Dimanche, l’orage annoncé a bien eu lieu

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Dimanche, l’orage annoncé a bien eu lieu

L’arrogance anti-sociale a pris l’eau.

 

Je devrais être satisfait, mais il y a un truc qui ne passe pas. Ce sont ces 89 taches brunes qui salissent la nouvelle Assemblée. 89 voix qui portent les idées, qu’il n’y a pas si longtemps, un joli 1er mai, nous étions des millions à combattre dans la rue.

Bien sûr la colère générée par la violence des politiques menées par le pouvoir et l’imposture sociale des discours de ces candidats ont pu donner l’illusion d’un recours possible.

 

Mais au bout de ce chemin, il n’y a rien à gagner, et beaucoup à perdre; sauf pour les plus riches qui nous rejouent la grande scène du : “plutôt le fascisme que le front populaire”.

C’est un jeu dangereux ! 

C’est pourtant le choix qu’emprunte le président de la République fraîchement réélu. Il le dit à qui veut l’entendre : il ne changera pas d’une virgule sa politique.

Pire, il joue le pourrissement en faisant porter la responsabilité sur les autres.

Surtout ne pas tomber dans le piège ! 

Pour cela, la CGT amplifie son engagement, pour répondre aux aspirations des travailleurs et de leurs familles en mettant sur la table, le plus largement possible, ses propositions sociales, économiques et environnementales et en exigeant en premier lieu une véritable augmentation des salaires, dans le privé et dans le public, et des pensions.