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Chapelle Darblay et le collectif « plus jamais ça »

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 octobre 2020

Vendredi 16 octobre, les premiers responsables des associations Greenpeace, Attac, les Amis de la Terre, Oxfam France, la Confédération paysanne, et des organisations syndicales FSU, Solidaires et de la CGT étaient présents pour soutenir le projet de redémarrage, élaboré par les salariés de la papeterie de la Chapelle Darblay.

Pour les initiateurs du collectif « Plus jamais ça », l’entreprise représente un symbole de la bataille qu’ils ont engagée, pendant le confinement lié au coronavirus, « pour que le jour d’après soit en rupture avec le désordre libéral ». Un engagement qui vise à porter de front l’urgence sociale et environnementale, l’emploi, le développement industriel et les questions d’écologie.

La Chapelle Darblay coche toutes les cases : en pointe dans le processus de recyclage et de la production de papier, l’usine, qui dégage pourtant des bénéfices, est aujourd’hui en vente et les 288 salariés qui la faisait vivre licenciés. Le groupe UPM, qui exploite plusieurs sites en Europe, a décidé de transférer l’ensemble de sa production dans une usine géante en Uruguay.

En amont de cette visite, les huit organisations du collectif Plus jamais ça ont interpellé par courrier le Premier ministre, la ministre de la Transition écologique et le ministre de l’Économie et des Finances pour les mettre face à leurs responsabilités et leur demander de joindre les promesses aux actes : empêcher les délocalisations et défendre des projets industriels qui conjuguent enjeux sociaux et environnementaux.

La Chapelle Darblay est une papeterie implantée sur le territoire rouennais depuis plus de quatre-vingt-dix ans. Pionnière dans le recyclage et l’économie circulaire, elle est la seule et dernière papeterie à fabriquer du papier journal qu’elle fournit à des groupes de presse en France et à l’international.

Symbole d’une industrie d’avenir, elle fabrique le papier journal à partir du recyclage des papiers usagés grâce à la collecte organisée auprès de plus de 200 collectivités locales (environ 350 000 tonnes par an). Sa disparition serait un non-sens économique, environnemental et social pour le secteur de la presse, privé d’un fournisseur exemplaire en France. Modèle sur un plan écologique, elle dispose d’une station d’épuration, d‘une chaudière à biomasse et a les moyens de diversifier sa production (carton d’emballage, de la ouate pour l’isolation thermique…).

UPM a bénéficié, en 2006, de l’appel d’offres gouvernemental pour construire sa chaudière et profiter du rachat d’électricité verte ainsi produite. Un rapport juteux pour UPM, qui a engrangé des millions d’aides publiques pour les réinvestir sur d’autres marchés porteurs aujourd’hui, au détriment de son site papetier français. UPM revend également ses quotas de CO2, en millions d’euros, sans scrupules et toujours au détriment de son site papetier.

Engagés dans une course contre la montre pour faire partager ce projet de redémarrage auprès des collectivités locales, du gouvernement et des décideurs, les salariés de la papeterie multiplient les initiatives et entendent bien ne pas renoncer.

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la France ne produira plus de papier 100% recyclé

Posté par cgtchapelledarblayupm le 26 octobre 2020

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UPM ferme son usine, la France ne produira plus de papier 100% recyclé

Le 22 octobre 2020 par Portail de l’IE
En fermant son usine de La Chapelle Dartblay proche de Rouen, l’entreprise finlandaise UPM enterre les capacités françaises de recyclage de papier à l’heure de la réindustrialisation et de l’écologie réfléchie. Aucun repreneur n’est pour le moment déclaré.
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Ouverte en 1928, l’usine de La Chapelle Darblay occupe une place non négligeable dans l’économie papetière française, sa chaudière biomasse est en capacité de chauffer une ville de 20 000 habitants, sa station d’épuration est dimensionnée pour 400 000 personnes, elle gère le recyclage de 24 millions d’habitants (1 200 collectivités environ) mais surtout elle est la seule unité industrielle française à savoir produire un papier issu à 100% du recyclage.

À plein régime l’usine était ainsi en capacité de prendre en charge 20% du recyclage du papier français maintenant dispatché entre un site industriel dans les Vosges et des usines allemandes. De plus elle fournissait environ 25% du papier nécessaire aux groupes de presse de l’hexagone qui vont devoir se fournir à l’international.

L’usine quasi centenaire et bénéficiaire aura connu plusieurs plans de licenciements avant d’arriver à sa fermeture en juin 2021 si aucun repreneur n’est déclaré. À l’arrêt depuis le 16 juillet 2020 elle est la propriété du groupe finlandais UPM, un des dix plus grands fabricants de papier au monde qui consentirait à céder ses actifs si une offre appropriée émerge.

