalement au grand export, tandis que les journaux français privilégient l’achat de papier canadien, brésilien, russe… Mais avec la volonté de renouer avec les circuits courts, ça pourrait changer, et on serait capables de faire du 100 % français ! » dit Arnaud Dauxerre, représentant sans étiquette du collège cadres au comité social et économique (CSE).


Arnaud Dauxerre, représentant sans étiquette du collège cadres au comité social et économique (CSE)

Pour Jean-Luc Léger, président du Conseil économique, social et environnemental régional de Normandie (Ceser), la perte de la Chapelle Darblay va « fragiliser les centres de tri ». Les collectivités territoriales « seront en difficulté pour trouver des repreneurs de déchets papier carton triés » et « cela nous expose à un risque d’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour les usagers »a-t-il regretté lors de la dernière assemblée plénière du Ceser, le 18 juin dernier.

« On saccage toute possibilité de développer une économie circulaire vertueuse en France »

« Les professionnels disent que sans la Chapelle, ils vont être obligés d’exporter, de brûler ou d’enfouir le papier », tempête Julien Sénécal, secrétaire CGT au CSE et « enfant de la Chapelle », puisque son père était aussi salarié de l’usine. En la fermant, « on saccage toute possibilité de développer une économie circulaire vertueuse en France », insiste Arnaud Dauxerre. Patrice Dupray, maire communiste de Grand-Couronne et président du syndicat mixte d’élimination des déchets de l’arrondissement de Rouen (Smédar), dénonce « une hérésie »« Désormais, tous les papiers de l’agglomération seront envoyés dans les Vosges, et ne seront pas aussi bien valorisés… » déplore-t-il.


Balles de déchets papier reçues à l’usine UPM de Grand-Couronne

La direction d’UPM, contactée par Reporterre, justifie la fermeture de l’usine par « la baisse structurelle de la vente de journaux et de magazines » : « Depuis de nombreuses années, la consommation de journaux papiers s’effondre, explique l’entreprise finlandaise, par la voix d’un professionnel de la communication. D’autant que depuis 2018 le marché est sous tension, la Chine ayant cessé d’acheter les vieux papiers européens. Si le marché était resté stable, on n’aurait pas mis l’usine en vente, mais les volumes ont encore baissé de 10 % en 2019, au profit de la digitalisation. »

Pour les défenseurs de la Chapelle, un espoir subsiste : la CGT a conditionné son feu vert sur le PSE au maintien en l’état de l’outil industriel – le site, la maintenance et les machines – jusqu’en juin 2021. Le temps, pour la commission de réindustrialisation — composée de l’ensemble des filières de recyclage papier carton et énergie, de la région et des services de l’État — d’imaginer une solution de recours. « C’est une première bataille gagnée pour l’avenir du site », se réjouit Cyril Briffault. « Nous ne pouvions pas laisser UPM envoyer l’outil à la casse sans avoir tout exploré ! dit Arnaud Dauxerre. Imaginez détruire, mettre à la ferraille de tels investissements structurants de la filière de recyclage, c’est juste inaudible pour le citoyen. »

C’est pourtant déjà arrivé. C’était en France, avant l’été 2017. La direction d’UPM avait donné l’ordre de saboter les machines installées dans son usine de Docelles, dans les Vosges, à l’arrêt depuis 2014. Les uns après les autres, les cylindres de métal utilisés pour transformer la pâte en papier avaient été percés. « Bien sûr que cette histoire trotte dans nos têtes, nous ne faisons confiance à personne », dit Cyril Briffault. « Ces équipements allaient être vendus aux enchères pour leur ferraille, nous les avons rendus inopérants afin qu’ils ne se retrouvent pas au marché noir, qu’ils ne puissent pas être démontés et reconstruits ailleurs, précise à Reporterre la direction d’UPM. Si nous avions fermé l’usine, c’était pour réduire les surcapacités. Pas pour les retrouver ailleurs. »


