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L’imposture sociale de l’extrême-droite sur le dossier retraite

Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 janvier 2023

*lm

 

L’imposture sociale de l’extrême-droite  sur le dossier retraite 

 

Le Rassemblement National s’inscrit dans une posture d’opposant au gouvernement et à Macron dans la séquence politique et sociale que nous traversons.

Ses dirigeants défilent sur les plateaux de télévision, communiquent à outrance pour tenter de récupérer la légitime colère sociale provoquée par le projet gouvernemental de contre-réforme des retraites.

Ils ont lancé une pétition pour exiger un référendum pour « une retraite digne et juste ».

 Mais que disent-ils vraiment ? Absolument rien sur leurs positions concernant notre système de retraite solidaire par répartition et la nécessité de le maintenir. Au contraire, ils vont jusqu’à déposer à l’Assemblée Nationale une motion référendaire pour rendre aux français le choix de leur modèle social…

 Rien sur la prise en compte de la pénibilité au travail !

Rien sur la prise en compte du nombre d’années d’études et les congés maternité ! Rien sur un engagement à sécuriser le système par répartition !

 Depuis 2012, on retrouve dans le programme présidentiel de Le Pen cette « brillante » analyse : « …mais si malgré de fortes économies à faire sur les dépenses néfastes de l’Etat, le système de retraite reste fragile, et en danger, alors les français accepteront les sacrifices qu’on leur demandera en augmentant la durée des cotisations ».

Il est nécessaire de faire savoir à quel point l’extrême droite est dans le camp du capital, que sa stratégie de charme envers les travailleurs en reprenant des thématiques sociales est purement démagogique et ne vise qu’un objectif électoraliste !

 

Leurs premiers votes à l’Assemblée nationale démontrent très clairement leur véritable imposture sociale.

 Ils ont voté :

-          Contre l’augmentation du SMIC à 1.500 €,

-          Contre l’indexation des salaires sur l’inflation,

-          Contre l’encadrement des salaires,

-          Contre le blocage des prix de première nécessité,

-          Contre la gratuité des premiers mètres cube d’eau,lm

-          Contre la gratuité des cantines et des fournitures scolaires pour les plus modestes,

-          Contre la revalorisation des petites retraites,

-          Contre la garantie d’autonomie à 1.063 euros,

-          Contre le gel des prix des loyers,

-          Contre l’augmentation des hébergements d’urgence,

-          Contre le rétablissement de l’ISF,

-          Contre la taxe sur les superprofits,

-          Contre la taxe sur les revenus supérieurs à 3 millions d’euros,

-          Contre l’augmentation de la TVA sur les produits de luxe,

-          Contre le recrutement de sapeurs-pompiers et la revalorisation de leurs salaires,

-          Contre un milliard d’euros à la lutte contre les violences faites aux femmes…

 

Par contre, ils ont voté :

-         Pour la fin des droits au chômage après abandon de poste,

-         Pour l’arrêt des allocations chômage pour qui refuse un CDI à la fin de son CDD,

-         Pour réduire les droits au chômage des étrangers hors union européenne,

-         Pour interdire la présence d’étrangers au sein des IRP,

-         Pour limiter le droit de vote des travailleurs précaires aux élections professionnelles, 

-         Pour la hausse de défiscalisation des heures supplémentaires,

-         Pour la suppression de la redevance audiovisuelle,lm

-         Pour l’exclusion de l’achat de mangas du pass culture.

 

Face à cette situation et dans les suites de nos positions antifasciste historiques, il est inconcevable pour la CGT et ses militants de rencontrer les groupes RN ou bien échanger avec un de leurs représentant.e.s !

 Enfin, aucun élu-e-s RN n’a sa place dans nos cortèges syndicaux ! 

 Pour rappel, ils combattent très régulièrement les organisations syndicales, leurs militant.e.s, et prônent un autre syndicalisme dans la lignée historique du corporatisme d’extrême droite visant à nier tout rapport de classe et de lutte des classes, à réconcilier les intérêts des employeurs et des travailleurs… tout un programme aux antipodes des enjeux de classe à l’œuvre actuellement !

 

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser encore plus massivement

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 janvier 2023

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Déclaration du 25 janvier de l’intersyndicale

Les organisations syndicales de salariés sont reçues aujourd’hui par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à la réforme des retraites. Nous sommes aujourd’hui présents, responsables de nos organisations, pour réaffirmer collectivement notre opposition au projet de réforme qui va à l’encontre des intérêts des travailleurs en décalant l’âge légal de départ en retraite à 64 ans et en accélérant l’allongement de la durée de cotisation. 

Cette réforme est d’autant plus injuste qu’elle va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, mais aussi celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue.

L’ensemble de nos organisations, unies contre ce projet, ont annoncé une première journée de grève interprofessionnelle et de mobilisation jeudi 19 janvier qui a été un succès massif, rassemblant 2 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, de jeunes et de retraités.