Avec environ 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 30 000 salariés UPM est un poids lourd de son secteur. En France l’entreprise dispose d’une usine d’étiquette à Nancy et de l’usine de La Chapelle Darblay jusqu’à sa vente ou sa fermeture. À ses usines s’ajoute l’entreprise Rabopale, spécialisée dans le rabotage, acquise en octobre 2013 et sise à Aigrefeuille-d’Aunis (17).

Jusqu’en 2014, UPM également est propriétaire de l’entreprise Stracel productrice de papier magazine jusqu’à sa revente. Elle est enfin propriétaire, jusqu’à sa fermeture en 2014, de la plus vieille papeterie d’Europe située à Docelles et dont les machines auraient été sabotées à la demande de l’entreprise pour éviter une reprise.

La préfecture de Seine-Maritime et Business France mènent des démarches afin de trouver un repreneur.

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Chapelle-Darblay, un modèle industriel vertueux

Posté par cgtchapelledarblayupm le 23 octobre 2020

*Chapelle-Darblay, un modèle industriel vertueux*

Près de Rouen, la papeterie produisait du papier 100 % recyclé jusqu’à sa fermeture, en juin. Les salariés se mobilisent pour la poursuite et la transformation de leur activité.

On a les clés de l’usine, on est encore chez nous ! », glisse avec malice Arnaud Dauxerre, en ouvrant la porte de l’unité de désencrage de la papeterie Chapelle-Darblay, à Grand-Couronne (Seine-Maritime). Représentant du collège des cadres au CSE (comité social et économique), il ne se lasse pas de faire visiter cette « cathédrale du recyclage » et d’expliquer le circuit du papier récolté, trié, désencré, recyclé. « Avant, il faisait une chaleur quasi tropicale, et c’était très bruyant ! », raconte-t-il devant la machine qui ôtait l’encre et les impuretés des fibres de nos papiers du quotidien.
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Aujourd’hui, seuls les courants d’air, le silence de plomb et les vestiges de papier habitent les lieux. Il y a un an, le propriétaire, l’entreprise finlandaise UPM, a mis en vente l’usine qui a cessé son activité en juin dernier. « Audelà de la casse industrielle, nous assistons à la casse d’un savoir-faire. Ici, on démontait et remontait nous-mêmes lespièces des machines, des rouleaux, pour les ajuster et améliorer la qualité du papier », précise Arnaud Dauxerre, les yeux rivés sur ces énormes cylindres désormais figés. Pour le moment, aucun repreneur ne semble intéressé par ce site, mais les « Pap Chap » – surnom des salariés – ne s’avouent pas vaincus.
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Debout depuis quatre-vingt-dix ans, la papeterie était la seule à produire du papier journal 100 % recyclé en France. Elle pourrait devenir l’emblème du « jour d’après écologique et social » que les militants de plusieurs organisations tentent de forger pas à pas. Vendredi 16 octobre, des représentant·es de Greenpeace, Attac, les Amis de la Terre France, Oxfam France, la Confédération paysanne, les syndicats FSU, Solidaires et la CGT ont fait le déplacement pour soutenir les quelque 218 salarié·es, quasiment tous licencié·es.
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Ces huit organisations sont le noyau dur du collectif Plus jamais ça, lancé au printemps 2020 pour « reconstruire un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral » (1).Chapelle-Darblay, un modèle industriel vertueux dans CGT UPM Chapelle DarblayLeur objectif premier était de se concentrer sur les sujets qui les rassemblent plutôt que sur ceux qui les divisent, notamment par la rédaction de 34 mesures formant leur plan de sortie de crise du coronavirus. Le second se passera sur le terrain, avec une série de débats en 2021, en s’appuyant sur des luttes locales. « Être dans la réalité est notre rôle, et ici, nous voyons une véritable alternative concrète sociale et écologique », lance Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France. 
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Comme dans tout bastion CGTiste, Philippe Martinez a été chaleureusement applaudi. Il faut dire que le secrétaire général de la CGT est un fidèle soutien des Pap Chap, et ne perd jamais une occasion de glisser un mot sur eux dans les médias, ou à l’oreille des ministres.