Cyril Briffault et sa famille, lors du rassemblement du jeudi 25 juin devant l’usine UPM de Grand-Couronne

En tout cas, le maintien provisoire de l’outil industriel de Grand-Couronne « laisse la possibilité à plusieurs acteurs du recyclage de se positionner sur le site pour en faire un écopôle industriel du recyclage, avec la fabrication de papier journal, mais aussi de pâte recyclée, pour des applications dans l’emballage, l’essuie-tout ou encore les boîtes à œufs, imagine Arnaud Dauxerre. En ce moment, on parle beaucoup d’isolation thermique : on pourrait aussi produire des grandes quantités de ouate de cellulose [un matériau de construction isolant très prisé en écoconstruction]. L’écrin est prêt ! »

Du côté d’UPM, qui s’est engagé à assurer la maintenance et le gardiennage de l’usine jusqu’à juin 2021, la direction assure avoir déjà contacté plus de 230 sociétés durant les neuf derniers mois : « En vain… Malheureusement, il ne faut pas penser que le simple fait de passer en phase de revitalisation va créer une solution de réindustrialisation. Mais si des repreneurs crédibles sont intéressés, nous les accueillerons bien », promet-elle. Arnaud Dauxerre en doute : « Le groupe UPM n’a pas intérêt à ce que sa machine à papier redémarre, au risque qu’un concurrent puisse profiter de la capacité de production de cette machine. C’est pourquoi l’État doit faire pression pour forcer UPM à lâcher le site et à ne pas le ferrailler. »


« Sauver la Chapelle Darblay… Un geste simple pour l’environnement ! »

Plusieurs élus locaux se sont mobilisés pour tenter de sauver la papeterie, sommant le gouvernement de peser de tout son poids pour sauver ce fleuron hexagonal. « Où va être recyclé ce papier collecté par des dizaines d’agglomérations ? Toutes ne vont pas pouvoir trouver des accords avec le dernier site restant. Au final, il sera moins valorisé ou tout simplement incinéré ou enterré. Est-ce cela le nouveau monde de l’après confinement ? » a écrit l’élu socialiste Nicolas Mayer-Rossignol, dans un courrier adressé au Premier ministre Édouard Philippe. Le 12 mai, les parlementaires communistes de Seine-Maritime ont proposé à l’État « l’expropriation temporaire du site et de ses équipements », afin de « préserver l’outil productif » pour empêcher UPM de sacrifier son usine française par peur de la laisser à un concurrent.

Le 10 juin, au micro de France Bleu Normandie, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a dit penser « que nous pouvons retrouver une solution de reprise pour la Chapelle Darblay » : « Ce site a des atouts, ses atouts sont réels, donc il ne faut pas baisser les bras. On va reprendre, évidemment on a perdu quatre mois à cause de la crise du coronavirus, les perspectives de plan de charge ne sont pas les mêmes après la crise qu’avant, c’est évidement plus compliqué, je ne le cache pas, mais une reprise est possible et nous continuons à y travailler. »

Le 1er juillet, les « Pap Chap » vont tenter de faire pression pour que le gouvernement agisse. Cyril Briffault les a appelés à « redécorer Bercy [le siège du ministère de l’économie et des finances] pour leur montrer à quoi va ressembler leur ville [Paris] sans la Chapelle Darblay pour traiter leurs déchets ».

Les salariés avaient occupé l’usine pendant trois mois dans les années 1980

Dans les années 1980, déjà, la papeterie avait lutté pour sa survie. Ses salariés avaient occupé l’usine pendant trois mois, continué à faire tourner la machine et livré directement le papier dans les imprimeries parisiennes. La direction d’alors avait renoncé à la fermeture et fait moderniser l’usine, où a ensuite été inventé le procédé de désencrage et de recyclage des journaux.

« On a derrière nous 90 ans d’histoire et de luttes : on veut que la Chapelle Darblay fête ses 100 ans en 2027 ! » tonne Julien Sénécal dans le micro grésillant. Derrière lui, l’usine est muette, mais encore entière. Combien de temps encore ?


