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Un an de sursis pour l’outil industriel de Chapelle Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 juin 2020

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Un an de sursis pour l’outil industriel de Chapelle Darblay

Par Claire Garnier  Publié le 18 juin 2020 à 9h30

Le site ne sera pas démantelé avant juin 2021. La CGT a conditionné son feu vert sur le PSE (230 salariés licenciés) au maintien en l’état de l’outil industriel pendant un an.

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La machine à papier de l’usine UPM Chapelle Darblay de Grand-Couronne près de Rouen (Seine-Maritime) s’est arrêtée, signant la fin de la production de papier journal en France par le groupe finlandais. (Andrew Wheeler/Bloomberg News)

Les rouleaux se sont tus. La machine à papier de l’usine UPM Chapelle Darblay de Grand-Couronne près de Rouen (Seine-Maritime) s’est arrêtée, signant la fin de la production de papier journal en France par le groupe finlandais. Le monstre de 120 mètres de long, seul en France à fabriquer du papier 100 % recyclé, n’a pas trouvé repreneur depuis la mise en vente de l’usine par UPM en septembre 2019, le cartonnier VPK ayant jeté l’éponge . Mais les salariés ont obtenu un sursis lundi 15 juin en CSE central pour l’outil industriel.

« Nous avons conditionné notre signature de l’accord majoritaire sur le PSE (230 salariés licenciés) au maintien en l’état de l’outil industriel pendant un an, pour qu’il soit prêt à redémarrer, explique Cyril Briffault, le délégué syndical CGT de Chapelle Darblay. C’est une première bataille de gagnée pour l’avenir du site ». « Le site ne sera pas démantelé avant juin 2021 », confirme de son côté Daniel Schwab, vice-président en charge des ressources humaines de la branche papier d’UPM, l’industriel s’engageant à assurer la maintenance et le gardiennage de l’usine jusqu’à juin 2021. 

Capacité de recyclage

« Il ne faut pas envoyer l’outil à la casse sans avoir tout exploré ! », s’enthousiasme Arnaud Dauxerre, représentant sans étiquette du collège cadres au CSE, selon lequel « les représentants des salariés veulent donner toutes les chances à la production de papier pour ondulé (emballage) porté par l’industriel belge VPK », au cas où celui-ci changerait d’avis.

Le maintien de l’outil industriel « laisse aussi la possibilité à un acteur du recyclage de se positionner sur la fabrication de pâte recyclée, pour des applications dans l’emballage, l’essuie-tout, la ouate pour isolation, ou encore la cellulose moulée » (type boîte à oeufs), estime Arnaud Dauxerre, en pointant le risque de « condamner 40 % de la capacité de recyclage française de vieux papiers ». L’usine disposant d’une capacité de recyclage de 450.000 tonnes (avec trois unités de désencrage), elle répond, selon ses calculs, aux besoins de recyclage papier de 30 millions d’habitants.

Marché sous tension

« Pendant ces 9 derniers mois, nous avons contacté plus de 230 sociétés. Il ne faut pas penser que le simple fait de passer en phase de revitalisation va créer une solution de réindustrialisation, tempère Daniel Schwab. Mais si des repreneurs crédibles sont intéressés par les actifs industriels, ils seront bien accueillis ». 

Une chose est sûre : le maintien d’une activité de production industrielle, avec par exemple VPK, serait « plus pourvoyeuse d’emplois » (120 environ) que le maintien d’une seule activité de tri et recyclage qui n’occuperait que 60 salariés, estime le dirigeant. Sur l’avenir du recyclage, il estime que la question « n’est pas de recycler et de fabriquer de la pâte recyclée » mais « d’avoir des débouchés viables avec un modèle économique sur la durée ». D’autant que depuis 2018 le marché est sous tension, la Chine ayant cessé d’acheter les vieux papiers européens.

Arnaud Dauxerre est prêt à une campagne de lobbying pour que Citeo, l’organisme qui anime le recyclage de la filière emballage, réalise un audit sur les conditions économiques du recyclage des vieux papiers

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Soutien des camarades du Grand Port Maritime de Rouen GPMR

Posté par cgtchapelledarblayupm le 22 juin 2020

Annotation 2020-06-22 163859

Le 16 juin 2020,

Mesdames, Messieurs,

Dans un contexte de crise sanitaire très difficile et après avoir connu la disparition et le démantèlement de la raffinerie PETROPLUS de Petit Couronne, avec des conséquences néfastes sur ses trafics et son économie, voilà que le Port de Rouen est de nouveau confronté à la fin programmée d’un fleuron industriel implanté sur son territoire, à savoir la papeterie UPM Chapelle Darblay.