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De son côté, Jean-François Julliard reconnaît qu’il est plus fréquent de voir Greenpeace en expédition sur les océans ou dans les forêts que sur un site industriel français. « Mais c’est en adéquation avec notre ligne d’action depuis quelque temps, affirme le directeur général de Greenpeace France. Notre rôle est aussi de faire pression sur les grandes entreprises pour qu’elles respectent la trajectoire de l’accord de Paris[sur le climat]. Et surtout de rappeler au gouvernement ses responsabilités et promesses sur la relocalisation industrielle, les transformations écologiques et sociales ! » Et la papeterie normande coche toutes les cases.
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Les chiffres sont impressionnants : en 2019, 350 000 tonnes de papier ont été traitées, correspondant aux déchets de 22 millions de Français habitant notamment Paris, Rouen ou Caen. Chaque année étaient produites 250 000 tonnes de papier journal 100 % recyclé. « Toutes ces matières fibreuses, ce sont le contenu de vos poubelles jaunes triées. C’est important de se mettre ça en tête, car imaginez où ça va depuis la fermeture en mars ! », glisse Cyril Briffault, délégué syndical CGT.*La technique de désencrage n’était effectuée qu’ici, et dans une autre papeterie vosgienne. L’usine se trouve littéralement à deux pas de la Seine, et l’acheminement de la matière première par voie fluviale éviterait la circulation de centaines de poids lourds. De plus, la papeterie est déjà raccordée à un chemin de fer, possède sa propre station d’épuration et une chaudière à biomasse, pour valoriser les déchets et produire de l’énergie utilisée en grande partie par l’usine. « Le site n’est pas devenu aussi vertueux d’un coup, il a fallu se battre, ajoute Cyril Briffault. Nous avons l’expertise, et je reste persuadé que nous serons le modèle industriel qui inspirera les autres ! »*Face à la colossale machine n° 6 de 120 mètres de long qui ronronne, près de 150 personnes sont présentes pour assister à la conférence sur l’avenir de l’usine. Sur les rambardes, les slogans des luttes actuelles et passées sont affichés : « 1983-2013. 100 jours de lutte, un combat victorieux ! » ;« Vallée de Seine, vallée du papier. Pour une reconquête industrielle en Normandie ». Si le temps du débat a été court, les prises de parole dévoilent colère et détermination. Et un réseau de soutiens locaux, que ce soit parmi les postiers ou les syndicalistes du Grand Port maritime de Rouen, indignés par « l’immense gâchis » que constitue l’abandon d’UPM Chapelle-Darblay : « Le tissu industriel de la vallée de la Seine disparaît peu à peu laissant des friches convoitées par l’appétit féroce d’aménageurs fonciers qui se moquent des conséquences sur l’emploi portuaire », clame un salarié du port. Sans tergiverser, il interroge également la pertinence de fermer les centrales à charbon et dénonce cette instrumentalisation de la transition écologique « devenue une donnée électoraliste » : « Nous ne pouvons plus entendre ces discours contradictoires sur l’écologie et la nécessité de diminuer l’empreinte carbone alors qu’on sacrifie au nom de cette théorie des centaines d’emplois. » Des reproches légitimes dans cette région qui a cumulé les déboires industriels : Pétroplus, Lubrizol, Chapelle-Darblay… dans CGT UPM Chapelle Darblay*Habituée à entendre cette éternelle opposition entre emplois et écologie, Cécile Duflot prend le micro pour rappeler que « le combatécologique n’est ni un choix ni une lubie »« Nous sommes convaincus que la transition écologique et offrir à tous et toutes un emploi de qualité permettant de vivre dignement nesont pas des combats opposés, objecte la présidente d’Oxfam France. Chapelle-Darblay montre qu’il est possible d’avoir une activité rentable, écologique, durable, en lien avec son territoire. Ce qui ne marche pas, c’est de pressurer cette entreprise pour toujours plus de rentabilité car c’est une logique de court terme. »