Nos organisations peuvent également compter sur le soutien de la population : la pétition intersyndicale rassemble à date, 750 000 signatures. 70 % des Français rejettent la réforme et 2/3 des Français soutiennent les mobilisations.

Nous avons appelé à multiplier, d’ici 31 janvier, date de la prochaine mobilisation, les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

Notre système de retraites par répartition n’est pas en danger et rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Contrairement aux assertions du gouvernement, l’état de notre système de retraite est loin d’être inquiétant. Un excédent de 900 millions d’euros a été dégagé en 2021, alors qu’un déficit était projeté. Le Conseil d’orientation des retraites estime également qu’il n’y a pas de dynamique non contrôlée des dépenses de retraite. 

Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le gouvernement de proposer d’autres solutions de financement. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.

Pour nos organisations d’autres solutions doivent être apportées notamment pour une réelle politique de l’emploi ; la prise en compte les difficultés d’emploi des séniors ; lutter contre les inégalités auxquelles font face les femmes qui ont souvent des carrières incomplètes ou des temps partiels subis ; développer l’accès à la formation professionnelle afin de  permettre des reconversions aux travailleurs dans les secteurs où il y a le plus de risques et de pénibilité. 

Les préoccupations des Français aujourd’hui sont l’emploi, les salaires et le pouvoir d’achat. 

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser encore plus massivement

le 31 janvier pour dire non à cette réforme injuste. 

Paris le 25 janvier 2023

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Une réforme contre les femmes

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 janvier 2023

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NON à la LIQUIDATION de nos RETRAITES !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 25 janvier 2023

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NON à la LIQUIDATION de nos RETRAITES !

Mardi 31 Janvier 2023 : étape 2 de la mobilisation générale contre

le projet de réforme des retraites Macron / Borne !

*

Le droit à une retraite décente est une bataille que l’ensemble du monde du travail doit porter, car il intègre les questions d’emplois (qualité/quantité), de niveaux des salaires, d’égalité de traitement entre les Femmes et les Hommes, concourant au financement de tous les régimes de retraite.

La réforme voulue par le gouvernement est purement idéologique. Elle vise à capter les fonds dédiés au financement des retraites, pour notamment les redistribuer aux entreprises afin de préserver les marges de celles-ci, et aussi à remplir les poches des actionnaires,

LE SYSTÈME DE RETRAITE ACTUEL EST SOLIDE, ET IL DOIT ÊTRE RENFORCÉ ! 

La réforme des retraites est un choix politique subjectif. Cest bien une option libérale, et non pas une obligation sociale !

POUR RAPPEL :

> Les ressources du système de retraite : 332 milliards par an

> 2021 : solde positif de 900 millions d’euros. > 2022 : solde positif à 3,2 milliards d’euros.

DE L’ARGENT, IL Y EN A !

DES SOLUTIONS, ON EN A pour CONSOLIDER TOUS NOS REGIMES DE RETRAITES !

  • Le PIB de la France est près de 5 fois supérieur aujourd’hui à ce qu’il était en 1981, lorsque l’âge de la retraite a été fixé à 60 ans. Le pays est plus riche aujourd’hui qu’il y a 40 ans.
  • Le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales : 66 milliards par an (deux fois l’impôt sur les sociétés). Il faut annuler ces exonérations !
  • Le CAC 40 a perçu 80 milliards de revenus financiers en 2022. Ces produits sont exonérés de cotisations sociales et la plupart de ceux qui en bénéficient vivent de ces dividendes et ne cotisent pas. Il faut taxer ces revenus, au moins à hauteur du taux de cotisation des salaires.
  • Imposer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes représenterait 6,5 milliards par an versés pour le système de retraite.
  • Réduire le temps de travail à 32 heures hebdomadaires et créer de l’emploi, serait un autre levier pour alimenter notre régime de protection sociale dans son ensemble, le système de retraite, mais aussi le système de Santé et celui de l’assurance chômage…

Les salariés ne doivent pas travailler plus !

Mais plus de salariés doivent pouvoir travailler !

 

> 1 million d’emplois créés = + 10 milliards de cotisations retraites.

> 300 000 emplois créés dans la santé (qui en a bien besoin l) = + 5 milliards par an. > 5 % d’augmentation générale des salaires = + 9,5 milliards.

Le combat est engagé et il nous faut le mener toutes et tous ensemble !

*

Malgré la mobilisation massive du monde du travail ce 19 janvier dernier, le gouvernement continue « d’expliquer et de justifier » sa funeste réforme.

Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population et de notre pays. 9 salarié.es sur 10 et 70 % de la population y sont fermement opposé.e.s !

Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement.

La détermination est là. La force de la grève et des manifestations du 19 janvier ont été un premier signal fort envoyé au gouvernement.