Les « Pap Chap » s’inscrivent à l’action du 1er juillet, visant le ministère de l’économie et des finances

À Grand-Couronne, les salariés de Chapelle Darblay

réunis pour un moment fraternel

Social. Malgré la fermeture annoncée de Chapelle Darblay, les salariés

de la papeterie se sont réuni sur site jeudi 25 juin 2020.

Ils veulent croire encore à son avenir.

Les salariés de la papeterie rassemblés devant l’usine de Grand-Couronne. (Photo Paris-Normandie)
Jeudi 25 juin 2020 à midi, le syndicat CGT de la papeterie Chapelle Darblay à Grand-Couronne avait organisé une grande réunion de famille, la famille des « Pap Chaps » : « Pour que les gars ne partent pas seul chacun de leur côté après avoir vidé leur casier de vestiaire ! », justifie Cyril Brifault, coorganisateur avec tous le membres du comité d’entreprise de cette journée qu’il n’envisage pas comme une fin : « On est là, ensemble, pour se voir et discuter, parler d’avenir en commun ici même ! »

« Le combat continue et l’espoir demeure »

Car si les 218 lettres de licenciement vont bientôt parvenir à leurs destinataires, le site, lui bénéficie d’un sursis d’une année. Pascal Morel, secrétaire général de l’union départementale CGT, l’entend bien ainsi : « Ce n’est pas fini ! le combat continue et l’espoir demeure ! Dès le 1er juillet, on va à Paris manifester et une délégation sera reçue à Bercy afin d’expliquer au ministre de l’Éconcomie et des Finances le gâchis social, environnemental et industriel ! »

De fait, l’arrêt complet de l’usine impacte 25 millions d’habitants concernés par le tri sélectif du papier et son recyclage. Papier pour l’instant enfoui, incinéré ou expédié dans un site similaire dans les Vosges, ajoutant à l’impact carbone.

« Votre combat est juste »

Mais ce jeudi midi dans une usine en sommeil, le dernier îlot de vie qui accueille près de deux personnes reste le comité d’entreprise et ses alentours, où les unions locales CGT de l’agglomération, mélangées aux élus communistes locaux ou nationaux, sont venues partager cet instant particulier : « Pas festif mais fraternel ! UPM a volé nos emplois, mais il ne prendra jamais notre conviction de sauver l’usine, car Chapelle Darblay c’est nous ! », scande à la tribune Julien Sénécal, secrétaire CGT du CE. Ce à quoi répond en écho Patrice Dupray, soutien de la première heure en tant que maire de Grand-Couronne : « Votre combat est juste ! Applaudissez-vous ! » Car l’espoir demeure, des repreneurs tournent autour du site, ce qui fait dire à Cyril Briffault en guise de conclusion : « Aujourd’hui, ce n’est pas un enterrement ! » 

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Message aux salariés es pouvant faire valoir leur retraite carrière longue.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 juin 2020

*

 

Message destiné aux salariés(es) pouvant faire valoir leur retraite carrière longue. surtout celles et ceux nés en 1962 1963 mais aussi 1960 et 1961:

 

Il est très important pour toutes celles et ceux qui ont rempli ou vont remplir leur attestation provisoire de demande de carrière longue, de transmettre à la CARSAT une photocopie de votre livret de famille ou carte identité pour les célibataires. 

 

De même, les personnes qui auraient encore besoin d’aide, d’infos, surtout pour celles et ceux dont la carrière est incomplète, nous proposons de tenir une permanence ce lundi matin de 8h30 à 12h00.

 

venez avec vos papiers( bulletins de salaires, attestations de chômage, état signalétique des services pour le service militaire, etc.)

 

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CHAPELLE C’EST L’USINE DE DEMAIN !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 26 juin 2020

cgt

 

logo cgt

 

 

 

 

*

Mobilisés depuis des mois pour combattre la fermeture de l’usine papetière de la Chapelle Darblay en Seine Maritime, les travailleurs et travailleuses avec la CGT restent plus que jamais déterminés pour le maintien du site et des emplois.