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Le collectif Plus jamais ça a confirmé sa volonté de s’engager davantage, peutêtre par des actions coups de poing. Sur le plan des idées, il faut désormais bousculer la sphère politique. « Nous avons la chance d’avoir transformé les déchets en papier 100 % recyclé dès les années 1980, ce qui a formé la conscience écologique des salariés. On était fiers de servir à quelque chose pour l’intérêt général, analyse Julien Sénécal, secrétaire CGT au CSE.
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C’est le moment de mettre les politiques face à leurs responsabilités, surtout quand ils parlent d’économie circulaire dans tous les médias ! »Sans attendre de repreneur, les salariés ont eux-mêmes réfléchi aux alternatives qu’ils pourraient développer pour ne pas pâtir de la chute de la consommation de papier à l’ère du numérique.
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Des projets d’avenir pourraient se dessiner en lien avec l’écologie : la guerre aux plastiques laisse de la place à l’emballage papier et carton, à base de papier pour carton ondulé ou de pâte à papier, et la ouate de cellulose, issue du recyclage de vieux papiers, est un bon isolant thermique.
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« En entrant à la Chapelle, on a banni un mot de notre vocabulaire : la résignation ! En 1983, les deux usines devaient fermer, les anciens se sont battus pendant 100 jours et ont gagné. Nous sommes les héritiers de cette lutte, et le carburant de cette usine ! , tonne Julien Sénécal, qui connaît bien l’histoire du lieu puisque son père était lui-même salarié. Les indemnités ne remplacent pas la sécurité de l’emploi et n’oublions pas que ce sont des hommes, des femmes, des familles touchées ! Nous voulons une reprise pour les ouvriers qui créent la richesse. » Lors des négociations du dernier plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), les délégués syndicaux ont réussi à obtenir le maintien en état de l’outil industriel jusqu’en juin 2021. Ainsi, la ventilation tourne toujours, au cas où un repreneur se manifeste ou que l’État donne enfin le coup de pouce tant espéré. Les Pap Chap restent donc sur le qui-vive, prêts à poursuivre la lutte et à reprendre du service du jour au lendemain s’il le faut.
                       par  Vanina Delmas                    Politis 22 octobre 2020                                                 
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la France perd toute capacité de recycler du papier

Posté par cgtchapelledarblayupm le 21 octobre 2020

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Avec la fermeture de l’usine de La Chapelle Darblay,

la France perd toute capacité de recycler du papier

PAR GUY PICHARD 21 OCTOBRE 2020

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L’usine de papier quasi centenaire de Grand-Couronne, en Seine-Maritime, a mis la clef sous la porte. Un non-sens alors qu’elle était la seule entreprise à produire du papier journal 100 % recyclé de France. Les salariés, soutenus notamment par des organisations écologistes, espèrent encore la sauver. Reportage.

L’ambiance était aux retrouvailles ce vendredi 16 octobre sur le parking de la papeterie de La Chapelle Darblay, dans la banlieue de Rouen. L’usine, désespérément vide depuis quelques mois, accueillait ses anciens employés – surnommés les « Pap Chap » –, des curieux, des syndicalistes des entreprises voisines, des journalistes. Ils répondaient à l’appel du collectif « Plus jamais ça » qui rassemble huit organisations syndicales et associatives : CGT, Attac France, Oxfam France, la Confédération paysanne, la FSU, Greenpeace France, Les Amis de la Terre et l’Union syndicale Solidaires.

Un mélange des genres qui pouvait étonner mais qui a vite fait sens sur l’estrade commune. « La présence de Greenpeace ici fait suite à notre volonté de proposer une transition écologique qui soit juste socialement », a notamment expliqué Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Cette usine est l’exemple des sites industriels que nous souhaitons voir fleurir sur notre territoire », a-t-il continué. Tous les représentants présents ce jour-là étaient unanimes, la papeterie de La Chapelle Darblay est viable et bénéfique pour l’environnement. Où est donc le problème ?

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Réunion publique le 16 octobre sur le site de la papeterie à l’initiative du collectif « Plus jamais ça ». © Guy Pichard

Fondée en 1928, cette usine a traversé presque un siècle de turbulences : elle a connu les bombardements de la seconde guerre mondiale, une lutte pour sa survie en 1983, un plan social de plus d’une centaine de licenciements en 2015… pour finir, en 2019, par dégager près de 16 millions d’euros de bénéfices. Toutefois, il semble qu’il en fallait davantage à son propriétaire, le géant finlandais UPM qui a déjà fermé la plus vieille usine de France en 2014, la papeterie du site de Docelles dans les Vosges.

« C’est une très belle entreprise, avec des vertus écologiques, c’est l’avenir ! »

À l’époque, les 163 salariés de l’entreprise songeaient à créer une coopérative pour reprendre l’activité mais le groupe nordique avait alors préféré saboter sa propre usine plutôt que de voir apparaître de la concurrence… Un scénario du pire qu’a voulu éviter l’unique syndicat du site de Grand-Couronne, la CGT. « Nous avons donné notre accord au Plan Sauvegarde Emploi en échange d’une sauvegarde du site jusqu’en juin 2021 », nous explique Julien Sénécal, secrétaire CGT au CSE de l’entreprise. « Si l’usine ne trouve pas repreneur d’ici juin prochain elle sera démantelée. En 1983, l’ancien propriétaire avait décidé de fermer les usines de Grand-Couronne et de Saint-Étienne-du-Rouvray et nos anciens ont lutté contre cela. Cela représentait plus de 100 jours de lutte pour sauver bon nombre d’emplois. Bien sûr que l’on y croit encore ! »

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Julien Sénécal : « Si l’usine ne trouve pas repreneur d’ici juin 2021 elle sera démantelée. » © Guy Pichard