La CGT travaille, dans l’unité syndicale et avec les organisations de jeunesse, dans ses organisations professionnelles, territoriales et ses syndicats, à poursuivre l’élargissement de la mobilisation dans les entreprises, les administrations et services et les lieux de vie, pour mettre en débat ses propositions avec les salarié.es, les privé.es d’emploi, les jeunes et les retraité.es, et gagner le retrait pur et simple de ce projet !

Ainsi, la CGT appelle les salariées à participer à toutes les initiatives locales proposées par nos organisations en territoire et à faire du 31 janvier 2023 une puissante journée de grèves et de mobilisations, et de porter haut et fort, et en couleur l’exigence que le gouvernement abandonne sa réforme des retraites,

Avec la CGT, 2880-cover-logo-sitepng-2-trans1

> CONTRE tout recul de l’âge légal de départ en retraite,

> CONTRE tout allongement de durée de cotisations,

> POUR le maintien de TOUS les régimes de retraites,

> POUR l’emploi, l’augmentation générale des salaires et des pens-

> POUR une retraite à 60 ans avec à minima une pension à hauteur du

(Toutes les propositions CGT et leurs financements sont à retrouver sur cgt.fr)

*

**

J’agis par la grève et je manifeste.

*

Rassemblements et Manifestations en Seine-Maritime:  

*

ROUEN          10H      Cours Clémenceau.

*

Mardi 31 janvier 2023,

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Travailler plus pour gagner moins, c’est non !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 23 janvier 2023

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Travailler plus pour gagner moins, c’est non !

*

La lutte est une maladie contagieuse.

*

Le thermomètre a dégringolé cette semaine.

Mais pas assez pour juguler le climat social. Le taux de grévistes a grimpé au fil des jours pour atteindre plus de 70 % dans certaines branches.

Les médias annonçaient un jeudi noir. Ils l’ont eu !
Immense, énorme, puissant, massif, historique… Les superlatifs qui accompagnent les chiffres des manifestant·es ne laissent pas de place au doute.

Mais le gouvernement a du mal à avaler la pilule.
Ce succès enflamme son arrogance et le pousse à s’enfermer dans le cynisme et les mensonges. Marteler sans sourciller, que le président a été élu pour imposer cette réforme, est irresponsable !

L’épreuve de force ne fait que commencer.
L’impopularité de la réforme, la dégradation des conditions de travail et de vie en général, l’unité syndicale, font pencher le rapport de force en faveur du mouvement social. Un point d’appui pour l’étendre et l’intensifier.

Faisons monter la température.
En convainquant celles et ceux qui doutent pour élargir la prochaine journée de mobilisation nationale et interprofessionnelle le 31 janvier. En organisant des assemblées générales de salarié·es et des initiatives d’ici là. En se donnant les moyens de dépasser la résignation et d’encourager l’espoir.

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Une puissante mobilisation qui appelle au retrait…..

Posté par cgtchapelledarblayupm le 20 janvier 2023

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Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.

Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale.

Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement.

Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d’un revers de main. L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses.

Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle.

L’intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et appele à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres.

Elles appellent les salarié-e-s et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.

Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu’il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.

Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier.

L’intersyndicale se réunira le soir même.

Paris le 19 janvier 202

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Financement des retraites! les popositions de la cgt

Posté par cgtchapelledarblayupm le 18 janvier 2023

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Clic sur le power point ci joint 

Capture d’écran 2023-01-18 190545           fichier pdf Financement des retraites 18 01 23

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Retraites : contre l’enfumage gouvernemental, les véritables chiffres sur le financement.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 18 janvier 2023

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Retraites : contre l’enfumage gouvernemental,

les véritables chiffres sur le financement.

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Introduction

Le gouvernement ne sait plus comment justifier une énième réforme des retraites, et les arguments avancés changent au gré des circonstances. Il s’agissait au choix de « sauver les retraites », de « financer les dépenses en faveur de l’environnement », et désormais « d’assurer l’équilibre du système ». La réalité, explicitée dans les documents budgétaires du gouvernement, c’est qu’il s’agit principalement de compenser de nouvelles aides publiques pour les entreprises.

Cette note vise alors à éclairer nos militant·es sur les enjeux financiers de notre système de retraites. D’abord, les arguments gouvernementaux sont passés au crible : non, le système n’est pas en danger ; et non, la réforme ne vise pas à préserver son équilibre. L’objectif est ensuite d’outiller le plus clairement possible sur ce qui constitue pour la CGT les deux points essentiels : financer de bonnes retraites, et pouvoir partir à 60 ans. Loin d’être inatteignables, ces deux objectifs sont évidemment possibles, et l’enjeu est sans surprise celui de la répartition des richesses.