Même si le PSE est engagé faute de repreneur, pas question de voir plus de 90 ans de savoirs et savoirs faire, mis au panier et 217 salariés licenciés.

CHAPELLE C’EST L’USINE DE DEMAIN !

Son avenir porte des enjeux économiques, sociaux et environnementaux essentiels.

La fermer est un non-sens, en totale contradiction avec les discours gouvernementaux de l’impérieuse urgence écologique.

UPM ne veut plus de Chapelle ? On va s’en occuper ! Le syndicat CGT a obtenu le maintien du site pendant un an et on a des projets industriels pour son avenir.

Tous les pouvoirs politiques disent La Chapelle doit vivre. Il est grand temps de passer de la parole aux actes !

C’est ce que réaffirmeront les « pap chap » avec la CGT, venez nous rejoindre :

le 1er juillet

bnrassemblement à partir de 11h00

Ministère de l’économie et des finances

Bercy PARIS

Sauvez La Chapelle Darblay,

un geste simple pour l’environnement !

Tous concernés !

Tous solidaires !

départ en bus à 9h00  du parking de la Chapelle

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MERCI à Philippe Martinez et toute la CGT

Posté par cgtchapelledarblayupm le 25 juin 2020

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Message aux salariés chapelle pouvant faire valoir leur retraite carrière longue

Posté par cgtchapelledarblayupm le 25 juin 2020

Message aux salariés chapelle pouvant faire valoir leur retraite carrière longue 

à toutes celles et ceux qui n’ont pas pu se déplacer à la réunion de ce mercredi à l’usine avec la Carsat, veuillez contacter Mme Bérangère KIPP assistante RH pour demander à remplir votre attestation provisoire carrière longue qui sera étudié en urgence par la Carsat, dépêchez vous,

on a peu de temps c’est urgent et c’est pour vous 

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jeudi 25 juin pour qu’une fois encore nous soyons tous ensemble !!!

Posté par cgtchapelledarblayupm le 23 juin 2020

Annotation 2020-01-12 124512

L’assemblée

 

La CGT Chapelle Darblay organise un grand barbecue le jeudi 25 juin pour qu’une fois encore

nous soyons tous ensemble !!!

 

L’occasion de tous se voir, échanger et partager de meilleurs moments que le simple fait de vider

son placard ou de venir calculer ou s’informer sur la fermeture.

 

Une occasion de vous parler de l’avenir, de la volonté de sauver la Chapelle, et aussi de partager

des projets, des envies… tout simplement !!!

 

Alors rendez-vous sur le parking du CE, on ouvrira quelques grilles pour faire un peu de place

et pourquoi pas exposer peut-être quelques bobines, du vrac, etc … histoire de montrer à nos enfants

et conjoints encore une fois le boulot à la Chapelle.

 

On vous attend jeudi 25 juin à partir de 11H

Dessin affiche chapelle darblay 001[6562]

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Un an de sursis pour l’outil industriel de Chapelle Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 juin 2020

*

Un an de sursis pour l’outil industriel de Chapelle Darblay

Par Claire Garnier  Publié le 18 juin 2020 à 9h30

Le site ne sera pas démantelé avant juin 2021. La CGT a conditionné son feu vert sur le PSE (230 salariés licenciés) au maintien en l’état de l’outil industriel pendant un an.

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La machine à papier de l’usine UPM Chapelle Darblay de Grand-Couronne près de Rouen (Seine-Maritime) s’est arrêtée, signant la fin de la production de papier journal en France par le groupe finlandais. (Andrew Wheeler/Bloomberg News)

Les rouleaux se sont tus. La machine à papier de l’usine UPM Chapelle Darblay de Grand-Couronne près de Rouen (Seine-Maritime) s’est arrêtée, signant la fin de la production de papier journal en France par le groupe finlandais. Le monstre de 120 mètres de long, seul en France à fabriquer du papier 100 % recyclé, n’a pas trouvé repreneur depuis la mise en vente de l’usine par UPM en septembre 2019, le cartonnier VPK ayant jeté l’éponge . Mais les salariés ont obtenu un sursis lundi 15 juin en CSE central pour l’outil industriel.