Luc a commencé à travailler sur le site normand en 1981, l’année prochaine il aurait « fêté » ses quarante ans d’ancienneté. « L’usine est totalement à l’arrêt et comme tout le monde, j’ai reçu ma lettre de licenciement en juillet », explique-t-il. Une quinzaine de salariés seulement se trouvent encore sur le site, essentiellement pour la maintenance et l’administratif. Comme lui, ils sont plus de 200 à avoir été licenciés cet été et sans proposition pour la suite. « Il est important que quelqu’un retrouve un emploi aux jeunes ici, moi je suis bientôt à la retraite », poursuit-il. « Cette boîte doit trouver un acheteur, même pour un euro symbolique. C’est une très belle entreprise, avec des vertus écologiques, c’est l’avenir ! ».

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Luc, 39 ans d’ancienneté : « Il est important que quelqu’un retrouve un emploi aux jeunes ici, moi je suis bientôt à la retraite ». © Guy Pichard

C’est bien là une grande partie de l’ineptie de cette fermeture. La papeterie de La Chapelle Darblay est en effet pionnière dans le recyclage et l’économie circulaire, elle est ainsi la seule et dernière papeterie en France à fabriquer du papier journal à destination des groupes de presse dans l’Hexagone et à l’international. Elle fournissait environ 25 % des besoins des imprimeries françaises en papier journal. Ces dernières vont maintenant devoir s’approvisionner à l’étranger. Cette situation va totalement à contresens des discours du gouvernement au sujet de la délocalisation des entreprises et la défense des projets industriels qui conjuguent enjeux sociétaux et environnementaux…

 

« 30 % du recyclage du papier en France c’était nous ! »

Un parallèle se fait pendant la réunion publique avec l’usine de masques de protection en Bretagne, qui se réorganise en coopérative, la « Coop des masques » représentant une cinquantaine d’emplois. « De notre côté, l’idée de la coopérative a aussi été évoquée mais n’a pas abouti, UPM ne voulant clairement pas d’un concurrent », détaille Julien Sénécal. « Il y a quelques jours, un comité technique de la commission industrielle s’est déroulé à Rouen et ils ont relancé Business France et l’agence Développement Normandie avec les études de marché que nous avons réalisées. C’est notre plus grand espoir actuellement, d’autant que nous sommes prêts à faire évoluer notre activité s’il le faut », ajoute-t-il.

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L’immense bâche de la CGT se veut claire : sauver l’usine est un geste écologique. © Guy Pichard

Quand l’usine a été mise en vente l’année dernière malgré des investissements massifs ces dernières années pour se moderniser, UPM a justifié cela par la « non-compétitivité » du site ajoutée au déclin structurel du papier de presse. C’était le puissant cabinet d’audit Ernst & Young qui était chargé de trouver un acquéreur, en vain. Un échec lourd de conséquences pour les employés de l’imprimerie, incrédules devant ce qui est entendu comme un prétexte. « L’excuse annoncée par UPM est la baisse du marché de la presse papier », continue Luc, l’ancien employé avec 39 ans d’ancienneté. « Au fond, nous savons que c’est pour optimiser les profits. L’entreprise va vers des productions en Chine ou en Uruguay », se lamente-t-il.

*

Si l’on ne peut pas parler de délocalisation, UPM opère toutefois une migration de son activité en créant notamment un projet colossal en Uruguay, la construction d’une deuxième usine de pâte à papier qui suscite des craintes de la part de la population locale, surtout d’un point de vue écologique. Un comble quand on sait que le groupe finlandais a bénéficié en France, en 2006, de l’appel d’offres gouvernemental et a engrangé des millions d’euros d’aides publiques pour construire une chaudière sur le site normand et profiter du rachat d’électricité verte ainsi produite… De plus, avec son raccordement au rail et son accès à la Seine, le site de La Chapelle Darblay recyclait 250 000 tonnes de déchets papiers par an, venus essentiellement du Grand Ouest et de la région parisienne. Tous ces déchets vont devoir voyager ailleurs, en France mais surtout à l’étranger. « Le site était rentable ici, 30 % du recyclage du papier en France c’était nous ! Où va aller tout ce que les Français jettent dans leur poubelle jaune ? », s’insurge Luc…

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L’usine est totalement à l’arrêt. Une quinzaine de salariés seulement se trouvent encore sur le site pour assurer la maintenance. © Guy Pichard

Une course contre la montre

Si cette réunion publique n’a pas débouché sur des solutions concrètes, chacun garde espoir que cette mobilisation unique de huit organisations syndicales et associatives mettra en lumière le combat des « Pap Chap » pour sauvegarder leur usine. Avec des personnalités présentes comme Philippe Martinez, patron de la CGT, ou encore Cécile Duflot, ancienne ministre et patronne d’Oxfam France, tous espèrent que les politiques réagiront. « Ce genre de journée montre que notre soutien ne se limite pas à la CGT et cela peut aider les politiques à se pencher sur le sujet. Les collectivités locales nous soutiennent mais n’étaient pas présentes aujourd’hui », constate le syndicaliste Julien Sénécal.