Dans la suite de ce document, les besoins en matière de retraites sont chiffrés de manière claire, tout comme les leviers de financement et la conclusion est formelle : la retraite à 60 ans c’est possible, et c’est finançable. Contre l’enfumage du gouvernement, rappelons une chose simple : en matière économique, y compris en matière de retraite, tout est toujours affaire de choix de société. Il y a bien celui du gouvernement, qui consiste à nous faire travailler plus, à diminuer les pensions, à individualiser le système de retraite contre la logique de sécurité sociale. Et il y a bien le nôtre, un régime solidaire pour une retraite digne pour toutes et tous à 60 ans, financée par la cotisation sociale et un meilleur partage des richesses.

Il y a trois mensonges du gouvernement sur cette réforme des retraites. Le premier est que la réforme serait une réforme de « justice et de progrès », tromperie que nous avons déjà mise à nu1 . Le deuxième consiste à dire que le système de retraites est en danger. Quant au troisième, il s’agit de dire qu’une partie de la solution résiderait dans le recul de l’âge de départ.

Il y a ensuite de nombreux leviers de financement pour nos retraites, détaillés dans la suite de la note.

1/ Le système est-il en danger ? A court terme, un système en excédent Le système de retraites est actuellement en excédent, de l’ordre de 900 millions d’euros en 2021 et 3,2 milliards d’euros en 2022. S’il y a bien un léger déficit pour les années qui viennent, il est à relativiser largement.

1 h Le déficit annoncé : une goutte d’eau dans l’océan des retraites Le déficit se chiffre à 12 milliards d’euros en 2027 environ selon le COR.2 Si ce chiffre peut paraître élevé, il faut relativiser son importance par rapport à la masse que représente le système de retraites qui assure le versement d’environ 370 milliards d’euros de pension par an. Les 12 milliards ne représentent donc que 3% du total.

Par ailleurs, il faut remettre cet ordre de grandeur en face d’autres beaucoup plus importants. Les aides publiques aux entreprises (200 milliards selon le dernier chiffrage du CLERSE3 ) représentent quasiment 17 fois le déficit annoncé des retraites ! Où est vraiment le danger ?

Un système solide, et des réserves très importantes Contrairement à ce que laisse entendre la rhétorique gouvernementale, le système est solide. D’une part c’est un système par répartition, et les recettes d’une année financent les dépenses de l’année : il n’y a donc pas de dette.

Au contraire, le système dispose de réserves importantes. Elles ont toutes une destination propre mais représentent au total plus de 200 milliards d’euros à l’heure actuelle. De quoi permettre de combler les déficits annoncés sur une vingtaine d’années !

Enfin, il existe par ailleurs de multiples façons très simples de combler ce déficit annoncé, comme le rappelle Michael Zemmour.

Pour avoir un ordre de grandeur clair sur ces 12 milliards d’euros, on peut retenir le chiffre suivant : en termes de cotisations supplémentaires, cela représente 0,8 points de cotisations supplémentaires soit 14 € au total au niveau du SMIC actuel, 16,5 € au niveau du SMIC CGT et 28 € au salaire moyen à partager entre employeur et salarié. De quel « danger » parle-t-on alors ? 

Recul de l’âge de départ et emploi des séniors : la fausse bonne idée du gouvernement En même temps qu’il crie au péril du système actuel, le gouvernement s’évertue à instiguer l’idée qu’une partie de la solution résiderait dans le fait de travailler plus longtemps, pour apporter plus de recettes, donc en reculant l’âge de départ à la retraite. La principale critique à cet argument est que pour effectivement rapporter des cotisations supplémentaires, encore faudrait-il que les seniors aient la possibilité d’être en emploi ! Or, rien n’est moins juste, puisqu’ à 60 ans, seul un actif sur deux est encore en activité, l’autre moitié se répartissant entre chômage et invalidité.

Chômage des seniors : la responsabilité est celle des employeurs !

Pour ceux qui sont au chômage, la responsabilité des employeurs est directement engagée, entre refus d’embaucher des salariés après 50 ans, et plans de départ volontaires à destination des plus anciens car considérés trop coûteux pour les entreprises. Quels que soient les secteurs de l’économies, les entreprises et en particulier les plus grosses sont nombreuses à entreprendre des plans de la sorte. Pourtant, à bien y regarder, ces plans de départs sont très coûteux pour l’entreprise qui y recourt : indemnités de  départ, maintien du salaire pendant parfois plusieurs années jusqu’à atteindre la retraite, tant et si bien que pour les 200 salariés concernés, ce genre de plan atteint jusqu’à plus d’un million d’euro ! Deux conséquences logiques : cette enveloppe colossale pèse alors sur ceux de l’entreprise qui n’ont pas réussi à partir ; et compte-tenu du coût, si les entreprises continuent de procéder ainsi en dépit de toute rationalité économique, c’est que l’objectif est ailleurs et en particulier du côté de l’affichage aux actionnaires.