« Nous avons conditionné notre signature de l’accord majoritaire sur le PSE (230 salariés licenciés) au maintien en l’état de l’outil industriel pendant un an, pour qu’il soit prêt à redémarrer, explique Cyril Briffault, le délégué syndical CGT de Chapelle Darblay. C’est une première bataille de gagnée pour l’avenir du site ». « Le site ne sera pas démantelé avant juin 2021 », confirme de son côté Daniel Schwab, vice-président en charge des ressources humaines de la branche papier d’UPM, l’industriel s’engageant à assurer la maintenance et le gardiennage de l’usine jusqu’à juin 2021. 

Capacité de recyclage

« Il ne faut pas envoyer l’outil à la casse sans avoir tout exploré ! », s’enthousiasme Arnaud Dauxerre, représentant sans étiquette du collège cadres au CSE, selon lequel « les représentants des salariés veulent donner toutes les chances à la production de papier pour ondulé (emballage) porté par l’industriel belge VPK », au cas où celui-ci changerait d’avis.

Le maintien de l’outil industriel « laisse aussi la possibilité à un acteur du recyclage de se positionner sur la fabrication de pâte recyclée, pour des applications dans l’emballage, l’essuie-tout, la ouate pour isolation, ou encore la cellulose moulée » (type boîte à oeufs), estime Arnaud Dauxerre, en pointant le risque de « condamner 40 % de la capacité de recyclage française de vieux papiers ». L’usine disposant d’une capacité de recyclage de 450.000 tonnes (avec trois unités de désencrage), elle répond, selon ses calculs, aux besoins de recyclage papier de 30 millions d’habitants.

Marché sous tension

« Pendant ces 9 derniers mois, nous avons contacté plus de 230 sociétés. Il ne faut pas penser que le simple fait de passer en phase de revitalisation va créer une solution de réindustrialisation, tempère Daniel Schwab. Mais si des repreneurs crédibles sont intéressés par les actifs industriels, ils seront bien accueillis ». 

Une chose est sûre : le maintien d’une activité de production industrielle, avec par exemple VPK, serait « plus pourvoyeuse d’emplois » (120 environ) que le maintien d’une seule activité de tri et recyclage qui n’occuperait que 60 salariés, estime le dirigeant. Sur l’avenir du recyclage, il estime que la question « n’est pas de recycler et de fabriquer de la pâte recyclée » mais « d’avoir des débouchés viables avec un modèle économique sur la durée ». D’autant que depuis 2018 le marché est sous tension, la Chine ayant cessé d’acheter les vieux papiers européens.

Arnaud Dauxerre est prêt à une campagne de lobbying pour que Citeo, l’organisme qui anime le recyclage de la filière emballage, réalise un audit sur les conditions économiques du recyclage des vieux papiers

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Soutien des camarades du Grand Port Maritime de Rouen GPMR

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 juin 2020

Annotation 2020-06-22 163859

Le 16 juin 2020,

Mesdames, Messieurs,

Dans un contexte de crise sanitaire très difficile et après avoir connu la disparition et le démantèlement de la raffinerie PETROPLUS de Petit Couronne, avec des conséquences néfastes sur ses trafics et son économie, voilà que le Port de Rouen est de nouveau confronté à la fin programmée d’un fleuron industriel implanté sur son territoire, à savoir la papeterie UPM Chapelle Darblay.