Au-delà de la classe politique locale, c’est bien le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Lemaire, qui est visé, lui qui en juin dernier pensait « trouver une solution de reprise » avec le groupe belge VPK Packaging qui n’avait toutefois pas fait d’offre. Depuis, en septembre, le ministre s’est dit « mobilisé […] pour relancer l’activité de l’usine dès que les conditions économiques le permettront ». La fermeture du site de La Chapelle Darblay entraînerait dans sa chute plus de 600 entreprises extérieures, selon le collectif « Plus jamais ça ». En attendant un éventuel dénouement heureux, les machines restent ventilées, sous tension, prêtes à repartir immédiatement, avec comme couperet juin 2021. Le temps presse.

texte et photos : Guy Pichard

Photo de une : Réunion publique le 16 octobre sur le site de la papeterie à l’initiative du collectif « Plus jamais ça ». © Guy Pichard

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La papeterie en combat commun

Posté par cgtchapelledarblayupm le 19 octobre 2020

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La papeterie en combat commun

La Chapelle Darblay va devenir un symbole de ce que militants syndicaux et environnementaux peuvent faire ensemble.

ANGELIQUE SCHALLER /<FRANCE /17/10/2020 | 17H54
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Joli succès du premier événement du collectif « Plus jamais ça ». PHOTO DR

Attac, la Confédération paysanne, la FSU, Greenpeace, les amis de la terre, Oxfam, Solidaires et les CGT étaient réunis vendredi à la papeterie Chapelle Darblay. Les 8 organisations membres du collectif « Plus jamais çà » sont venues soutenir les salariés de ce site industriel qui, bien que rentable, est à l’arrêt avec 218 emplois directs menacés.

Le dossier est porté à bout de bras par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Le site qui a fait 16 millions d’euros de bénéfices en 2019 mais qui est à l’arrêt parce que le propriétaire – le groupe UPM, veut délocaliser la production en Uruguay pour maximiser les profits après avoir évidemment profité d’aides publiques qui ont permis de générer des profits juteux mais qui ont été réinvestis sur d’autres marchés porteurs : l’histoire a beau être désormais « banale », elle ne passe pas.

Pourtant, l’usine est très « développement durable ». Comme quoi, malgré les grandes envolées du gouvernement pour construire un monde décarboné, cela ne suffit pas. Cette papeterie implantée sur le territoire rouennais depuis plus de 90 ans est en effet pionnière dans le recyclage et l’économie circulaire. C’est la seule et dernière usine à fabriquer du papier journal en France. Papier produit à partir du recyclage des papiers usagés collectés auprès de plus de 200 collectivités locales. Elle possède également une station d’épuration et une chaudière biomasse. C’est d’ailleurs pour réaliser cette dernière que le groupe a bénéficié d’aides publiques. Il a ensuite pu profiter du rachat de l’électricité verte ainsi produite. Le site a même des projets afin de se diversifier dans le carton d’emballage, de la ouate de l’isolant thermique…

 
Première étape

Bref, un véritable cas d’école pour le collectif « Plus jamais çà » qui a publié le 26 mai un plan de sortie de crise avec 34 mesures pour rompre avec la logique néolibérale et qui affiche désormais 190 000 signatures sur la pétition lancée à la suite du confinement.

Philippe Martinez mais aussi Aurélie Trouvé d’Attac, Nicolas Girod de la Confédération paysanne, Benoît Teste de la FSU, Jean-François Julliard de Greenpeace, Cécile Duflot d’Oxfam… étaient côte à côte vendredi pour visiter le site puis participer à un débat public sur « l’avenir du site et la nécessité de protéger les emplois en investissant dans des modèles industriels écologiquement soutenables sur nos territoires ». La première étape d’un parcours qui permettra, partout en France, d’organiser des débats similaires durant le premier trimestre 2021. Et d’engranger ainsi d’autres exemples pour enrichir et compléter le plan de sortie de crise publié en mai.