Invalidité : quand le travail abime L’exposition dans le cadre de son travail à des conditions difficiles (bruit, froid, etc.) mais aussi la répétition très fréquente de certains gestes ou de certaines postures peuvent finir par entrainer une impossibilité à travailler : c’est l’invalidité. Pour une aide-soignante par exemple, porter et laver des personnes malades ou âgées n’a pas les mêmes conséquences sur le corps à 40 et à 63 ans. Plus les années passent, plus le corps est exposé. Reculer l’âge de la retraite, sans une prise en compte sérieuse de la pénibilité, c’est garantir une augmentation des invalidités.

Un effet reporté sur les autres branches de la Sécu Qu’on ne s’y trompe pas, le gouvernement n’entend rien faire de particulier pour contraindre les employeurs, ni restreindre les plans de départs volontaires, ni continuer à embaucher après 50 ans. De la même manière, les ambitions du gouvernement en matière de carrières longues et de pénibilité sont très restreintes, et ainsi grandement insuffisantes pour espérer lutter contre l’augmentation de l’invalidité induite par la réforme. Dans tous les cas, donc, ces seniors qui ne sont plus au travail du fait des employeurs ou d’une invalidité et qui seraient maintenus au chômage en attendant l’âge de départ à la retraite ainsi reculé, constituent un surplus de dépenses pour la Sécurité sociale d’au moins 5 Milliards d’euros ! Là encore, c’est bien la preuve que la solution est ailleurs, et, par ricochet, que les motifs invoqués par le gouvernement sont trompeurs.

Les vraies raisons de la réforme : nouveaux cadeaux au capital et ouverture à la capitalisation Compenser les cadeaux aux entreprises Ce n’est donc pas du côté de la solidité financière du système qu’il faut chercher les véritables motivations de la réforme : il s’agit en réalité de réduire la contribution de l’État au financement des retraites pour financer de nouvelles baisses d’impôts pour les entreprises !

À titre d’exemple, la suppression de la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) annoncée au tout début du second quinquennat Macron ne coûtera pas moins de 9 milliards d’euros venant s’ajouter aux 200 Milliards d’euros d’aides aux entreprises, et profitera d’abord aux grands groupes. Or, dans son programme de stabilité, l’État s’est engagé à réduire les dépenses publiques et son déficit. Pour compenser les cadeaux au capital, il fait le choix de réduire fortement les dépenses publiques.

Ouvrir la voie à la capitalisation Comme pour le projet de réforme à points de 2019, les fonds de pension se frottent les mains ! Chaque dégradation du système public est une aubaine pour le privé : quand la Sécurité sociale recule, c’est lui qui prend le relais (il suffit de penser aux complémentaires et à l’approfondissement des inégalités qui en résulte). Cette réforme des retraites va donc pousser celles et ceux qui en ont les moyens à se constituer une épargne supplémentaire, c’est-à-dire à un supplément de pension par capitalisation ! Cette réforme est donc une nouvelle attaque directe contre notre système par répartition.

Financer un système de retraite de qualité : un conflit entre le capital et le travail Un régime équilibré… sur le dos des retraités S’il n’y a pas de problème de financement, c’est surtout parce que les différentes réformes depuis 1993 ont fait le « sale boulot » en limitant fortement les dépenses de retraites. Il est important de comprendre que l’équilibrage de notre système actuel repose essentiellement sur le décrochage du niveau de vie des retraités par rapport aux actifs du fait de la désindexation des retraites sur les salaires. Concrètement, cela veut dire que les pensions sont amenées à diminuer par rapport aux salaires si l’on n’améliore pas le système, raison pour laquelle nous revendiquons justement son amélioration et certainement pas le statu quo !

Les ressources nécessaires pour financer nos propositions sur les retraites Comme le gouvernement n’a jamais voulu augmenter les recettes, l’ajustement s’est fait sur les dépenses. À système constant, une forte dégradation du niveau de pensions des retraités est donc prévue. Pour l’éviter et assurer un niveau de retraite décent et un âge de départ convenable pour l’ensemble du monde du travail, nos revendications principales sont les suivantes :

• Départ en retraite à 60 ans pour toutes et tous (hors départs anticipés pour les métiers pénibles)

• Revenir au calcul sur les 10 meilleures années pour le privé

• Conserver le calcul sur les 6 derniers mois pour le public étant donné la trajectoire de leur rémunération

• Prise en compte des années d’études

• Concernant la pénibilité ; prise en compte des situations réelles de travail et reconnaissance de toutes les formes de pénibilité par grands corps de métiers

• Taux de remplacement minimum de 75%. Dans tous les cas, pas de pension inférieure au SMIC CGT (2 000 € bruts) quel que soit le régime de retraite.

Par rapport à la situation actuelle, ces propositions impliquent un coût qui se chiffre à environ 100 milliards d’euros.