Cette industrie de pointe dont les atouts non négligeables ont été maintes fois soulignés, connait une crise sans précédent dans un contexte économique mondial hyper concurrentiel. Elle a su au fil du temps s’adapté aux exigences environnementales, mais ne peut lutter contre le fléau de la délocalisation industrielle qui s’est accentué dans notre pays au fil des décennies. Ce recul industriel peut se mesurer par un chiffre qui parle de lui-même : dans les années soixante l’industrie en France représentait quelques 36 % du PIB, alors qu’en 2020 c’est à peine 12 % (Source INSEE). Tout cela se fait au nom de la rentabilité et de la finance, pour au final, voir les dividendes versés aux actionnaires s’envoler et à contrario constater la disparition hémorragique d’emplois qualifiés. Comment ne pas s’inquiéter devant la fin de l’industrie en France, secteur essentiel au commerce et donc aux ports français.

Pour UPM Chapelle Darblay, on ne peut que constater cet immense gâchis pour lequel des millions d’euros d’argent public ont été injectés, afin de mettre cette industrie, à un niveau d’excellence environnementale. Comment ne pas mettre en doute les déclarations du Président de la République qui met en avant sa volonté de surmonter le choc actuel dû à la pandémie, en affirmant qu’il faut relocaliser certains sites industriels et voir dans le même temps disparaitre UPM Chapelle Darblay ?

Le tissu industriel de la vallée de la Seine qui fait la richesse de notre économie et qui participe à l’essor du port de Rouen disparait peu à peu, laissant ici ou là, des friches convoitées par l’appétit féroce d’aménageurs fonciers qui se moquent éperdument des conséquences sur l’emploi portuaire.

Comment ne pas s’insurger aussi contre la fermeture des centrales à charbon qui génère également de l’activité portuaire alors qu’au niveau Européen certains pays et non des moindres réouvrent ces mêmes centrales et exploitent de nouveau des gisements ? Nous ne pouvons plus entendre ces discours contradictoires sur l’écologie et la nécessité de diminuer l’empreinte carbone alors qu’on sacrifie au nom de cette théorie des centaines d’emplois portuaires.

Un port pour vivre et se développer doit s’appuyer sur un secteur industriel de qualité. L’industrie est l’ADN des ports, s’en séparer c’est mettre fin à notre activité et supprimer des emplois. Les Ports ont subi de nombreuses réformes destinées soi-disant à redonner un élan économique et à créer des milliers d’emplois. Le constat est sans appel au fil du temps les emplois disparaissent et l’activité du port de Rouen qui s’appuie sur notamment la pétrochimie est appelée semble-t-il à fortement diminuer.

Les pouvoirs publics et tous les acteurs de l’économie portuaire doivent réagir fortement pour sauver nos activités et faire en sorte de stopper la casse de nos emplois. Cela passe par le sauvetage de la papeterie UPM Chapelle Darblay.

Voilà pourquoi, à l’image de ce qui s’est pratiqué en 2012 dans le département de l’Eure, pour sauver une papeterie industrielle et ses emplois, la CGT du GPMR demande aux représentants de l’Etat, de la Région et aux collectivités territoriales d’unir leur force pour provisoirement racheter UPM Chapelle Darblay.

En s’engageant à racheter le site dans son ensemble l’Etat, la Région et les collectivités territoriales offriraient une solution qui permettrait de pérenniser l’activité industrielle existante et à terme, de relancer cette activité papetière, de sauvegarder les emplois et de redynamiser une industrie implantée sur le territoire portuaire.

En reprenant provisoirement cette activité, les « dirigeants politiques » démontreraient qu’il est possible d’agir pour sauvegarder les perspectives industrielles et les emplois d’un territoire et que le renoncement n’est pas une solution.

Cela serait la démonstration éclatante, face aux populations de nos territoires, que les instances étatiques et les collectivités territoriales de proximité s’impliquent totalement pour la sauvegarde de l’industrie française.

La CGT du Grand Port Maritime de Rouen rappelle à l’ensemble des membres de ses instances de gouvernance qu’il s’agit de préserver plus de 230 emplois, de garantir le rôle essentiel que tient cet établissement dans la filière recyclage et sauvegarder la filière française bois / papier.

Merci pour votre attention.

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