 

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le combat continu …..il faut sauver la Chapelle Darblay

Posté par cgtchapelledarblayupm le 17 octobre 2020

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Un grand merci aux représentants des asso et syndicats qui ont animé les échanges. Mmes et Mrs Khaled Gaiji (Les Amis de la Terre France), Aurélie Trouvé (Attac), Philippe Martinez (CGT), Nicolas Girod (Confédération paysanne), Benoit Teste (FSU), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Cécile Duflot (Oxfam France), Murielle Guilbert et Simon Duteil (Union syndicale Solidaires).

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Bien sûr et cest bien triste, « les grands gagnants » ce sont la politique, les politiques aux divers pouvoirs qui ont été très majoritairement absents, le gouvernement bien sûr, comme E philippe avant lui, le 1er ministre actuel Castex ne se déplace pas plus, Bruno Lemaire n’est toujours pas venu voir notre usine, la région sans aucun doute très occupée et le préfet de même, …………………………sans doute en train de finaliser nos licenciements 

 

on remercie par contre très chaleureusement ceux qui ont participés même si pas nombreux, les députés Mme Kerbach, Mr Wulfranc, le président du Smedar, Madame Julie  Lesage maire de gd couronne,  P Dupray ou encore ceux qui se sont fait représentés, le Président de la Métropole par son vice Pdt au développement économique Abdelkrim Marchani et la Députée Sira Sylla ; les élus verts de Rouen étaient également présents et pardon à ceux qu’on oublie mais l’important reste l’engagement et la mobilisation de tous  et jusqu’au bout !

Quant à la cgt, elle a démontré une fois de plus sa fraternité, sa solidarité envers la chapelle Darblay et ses combats historiques depuis la grande victoire de 1983 qui fut la victoire de toute la cgt.

 

Et un grand merci aux salariés qui sont venus car certains y croient toujours,

    

N’en déplaise à quelques-uns, le combat continu…

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A tous les PAP CHAP

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 octobre 2020

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A tous les PAP CHAP
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Le temps passe, beaucoup d’entre vous y croient moins, commencent à tourner la page, le licenciement acté et les doutes de demain ont eu raison de votre espoir de voir redémarrer notre belle Chapelle Darblay.
*
Pourtant “ Même sans espoir, la lutte est encore un espoir” ( Romain Rolland )votre présence
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Pour nous la lutte continue jusqu’au bout, et nous sommes sûrs que la journée du 16 octobre 2020 sera une réussite, nous avons besoin de vous, de votre présence en nombre pour accueillir une fois de plus notre secrétaire général Philippe Martinez qui, avec son équipe, continue à se battre pour sauver notre site.
*
En face du pouvoir, de leur inaction ou de leur soutien pour certains, nous devons montrer nos visages, nos chasubles rouges doivent être omniprésents lors de ce moment qui sera aussi fraternel.
*
Nous comptons sur vous, les syndiqués, les PAP-CHAP et ceux qui adhèrent à notre cause, tous à Chapelle le 16 octobre 2020 à 13h30 sur le parking du ce.
*
Un geste simple de votre part pour sauver Chapelle, votre présence …..

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Philippe Martinez revient à Chapelle Darblay.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 octobre 2020

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Philippe Martinez revient à Chapelle Darblay,

avec 8 associations de « plus jamais ça »

plus jamais ça

                                                                                                                                                             *

                                                                                                                                                               à

M. J. CASTEX, Premier ministre

Mme B. POMPILI, ministre de la Transition écologique

M. B. LEMAIRE, ministre de l’Economie et des finances, en Charge du plan de relance

Copie à M. F. BAYROU, haut-commissaire au plan

*

Montreuil le 05 octobre 2020 Madame,

Messieurs, Nous avons, à plusieurs reprises, interpelé des Ministres de votre gouvernement, comme celui de votre prédécesseur, sur la situation de la papeterie de La Chapelle Darblay en Seine Maritime.

Cette usine, propriété du groupe finlandais UPM, est aujourd’hui fermée car le propriétaire actuel, refuse toute cession d’actifs pour la réalisation d’un projet alternatif.

UPM choisit la construction d’un site en Amérique Latine afin d’accentuer ses profits au détriment des normes sociales et environnementales, contre l’avis de la population locale.

Pourtant, il nous semble que La Chapelle Darblay est le symbole d’une industrie d’avenir telle que nous la concevons et elle correspond tout à fait à l’ambition que vous affichez en matière de reconquête industrielle et de préservation de l’environnement.

Elle conjugue une fabrication du papier journal à partir de papier recyclé, une chaudière biomasse à partir de ses déchets et une station d’épuration.

Elle se situe dans une zone qui permettrait une logistique « propre » avec la proximité de la Seine et la gare de fret SNCF de Sotteville-lès-Rouen.