Ces propositions sont finançables à une condition simple : que les ressources du système de retraite augmentent. Comment voulons-nous le faire ? En augmentant la part de la valeur ajoutée qui revient au travail face au capital. Rappelons que par rapport à 1982, la part des salaires dans la valeur ajoutée a baissé de 8,7 points soit l’équivalent de 112 milliards d’euros. Les points suivants de cette note détaillent les mesures de financement possibles pour notre système de retraite. Le constat est clair : financer un système de retraite de qualité, juste et solidaire est un choix politique ; ne pas le faire en est un également.

Hausse des salaires : une augmentation des ressources à court-terme A court-terme, augmenter les salaires augmente les ressources L’augmentation des salaires est indispensable en soi, pour répondre aux besoins, pour préserver le pouvoir d’achat face à l’inflation, pour reconnaître les qualifications et pour garantir de bonnes retraites.

Concernant le financement des retraites, elle permet des cotisations supplémentaires à court terme. En revanche l’indexation des pensions sur les salaires que nous revendiquons, entraîne des dépenses supplémentaires pour éviter un décrochage du niveau de vie des retraités.

A court terme, dans le système actuel (sans indexation des pensions sur les salaires) cela représente :

• 9 milliards € de cotisations supplémentaires pour la branche retraites pour une hausse des salaires de 5% dans le privé :

• 1,25 milliard € de cotisations retraites pour une hausse du point d’indice de 5%. Si le point d’indice avait suivi l’inflation depuis 2010, ça ferait 5 milliards d’euros de cotisations supplémentaires dans les conditions actuelles.

A moyen-terme, les hausses de salaires augmentent les dépenses de retraite Au fur et à mesure que les bénéficiaires de ces augmentations de salaires partent en retraite, des pensions plus élevées doivent être versées. Le montant des pensions dépend du salaire touché durant la carrière. Les hausses de salaires seules ne suffisent donc pas à équilibrer le système que nous appelons de nos vœux.

 

La création d’emplois : un élément central pour le financement des retraites Pour cela, le premier élément est le nécessaire développement de l’emploi public pour répondre aux besoins sociaux déjà identifiés (dans le secteur de la santé par exemple). L’autre mesure importante est la réduction du temps de travail. Augmenter l’emploi public augmente les recettes La première réponse peut donc venir de l’emploi public :

• 100 000 emplois dans la fonction publique hospitalière entrainent un surplus de cotisations de 1,5 milliard d’euros pour les retraites.

• 100 000 emplois dans la fonction publique territoriale entrainent un surplus de cotisations de 1,2 milliard d’euros pour les retraites. Du côté de la fonction publique d’État, elle ne génère pas de recettes supplémentaires puisque leur régime de retraite est par construction équilibré. Réduction du temps de travail : l’arme de création massive d’emplois dans le privé Comme nous l’avons déjà montré, la réduction du temps de travail est la politique de l’emploi la plus efficace.

• 100 000 emplois supplémentaires dans le secteur privé au salaire médian rapporteraient 800 millions d’euros de cotisations retraites.

• On estime à environ 1.7 millions le nombre d’emplois privés qui pourraient être créés avec le passage aux 32h dans le privé, soit 13,6 Mds€ de cotisations retraites supplémentaires. Qui dit baisse du chômage dit économies sur l’assurance chômage ! La baisse du chômage se traduira également en une baisse des dépenses d’assurance chômage.

Se pose alors la question de l’affectation de ce surplus, que l’on flécher en direction des retraites. Le chiffrage en la matière est clair : 1 million d’emplois supplémentaires, c’est 10 milliards d’économies pour l’UNEDIC et pour l’État.

En finir avec les exonérations de cotisations 84 milliards d’euros d’exonérations dont 18,4 milliards pour les retraites Les exonérations de cotisations se chiffrent à près de 85 milliards d’euros pour 2023 dont 18,4 rien que pour la branche vieillesse. Les exonérations de cotisations sont compensées  pour l’essentiel : cela signifie qu’elles ne pèsent pas sur le budget des différentes branches de la sécu mais sur celui de l’État.

Concernant les 18,4 milliards d’euros d’exonérations de la branche vieillesse, 2,5 milliards d’euros ne sont pas compensés par l’État à la Sécurité sociale. Autrement dit, les exonérations de cotisations vont coûter directement 2,5 milliards d’euros au système de retraite pour 2023. Pour les 15,9 autres milliards d’euros, c’est l’État qui subit une perte puisqu’il compense la perte pour la Sécurité sociale. C’est le principe de la loi Veil de 1994.

