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une « catastrophe » pour le centre de tri

Posté par cgtchapelledarblayupm le 7 juin 2020

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Fermeture de la Chapelle-Darblay :

une « catastrophe » pour le centre de tri

de l’agglo de Rouen

Avec la fermeture annoncée de la Chapelle-Darblay de Grand-Couronne, le centre de tri du Smedar s’est adapté et a dû trouver des repreneurs, pour recycler les déchets papiers.

La fermeture annoncée de la Chapelle-Darblay est un coup dur pour les 230 salariés. Mais aussi, pour le Smedar. Car le centre de tri de l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime) a été pendant des années un partenaire privilégié du papetier, propriété du groupe finlandais UPM, afin d’acheminer et recycler les déchets papiers, sur le site de Grand-Couronne, qui produit 250 000 tonnes de papier recyclé par an.

La fermeture définitive de l’usine, annoncée pour le 15 juin 2020 – dénoncée par plusieurs élus de Normandie qui en ont appelé au gouvernement – met en difficulté un grand nombre de collectivités de l’ouest de la France, pour trouver un repreneur. 

Du papier envoyé dans les Vosges et… à l’étranger

Depuis l’annonce de la possible fermeture de la Chapelle-Darblay courant septembre 2019, Karine Bruyant, directrice du développement, de la coopération et de l’innovation au Smedar, a entamé de nombreuses recherches pour trouver des repreneurs. « Dès que nous avons été mis au courant de la situation de la Chapelle-Darblay, nous avons commencé à frapper à d’autres portes. Il a fallu réagir très vite. Nous avons finalement trouvé un repreneur à Golbey dans les Vosges », précise-t-elle. télécharger

Ce repreneur, Norske Skog Golbey, détient un site situé à plus de 500 kilomètres de Grand-Couronne. Malgré cette distance, le Smedar a dû faire avec « car il n’y a pas beaucoup de papetiers en France et la seule qui existe se trouve dans les Vosges, ou alors c’est hors de France et le bilan environnemental se dégrade automatiquement ».

En temps normal, deux à trois semi-remorques transitaient entre la Chapelle-Darblay et le Smedar pour le recyclage du papier. L’organisation du Smedar devra être repensé mais la directrice envisage d’ores et déjà une hausse de l’empreinte carbone, « alors que c’est un sujet sur lequel nous essayons de faire attention », affirme-t-elle.

Un partenariat a également été passé avec une autre entreprise, GDE Recyclage, qui ne possède aucun site de recyclage mais négocie le prix du papier pour le revendre à des usines, en fonction des cours du marché. Le papier peut donc être revendu en Europe, mais aussi à l’étranger. 

Pour le Smedar : une perte annuelle de « 500 000 euros »

Pour l’année 2020, le Smedar a fait ses calculs. Et ils ne sont pas bons. Avec la fermeture du site de Grand-Couronne, la perte annuelle pour le centre de tri est estimée de « 300 000 euros au minimum, voire jusqu’à 5000 000 euros ». Tout d’abord car Norske Skog Golbey reprend la tonne de déchets à un prix beaucoup moins élevé que la Chapelle-Darblay. Pour Karine Bruyant, clairement, c’est « une vraie perte financière » : 

Nous avions un bon contrat avec la Chapelle, avec un prix fixe. Mais le cours du papier depuis des mois voire des années diminue. Le prix a baissé, ce qui fait que toutes les usines revoient le coût de reprise à la baisse pour suivre le cours des matériaux. Nous sommes en période de crise et cela n’a rien à voir avec le Covid-19. 

Des fonds devront également être injectés afin de procéder à une nouvelle phase de travaux au sein du Smedar, pour repenser la logistique et optimiser le process. Des « milliers d’euros », voire des « centaines de milliers d’euros », devraient être déboursés. « Actuellement, nous ne mettons pas assez de papier dans un semi-remorque pour que cela soit rentable au niveau du transport. Il va falloir changer cette partie du process pour faire des chargements plus importants, pour peut-être les compacter, les mettre en balles », explique la directrice du développement.

Augmentation de la taxe des ordures ménagères ?

Mais au final, avec tous ces imprévus, qui paiera ? Le contribuable devra-t-il mettre la main à la poche pour permettre au centre de tri de recycler les déchets ? La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), même si elle est fixée par la Métropole Rouen Normandie, ne devrait pas augmenter.

L’objectif n’est pas ça, car le Smedar fait payer chaque type de déchet à un tarif différent. Aujourd’hui les déchets recyclables sont à zéro euro. On ne fait rien payer pour le traitement et notre objectif est de maintenir ce zéro euro à la tonne, signale Karine Bruyant.

Reste que, selon elle, même si le Smedar souhaite qu’il y ait le moins de répercussions possibles pour les foyers dans les prochains mois, et que cette question n’est pas à l’ordre du jour, « rien n’est garanti ».

 

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

 

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