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la métropole de Rouen va préempter le site « au nom de l’intérêt général »

Posté par cgtchapelledarblayupm le 17 octobre 2021

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Papeterie Chapelle-Darblay :

la métropole de Rouen va préempter le site « au nom de l’intérêt général »

La collectivité entend maintenir l’activité de transformation de papier du site, alors que le papetier UPM entend vendre le site à un consortium portant un projet de tri et de production d’hydrogène.

Par Aline Leclerc et Gilles Triolier(Rouen, correspondance)safe_image

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On l’a cru vendue, bientôt convertie à la production d’hydrogène, mais voilà qu’un ultime rebondissement pourrait permettre à la papeterie Chapelle-Darblay de Grand-Couronnes (Seine-Maritime), de maintenir son savoir-faire dans le recyclage du papier. La métropole de Rouen a décidé, vendredi 15 octobre, de préempter le site de 33 hectares pour contrer la vente annoncée par son propriétaire finlandais UPM.

Lire aussi  Article réservé à nos abonnés Un projet contesté de production d’hydrogène pour Chapelle-Darblay à la place de la papeterie

Pour comprendre, il faut rembobiner. Le destin de cette usine est incertain depuis sa mise en vente en septembre 2019 par UPM. Lequel, bien qu’elle soit encore rentable, a décidé de la fermer en juin 2020, en invoquant son manque de compétitivité et le déclin structurel du papier journal. Ni les machines ni la chaudière biomasse n’ont été démantelées.

Les 228 salariés ont été licenciés. Mais trois d’entre eux, syndicalistes et délégués du personnel, sont restés en poste, s’activant, avec l’appui de la CGT et du collectif Plus jamais ça ! (Attac, Greenpeace, …) pour trouver une solution de reprise qui maintiendrait l’activité du site autour du recyclage et de l’économie circulaire. Cette usine est la dernière en France à produire du papier 100 % recyclé. Depuis l’arrêt des machines, « 480 000 tonnes de papier ont été envoyées à l’étranger, incinérées ou enfouies », affirmait Greenpeace en juin.

jeudi 14 octobre au soir, à la veille d’un conseil de surveillance décisif, arrive une nouvelle offre, portée cette fois par Veolia, numéro un mondial de l’eau et des déchets

L’espoir semblait pourtant maigre d’arriver à une solution de ce type depuis qu’en juillet UPM avait annoncé, lors d’un comité social et économique (CSE) extraordinaire, sa décision de vendre l’usine à un projet de production « d’hydrogène renouvelable », opérationnel d’ici trois à cinq ans, porté par la société caennaise Samfi-Invest/H2V Product, couplé à la société Paprec, leader du traitement des déchets et du recyclage en France, pour une activité de tri. Jusqu’à 450 millions d’euros d’investissements.

Mais voilà que jeudi 14 octobre au soir, à la veille d’un conseil de surveillance décisif, arrive une nouvelle offre, portée cette fois par Veolia, numéro un mondial de l’eau et des déchets, associé à Fibre excellence, premier producteur français de pâte à papier marchande. Elle prévoit de produire 400 000 tonnes de carton d’emballage à partir de papier et carton recyclés collectés en France ; l’énergie nécessaire à l’installation serait produite par une chaudière de cogénération biomasse alimentée par des déchets organiques en provenance des régions alentours. Pour un investissement de 120 millions d’euros. « Nous permettons la relocalisation d’une industrie qui allait quitter la France », martèle Antoine Frérot, président-directeur général de Veolia dans un communiqué.

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Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

 

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