Comment utiliser ces fonds ? Un choix politique Si on revient sur les exonérations de cotisations retraites c’est donc l’État qui va récupérer 15,9 milliards d’euros. On peut se dire que l’État pourrait décider d’allouer ces 15,9 milliards d’euros au système de retraites. L’opération serait neutre pour l’État et le système de retraites aurait lui 15,9 milliards d’euros de recettes supplémentaires. Cela pose néanmoins plusieurs questions :

• Tout d’abord, on sort du principe de financement des retraites par la cotisation pour le financer via la fiscalité.

• Il y a un risque de déresponsabiliser les employeurs en faisant reposer le financement des retraites sur le contribuable plutôt que d’augmenter les cotisations sans perte de salaire, ce qui ferait payer directement les profits.

Si l’État doit injecter ces milliards d’euros par an dans le système de retraites, c’est parce que les cotisations retraites sont insuffisantes. Or, c’est aux entreprises de payer ces cotisations. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faut maintenir les exonérations !

Cela pose simplement la question de l’utilisation de ces fonds. Cet argent économisé par l’État pourrait être investi dans nos services publics et financer l’embauche de fonctionnaires par exemple.

 Mettre à contribution les revenus du capital Mettre à contribution les revenus du capital et notamment les dividendes peut être une source de recettes importantes très rapidement du fait du poids de la rémunération du capital dans notre économie.En 2021, les dividendes nets étaient de 50 milliards d’euros. Avec une cotisation à 28% comme le taux de cotisations retraites sur les salaires, cela fait 14 milliards d’euros de recettes supplémentaires. C’est un chiffre minoré car la comptabilisation des dividendes pose problème du fait de l’opacité des montages financiers. Cela peut-être une très bonne solution, notamment pour couvrir des déficits importants temporaires, liés à des évènements particuliers comme ce fut le cas avec la crise Covid. De manière plus générale, nous souhaitons que les dividendes disparaissent ou au moins soient réduits à peau de chagrin.

Difficile donc de faire reposer de manière pérenne le financement sur les dividendes. On pourrait aboutir à une situation paradoxale où nous aurions besoin d’une hausse des dividendes pour équilibrer le système de retraites ! Les dividendes sont issus de la part de la valeur ajoutée qui ne va pas au travail. Logiquement, si nous parvenons à imposer au capital des créations d’emplois via les 32h, des hausses de salaires et une hausse de l’investissement, les profits et les dividendes seront fortement réduits. L’essentiel est d’agir en amont, au niveau du partage de la valeur ajoutée, plutôt que de taxer et corriger en aval.

Élargir l’assiette des revenus soumis à cotisations Aujourd’hui, les employeurs multiplient les modes de rémunération alternatifs (prime de partage de la valeur, intéressement, participation) pour ne pas s’engager sur le salaire de base et pour profiter de cotisations réduites voire nulles ! Augmenter l’assiette des revenus soumis à cotisations salariés et employeurs (intéressement, participation, épargne salariale, épargne retraite) rapporterait 3 milliards de cotisations retraites supplémentaires et 3 milliards de cotisations pour les autres branches, que l’on pourrait affecter aux retraites Il est aussi nécessaire de déplafonner les cotisations pour les salaires au-dessus de 27 500 € par mois (8 plafonds de la Sécurité sociale), ce qui générerait 1 milliard d’euros de cotisations supplémentaires.

 Augmenter les salaires et le taux de cotisation retraite : l’axe central de notre stratégie de financement Gagner des hausses de salaire pour le salaire socialisé L’augmentation du taux de cotisations est également un élément de partage de la valeur ajoutée puisqu’elle vient en supplément (au moins en partie) du salaire brut. Notre objectif est d’augmenter le salaire socialisé des salarié-e-s. L’augmentation du taux de cotisations a l’avantage de générer des recettes nouvelles immédiatement pour la retraite, sans que cela n’engendre aucune dépense supplémentaire pour le système.

•A court terme, un déficit de 12 milliards peut être résorbé tout simplement avec une augmentation du taux de cotisations de 0,8 point

• Pour un Smic actuel, ça représente 7 € par mois de cotisations salariales et 7 € de cotisations patronales (si partage à 50/50)

• Pour un Smic à 2000€ comme le revendique la CGT, cela représente 8.25€ de cotisations salariales et 8.25€ de cotisations employeurs

• Pour un salaire à 2500€ bruts, ça représente 10€ par mois de cotisations salariales et 10 € de cotisations patronales (si partage à 50/50) A moyen terme, augmenter le taux de cotisation retraites (tout en augmentant les salaires) de 2 points de cotisation représente 30 milliards d’euros de recettes. A retenir : un point de cotisation c’est 15 milliards d’euros de recettes, soit 10 € par tranche de 1000 € de revenus bruts.

Sans hausse des cotisations, place à la capitalisation D’ores et déjà la dégradation du système de retraite se traduit par un supplément d’efforts pour nombre de salarié·es via la retraite par capitalisation. La baisse ou le maintien de la part des dépenses du système de retraites dans le PIB est donc un leurre. Les besoins sont criants en matière de retraites, et c’est le privé qui prendra le relais si la réforme passe. L’hypocrisie du gouvernement est telle qu’il subventionne indirectement l’épargne retraite puisque les montants versés sur un plan d’épargne retraite sont déductibles du revenu.