Cette industrie de pointe dont les atouts non négligeables ont été maintes fois soulignés, connait une crise sans précédent dans un contexte économique mondial hyper concurrentiel. Elle a su au fil du temps s’adapté aux exigences environnementales, mais ne peut lutter contre le fléau de la délocalisation industrielle qui s’est accentué dans notre pays au fil des décennies. Ce recul industriel peut se mesurer par un chiffre qui parle de lui-même : dans les années soixante l’industrie en France représentait quelques 36 % du PIB, alors qu’en 2020 c’est à peine 12 % (Source INSEE). Tout cela se fait au nom de la rentabilité et de la finance, pour au final, voir les dividendes versés aux actionnaires s’envoler et à contrario constater la disparition hémorragique d’emplois qualifiés. Comment ne pas s’inquiéter devant la fin de l’industrie en France, secteur essentiel au commerce et donc aux ports français.

Pour UPM Chapelle Darblay, on ne peut que constater cet immense gâchis pour lequel des millions d’euros d’argent public ont été injectés, afin de mettre cette industrie, à un niveau d’excellence environnementale. Comment ne pas mettre en doute les déclarations du Président de la République qui met en avant sa volonté de surmonter le choc actuel dû à la pandémie, en affirmant qu’il faut relocaliser certains sites industriels et voir dans le même temps disparaitre UPM Chapelle Darblay ?

Le tissu industriel de la vallée de la Seine qui fait la richesse de notre économie et qui participe à l’essor du port de Rouen disparait peu à peu, laissant ici ou là, des friches convoitées par l’appétit féroce d’aménageurs fonciers qui se moquent éperdument des conséquences sur l’emploi portuaire.

Comment ne pas s’insurger aussi contre la fermeture des centrales à charbon qui génère également de l’activité portuaire alors qu’au niveau Européen certains pays et non des moindres réouvrent ces mêmes centrales et exploitent de nouveau des gisements ? Nous ne pouvons plus entendre ces discours contradictoires sur l’écologie et la nécessité de diminuer l’empreinte carbone alors qu’on sacrifie au nom de cette théorie des centaines d’emplois portuaires.

Un port pour vivre et se développer doit s’appuyer sur un secteur industriel de qualité. L’industrie est l’ADN des ports, s’en séparer c’est mettre fin à notre activité et supprimer des emplois. Les Ports ont subi de nombreuses réformes destinées soi-disant à redonner un élan économique et à créer des milliers d’emplois. Le constat est sans appel au fil du temps les emplois disparaissent et l’activité du port de Rouen qui s’appuie sur notamment la pétrochimie est appelée semble-t-il à fortement diminuer.

Les pouvoirs publics et tous les acteurs de l’économie portuaire doivent réagir fortement pour sauver nos activités et faire en sorte de stopper la casse de nos emplois. Cela passe par le sauvetage de la papeterie UPM Chapelle Darblay.

Voilà pourquoi, à l’image de ce qui s’est pratiqué en 2012 dans le département de l’Eure, pour sauver une papeterie industrielle et ses emplois, la CGT du GPMR demande aux représentants de l’Etat, de la Région et aux collectivités territoriales d’unir leur force pour provisoirement racheter UPM Chapelle Darblay.

En s’engageant à racheter le site dans son ensemble l’Etat, la Région et les collectivités territoriales offriraient une solution qui permettrait de pérenniser l’activité industrielle existante et à terme, de relancer cette activité papetière, de sauvegarder les emplois et de redynamiser une industrie implantée sur le territoire portuaire.

En reprenant provisoirement cette activité, les « dirigeants politiques » démontreraient qu’il est possible d’agir pour sauvegarder les perspectives industrielles et les emplois d’un territoire et que le renoncement n’est pas une solution.

Cela serait la démonstration éclatante, face aux populations de nos territoires, que les instances étatiques et les collectivités territoriales de proximité s’impliquent totalement pour la sauvegarde de l’industrie française.

La CGT du Grand Port Maritime de Rouen rappelle à l’ensemble des membres de ses instances de gouvernance qu’il s’agit de préserver plus de 230 emplois, de garantir le rôle essentiel que tient cet établissement dans la filière recyclage et sauvegarder la filière française bois / papier.

Merci pour votre attention.

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