• Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !

    Ils ne savaient pas que c'était imposible, alors ils l'ont fait !

  • Méta

  • Visiteurs

    Il y a 1 visiteur en ligne
  • Mes albums récents

    • Album : Solidaires
      <b>IMG_20220407_114221</b> <br />
    • Album : manif du 4 février 2021
      <b>l</b> <br />
    • Album : initiative 16 octobre
      <b>JF3_2382_HD</b> <br />
    • Album : AG du personnel 25 09 2020
      <b>DSC_4775</b> <br />
    • Album : action 1er juillet
      <b>DSC_4063</b> <br />
    • Album : action 25 juin
      <b>DSC_3926</b> <br />
    • Album : Solidarité avec les personnels de la santé
      <b>3</b> <br />
    • Album : Montage de l'expo pap chap à Montreuil
      <b>DSC05698</b> <br />

Dans la presse ce matin, ca fait plaisir et du bien, on lachera rien …

Posté par cgtchapelledarblayupm le 2 janvier 2024

*

« L’Usine, le bon, la brute et le truand » : à Chapelle Darblay, « un western social »

L’Usine, le bon, la brute et le truand, de Marianne Lère Laffitte, raconte le combat – toujours en cours – des anciens salariés de Chapelle Darblay.

Le film sort en salles ce 3 janvier.

Dans la presse ce matin, ca fait plaisir et du bien, on lachera rien ... dans CGT UPM Chapelle Darblay

« Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à raconter, sur l’importance de la fraternité et de l’intelligence collective, sur l’articulation entre question sociale et environnementale », explique Marianne Lère Laffitte, la réalisatrice. Le film raconte la lutte de trois salariés pour sauver leur usine, la dernière à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France.

Votre film suit la lutte emblématique de trois délégués du personnel de la papeterie Chapelle Darblay, à Grand-Couronne (Seine-Maritime), qui bataillent depuis 2019 pour sauver leur site, condamné par son propriétaire finlandais. Qu’est-ce qui vous a poussé à entamer ce travail ?

J’ai entendu parler de ce conflit pour la première fois en 2021. Je voulais réaliser un film sur l’utilité du syndicalisme à l’heure du changement climatique et c’est l’économiste Thomas Coutrot qui m’a conseillé de m’intéresser à ce combat.

J’ai contacté les trois délégués du personnel. En arrivant dans cette grande usine vide, j’ai été immédiatement frappée par le silence qui y régnait, par son aspect « cinématographique ». Et puis, il y avait ces trois personnages – deux cégétistes et un cadre sans étiquette.

Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à raconter, sur l’importance de la fraternité et de l’intelligence collective, sur l’articulation entre question sociale et environnementale. Mais cela a été très compliqué de réaliser ce film.

Pourquoi ?

Parce que, au début, je n’ai eu que des retours négatifs de la part des chaînes de télévision, du CNC (Centre national du cinéma), de la région… « Pourquoi financerait-on encore un film sur une usine qui va fermer ? », me répétait-on en boucle.

J’ai dû me battre pour le faire exister, pour rassembler un petit budget grâce à l’aide de la CGT, de la métropole Rouen Normandie et des financements participatifs. Je tenais absolument à ce que tout le monde soit payé au tarif syndical. Ce film, en un sens, est un miraculé !

Sur le même thème

Pour les 230 salariés licenciés et leurs soutiens, la désillusion est à la hauteur de la trahison du gouvernement. Pierrick Villette

Industrie : l’État sonne le glas pour Chapelle Darblay

Pourriez-vous dire un mot du titre : c’est un clin d’œil aux trois protagonistes ?

En effet, ils s’étaient eux-mêmes surnommés comme cela lors d’un reportage. Ce sont trois personnalités très fortes, très affirmées, qui partagent un goût commun pour la vanne. Par ailleurs, je voulais absolument une référence à l’usine dans le titre, puisque c’est un personnage à part. Enfin, il y a bien sûr un clin d’œil au réalisateur Sergio Leone, sauf qu’ici, c’est de western social qu’il s’agit.

Dans le film, on voit l’ampleur prise par le combat des salariés de Chapelle Darblay qui rencontre un large écho dans le monde du travail, plus particulièrement parmi les militants…

Oui, ils se battent depuis le début avec une dignité admirable. Ce conflit met en jeu une question centrale : comment sauver les emplois dans l’industrie lourde à l’heure du réchauffement climatique ? Le gouvernement nous parle sans arrêt de réindustrialisation, mais dans les faits, il agit très peu : l’État soutient la filière hydrogène, mais que fait-on de toutes nos « vieilles » industries ?

Laisser un commentaire

 

ZONĂ LIBERĂ DE MA... |
Dekra Box - CFDT Industria... |
poureuxavanttout |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | corps des humbles
| PAIE ACTUALITY
| Ecole St Vincent de Paul de...