Ainsi, quelqu’un qui a un revenu fiscal de 40 000€ annuel et qui verse 4 500€ sur un plan épargne retraite voit son impôt sur le revenu diminué de 1 500€. Les économies réalisées sur le système de retraites sont donc en partie compensées par des dépenses fiscales ! On aboutit à un système à deux vitesses entre celles et ceux qui peuvent épargner pour leur retraite et celles et ceux qui n’en ont pas les moyens. Cela montre que les français-e-s sont prêt-e-s à cotiser davantage puisqu’ils et elles y consacrent déjà des sommes importantes… via leur épargne ! Contre cette individualisation, la cotisation est ce qui permet de défendre un système collectif, juste et solidaire.

Mobiliser les excédents de la sécurité sociale pour les retraites Des marges de manœuvre avec la CADES La CADES6 aura remboursé la « dette sociale » en 2033. Elle aurait dû s’éteindre en 2024, avant un transfert de dette de 136 milliards d’euros liés à la crise Covid.7 Les ressources qui sont accaparées par la Cades représentent environ 20 milliards d’euros par an ; on pourrait ainsi transformer la CRDS et une part de CSG en cotisations retraites, ce qui viendrait immédiatement abonder les caisses. Des excédents à mobiliser pour les retraites Contrairement à une idée répandue, la sécurité sociale ne sera pas en déficit de 7 Mds€ en 2023, mais en excédent de 13 milliards d’euros une fois tenu compte du désendettement de 20 milliards d’euros.

Même avec 12 milliards de déficit sur les retraites 2030, la Sécu prise dans son ensemble serait en excédent. Si on tient compte des différentes mesures discutées dans cette note (augmentation de salaires, augmentation de l’emploi), ce sont des milliards d’euros d’excédents supplémentaires qui seront générés pour la Sécurité Sociale, puisque les dépenses des autres branches de la Sécu ne dépendent pas du niveau des recettes.

Ces excédents pourraient être utilement mobilisés pour nos retraites. Conclusion Le système de retraites est-il en danger ? Nous avons fait la démonstration que ce n’était pas le cas.

La réforme vise-t-elle à l’améliorer ? Au contraire, elle vise à financer d’autres cadeaux pour le capital, et ouvrir la voie à la capitalisation.

Y a-t-il des alternatives ? La réponse est oui, et pas seulement pour assurer l’équilibre du système, mais aussi et surtout pour l’améliorer, pour permettre à toutes et tous de partir à 60 ans et avec une bonne pension.

En la matière, pas « d’argent magique », mais des choix politiques : quelle répartition des richesses ? Quelles ressources pour le système de retraites et quel niveau de cotisations ?

Nous avons montré que les leviers de financement étaient nombreux, que nos revendications en matière de retraites étaient crédibles et finançables. Ce sont désormais deux choix de société clairs qui s’affrontent.

 

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Travailler plus pour gagner moins, c’est non !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 janvier 2023

Travailler plus pour gagner moins, c’est non !
Pour nos retraites, mobilisons-nous le
19 janvier
Signez la pétition contre la réforme des retraites
Signez la pétition

Retraite : agir vite et fort dès le 19 janvier

C’était un secret de Polichinelle. Depuis mardi, c’est officiel. La version 2023 de la réforme des retraites a enfin été dévoilée.La violence des coups
Il n’y a pas d’histoire de gagnants, d’équité et encore moins de justice sociale. Le choix est toujours le même : faire payer celles et ceux qui travaillent. Le prix est élevé, très élevé. Il ne faudrait surtout pas toucher au patronat et au capital.

Personne n’est dupe
Les sondages se succèdent et enfoncent le clou. Les Français·es sont contre ce projet. C’est net, c’est clair. Une majorité est même favorable à un retour aux 60 ans et à une hausse des cotisations.

Le rapport de force est installé
Macron a tiré les leçons de 2020. Après avoir balayé un semblant de concertations, il mise sur la résignation et organise l’écrasement de la contestation en pointant la responsabilité des syndicats.

Faire autrement c’est possible, c’est un choix !
L’impatience du gouvernement se heurte à l’opposition de l’opinion publique et l’unité des syndicats. C’est une force qui tire sa puissance dans l’engagement de chacun·e.

L’urgence est à la mobilisation générale
Le 19 janvier marquera l’engagement dans cette bataille par la grève, les manifestations et l’organisation des suites à donner au mouvement. Les militant·es de la CGT y œuvrent dans tous les champs professionnels et dans tous les territoires.

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Ensemble, nous disons STOP !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 janvier 2023

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