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Concertation retraites : la CGT rappelle ses exigences

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 mars 2025

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Concertation retraites : la CGT rappelle ses exigences

Dans la continuité de la séance précédente sur les questions d’âge, la séance du jour a abordé la question de l’emploi des séniors à partir de données statistiques.
 
La France se distingue par un taux d’emploi de 40% pour les 60-64 ans, un des plus faibles d’Europe, ainsi que par une proportion de 20% de personnes ni en emploi ni à la retraite (en hausse depuis 2010). Dans toutes les situations, la situation des femmes est pire que celle des hommes : plus souvent au chômage, plus grande difficulté à retrouver un travail… 

Le patronat prétend augmenter le taux d’emploi en reculant l’âge de départ en retraite, alors même que ses propres adhérents licencient massivement, en particulier les personnes proches de l’âge de la retraite. 

Les réformes de 2010 et 2023 ont aggravé la situation, la CGT dénonce le creusement des inégalités avant la retraite et en répercussion au moment du départ, avec pour conséquence 10% des retraités sous le seuil de pauvreté. Les personnes licenciées à partir de 55 ans subissent d’intenses difficultés à retrouver du travail. Les milliers de travailleurs et travailleuses, subissant actuellement les plans de licenciement, notamment dans l’industrie et le commerce, sont la preuve que cette situation perdure. 

De plus, le MEDEF a commandé une étude sur le dispositif “carrières longues” et une simulation de durcissements de ce dispositif pour économiser entre 1,2 à 2,3 milliards par an, au détriment des personnes ayant commencé à travailler très tôt. Pourtant de nombreuses personnes n’ont déjà pas d’accès au dispositif “carrière longue” à cause de périodes de chômage, d’arrêt maladie de longue durée, de période d’éducation des enfants ou d’accident du travail et de maladie professionnelle. 

La position patronale vise à réduire ce dispositif au prétexte que plus de 20% sont concernés par un départ en carrière longue. La position de la CGT est au contraire d’améliorer ce dispositif, en obtenant le retour à un âge de départ à 62 puis à 60 ans et dans tous les cas en réduisant la durée d’assurance. 

Par ailleurs, le flou n’est pas encore levé sur les conditions de discussion pour les agents des trois versants de la fonction publique, pour lesquels le ministre de la Fonction publique doit convoquer le conseil commun de la fonction publique. 

La CGT rappelle ses exigences, à commencer par l’abrogation de la réforme de 2023, la suppression de l’accélération des 43 annuités de la réforme Touraine et le rétablissement des régimes pionniers, dans la visée du rétablissement de la retraite à 60 ans. Elle appelle à rejoindre la mobilisation des retraités, jeudi 20 mars prochain.

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Retraites : de l’argent il y en a !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 mars 2025

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Retraites : de l’argent il y en a !

Grâce à la mobilisation historique de 2023 contre la retraite à 64 ans, le sujet est toujours au centre de l’actualité. Le gouvernement a été contraint d’ouvrir des concertations mais patronat et gouvernement font tout pour empêcher l’abrogation de cette réforme injuste, alors que celle ci est finançable.        fichier pdf Retraite_4PagesN
 
visuel 4 pages retraites fond rouge

Retraites à 64 ans : une injustice et un non-sens

La retraite n’est pas un luxe !

C’est un droit à une vie après le travail. On accède à ce droit en cotisant. À 62 ans, un·e salarié·e sur deux n’est déjà plus en emploi.
Les 64  ans ne font qu’allonger la précarité pour des milliers de senior·es enfermé·es entre chômage, minima sociaux, maladie, invalidité et emplois précaires.

La CGT revendique :

  • le retour immédiat à l’âge légal de départ à la retraite à 62  ans, pour revenir à 60  ans ;
  • des départs anticipés pour les carrières longues et pour celles et ceux ayant exercé des métiers pénibles * ;
  • un calcul de la pension sur les salaires des 6 derniers mois dans le public et en revenant aux 10 meilleures années dans le privé (au lieu de 25 années) ;
  • la garantie d’un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète.
  • la prise en compte des années d’études et des périodes de première recherche d’emploi et de chômage non indemnisé.

 * En cas de pénibilité, la retraite doit être anticipée

Repousser l’âge de départ, c’est ignorer la réalité des millions de travailleur·ses soumis·es à des conditions éprouvantes. 

La pénibilité réduit l’espérance de vie en bonne santé. 

La CGT se bat pour gagner des départs anticipés dès 55 ans, par exemple, en bénéficiant d’un trimestre de bonification par année d’exposition aux travaux pénibles.

Infographie sur la pénibilité

En savoir plus

Les femmes : grandes perdantes de la réforme

Les inégalités entre femmes et hommes au travail se répercutent et s’aggravent avec la retraite. 

Les femmes partent plus tard à la retraite et perçoivent une pension inférieure de 38 %, en moyenne, à celle des hommes.

C’est le résultat :

  • des carrières interrompues, congés parentaux, temps partiels subis, salaires plus bas, plafonds de verre ;
  • de la pénibilité invisibilisée des métiers féminisés et de la dévalorisation des métiers exercés en majorité par des femmes (soins, propreté, commerce).

La retraite à 64 ans aggrave cette situation

Pour l’égalité, la CGT veut :

  • instaurer l’égalité salariale : sanctionner les entreprises qui discriminent, revaloriser les métiers féminisés, assurer un vrai déroulement de carrière aux femmes et lutter contre les temps partiels imposés ;
  • améliorer les droits familiaux et conjugaux (droit à la pension de réversion pour les couples pacsés, majoration dès le 1er enfant…) ;
  • reconnaître enfin la pénibilité des métiers féminisés.

 Financer et renforcer nos retraites, c’est possible !

Il faut 15 milliards d’euros d’ici 2030, pour financer l’abrogation de la réforme Macron.

L’argent existe : il doit servir à financer nos retraites  plutôt que d’alimenter les profits des actionnaires !

Allons chercher l’argent :

  • égalité salariale entre les femmes et les hommes : + 6 milliards d’euros ;
  • lutter contre la fraude aux cotisations sociales avec le travail dissimulé : +  6  à  8 milliards d’euros ;
  • soumettre à cotisation les rémunérations exemptées de cotisations sociales (intéressement, participation…) : + 4 milliards d’euros ;
  • augmenter de 1 % des cotisations sociales vieillesse sur la part dite employeur : + 5 à 6 milliards d’euros ;
  • mettre à contribution les revenus financiers : au moins 10 milliards d’euros ;
  • récupérer les exonérations non compensées : + 3 milliards d’euros.

Au total : presque 40  milliards d’euros de ressources.infographie 1

 

encart infographie 2

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