Elle dispose d’un personnel hautement qualifié et fait travailler plus de 6000 entreprises extérieures dont 50 sous contrat.

Vous trouverez joint à ce courrier, le détail des atouts de ce site. fichier pdf 4p Chapelle darblay 2019

Nous vous proposons, en tant que Ministres concernés, de vous faire visiter cette entreprise le 16 octobre prochain, afin de vous rendre compte de l’énorme gâchis industriel et humain que constituerait cette fermeture.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information. Dans l’attente d’un retour rapide de votre part, nous vous prions de croire, Madame, Messieurs les Ministres, en l’expression de nos salutations distinguées.

*

Eric BEYNEL, Porte-parole de l’Union syndicale Solidaires

Cécile DUFLOT, Directrice générale d’Oxfam

Khaled GAIJI, Président des Amis de la Terre

Nicolas GIROD, Porte-parole national de la Confédération Paysanne

Jean-François JULLIARD, Directeur général de Greenpeace

Philippe MARTINEZ, Secrétaire général de la CGT

Benoit TESTE, Secrétaire général de la FSU

Aurélie TROUVE, Présidente d’Attac

*

*

*

*

Mesdames, messieurs
*
Nous allons une fois de plus avec ferveur défendre notre belle Chapelle Darblay le 16 octobre 2020.
*
Certaines personnes voudraient nous voir abdiquer et tourner la page, c’est mal connaître les Pap-Chap et nos valeurs CGT,
*
nous défendons depuis tant d’années des conquis sociaux obtenus après guerre car nous savons qu’ils sont essentiels à notre France
( notre système de retraite , notre sécu).
*
Alors ce n’est pas une lutte d’un an qui va faire rentrer le mot RÉSIGNATION dans notre dictionnaire.
*
Notre Chapelle Darblay répond en tout point à ce que doit être l’industrie de demain, écologique, économie circulaire, etc…
*
Ce site c’est l’exemple même du discours politique qu’on entend pour la France de demain et pourtant les paroles ont du mal à se transformer en actes.
*
Les invitations sont envoyées nous verrons qui répondra présent.
*
Ce qui est sûr c’est que l’équipe syndicale accompagné des salariés et de tous nos sympathisants continueront à défendre notre Chapelle Darblay
qui passera le cap des 100 ans.
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fFier d’être un Pap-Chap,
*
fier de nos valeurs
*
Lutter c’est vivre, abdiquer c’est mourirn
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si vous adhérez à notre cause, partagez à tous vos contacts et
*
n’hésitez pas à publiez votre soutien
*
*
les élus CGT Chapelle Darblay,
*
pour la sauvegarde du site.
*
 

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pour information aux PAP CHAP

Posté par cgtchapelledarblayupm le 12 octobre 2020

*

les invitations à l’adresse des :Présidents et Vice-présidents de la métropole Rouen Normandie, les élus vert locaux, les élus de la région, les élus du département, le président de la CCI Rouen vallée de seine, les parlementaires (députés et sénateurs), le président du Smedar, Mr le Préfet,  etc.   etc… 

Bonjour,

Vous trouverez en pièce jointe le courrier d’invitation de la CGT.

Vous êtes sans doute déjà au courant de cette initiative et bien sur vous êtes invité à venir participer à ce débat sous forme d’échange.

On vous attend sur le parking de notre Chapelle le 16 octobre 2020 à 14H.

L’enjeu est d’importance et nous comptons très fortement sur votre présence.

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Les Pap-Chap. 

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Un point important avec l’avocat

Posté par cgtchapelledarblayupm le 6 octobre 2020

Vous êtes très nombreux à poser des questions à notre avocate concernant vos rendez-vous.

Il est surement temps de faire plus simple et nous vous proposons de prendre contact directement avec elle.

paroles-davocatsAttention, pour faire cette démarche :

il faut absolument la contacter avant jeudi 8 octobre fin d’après midi.

Impératif !!!

Pourquoi prendre contact avec Maitre Spire ?

Si vous voulez être accompagné par un avocat au moment de votre rendez-vous avec Mr Fagon (concernant un problème sur les sujets que l’on a évoqué pendant les deux sessions du Lundi 05 octobre) vous devez dès maintenant lui envoyer un mail avec 

  • La date de votre rendez-vous avec Mr Fagon.
  • Le problème qui vous concerne
  • Vos coordonnées

Elle pourra avec ce mail annuler votre rendez-vous et en prendre un autre, pour avoir le temps de travailler votre dossier et vous accompagner à ce rendez-vous avec des solutions.a

 

Rappel des coordonnées : Rachel Spire.                rs@spireavocat.fr  

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