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Pénibilité : La CGT demande des actes

Posté par cgtchapelledarblayupm le 16 août 2013

PénibilitéPénibilité : La CGT demande des actes dans la CGT siteon0c707d

La CGT demande des actes

lundi 12 août 2013

Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin, a prévu, à l’occasion d’une visite du chantier du tramway T6 à Vélizy-Villacoublay le 13 août, d’intervenir sur la question de la pénibilité.

Les préconisations du rapport Moreau sont loin du compte 
Pour la CGT, prévenir et réparer la pénibilité, notamment dans le cadre de la réforme des retraites est une priorité. En effet, les derniers travaux de l’Ined et de l’Inserm démontrent que l’espérance de vie en bonne santé a tendance à stagner, voire à régresser. Cependant, les bases de la réflexion sur la pénibilité contenues dans le rapport Moreau ne sont pas à la hauteur du problème posé.

- Le salarié aurait le choix entre une formation professionnelle permettant la mobilité et un départ en retraite anticipé. Après de nombreuses années d’exposition à la pénibilité, c’est bien des deux dispositifs dont le salarié a besoin : un travail moins exposé, puis un départ anticipé. 
- Dans l’hypothèse où le salarié choisirait un départ anticipé, ces mesures permettraient au mieux un départ à 60 ans, ce qui est beaucoup trop tardif. 
- Le rapport ne retient pas l’ensemble des 12 critères de pénibilité établis lors de la dernière négociation sur le sujet. Ainsi, le nombre de salariés qui seraient éligibles représente à peine la moitié des salariés réellement concernés (40 000 par an contre environ 100 000 par an selon les études effectuées lors de la dernière négociation).

Les propositions de la CGT sont sur la table 
La CGT est toujours prête pour engager de véritables discussions sur ce sujet et a présenté des propositions très précises au gouvernement, tant en ce qui concerne l’identification de l’exposition à la pénibilité qu’en matière de droits associés et de dynamique de prévention pour enfin s’attaquer aux causes de la pénibilité et à la nécessaire transformation des situations de travail.

La CGT propose ainsi que l’exposition soit établie sur la base des 12 critères retenus lors de la négociation sur la pénibilité, organisés en 3 groupes :

• Contraintes physiques. 
• Environnement agressif. 
• Contraintes liées aux rythmes de travail.

L’exposition à un ou plusieurs critères pendant une certaine durée donnerait droit à un départ anticipé à partir de 55 ans (voire avant pour certains métiers). Des bonifications seraient également attribuées afin que le départ anticipé soit associé à un niveau de pension correct.

Alors que le gouvernement martèle sa volonté d’allonger la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, la CGT s’interroge : comment prévenir et réparer la pénibilité en contraignant les salariés à travailler plus longtemps ?
Pour une bonne réforme des retraites, pour une reconnaissance effective de la pénibilité, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre.

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Licenciement : le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation

Posté par cgtchapelledarblayupm le 15 août 2013

Licenciement : le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation entre en vigueur le 8 août (en pièce jointe le décret paru au Journal Officiel)Licenciement : le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation dans CGT UPM Chapelle Darblay arton195-7de7d-eada2

Le barème de l’indemnité forfaitaire en cas de conciliation devant les prud’hommes pour mettre fin à un litige relatif au licenciement entre en vigueur le 8 août, le décret le fixant étant paru au JO. Sans surprise, ce texte s’inspire du barème fixé par l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi.

La loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 a prévu, dans le cadre des contentieux relatifs aux licenciements, la possibilité pour les parties de décider, pendant la phase de conciliation, de mettre un terme au litige en contrepartie du versement par l’employeur au salarié d’une indemnité forfaitaire calculée en référence à un barème tenant compte de l’ancienneté du salarié (C. trav., art. L. 1235-1).

Restait encore à fixer ce barème. C’est chose faite avec la publication au JO du 7 août du décret n° 2013-721 du 2 août. Celui-ci s’inspire du barème issu de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi.

Barème à cinq niveaux

Le barème établi par décret est fixé comme suit :

– deux mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté inférieure à 2 ans ;

– quatre mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre 2 ans et moins de 8 ans ;

– huit mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre 8 ans et moins de 15 ans ;

– dix mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre 15 ans et 25 ans ;

– 14 mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté supérieure à 25 ans.

Rappelons que l’indemnité forfaitaire n’est pas imposable (CGI, art. 80 duodecies 1, 1°).

- Elle est également exonérée de cotisations de sécurité sociale dès lors que son montant, cumulé avec celui de l’indemnité de licenciement, ne dépasse pas deux plafonds annuels de sécurité sociale (PASS).

- Cette exonération ne s’applique pas si le total des indemnités versées au salarié dépasse dix fois ce plafond.

Décret n° 2013-721 du 2 août 2013, JO 7 août 2013, p. 13498

PDF - 72 ko
Décret paru au JO fixant les indemnités forfaitaires de licenciement

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« Le carton français plie bagage » (le Courrier Picard) –

Posté par cgtchapelledarblayupm le 14 août 2013

« Le carton français plie bagage » (le Courrier Picard) - lettre Filpac CGT de soutien aux salariés DS SMITH de RUGBY (Royaume-Uni)

samedi 10 août 2013

Word - 138.5 ko
Lettre DS SMITH Filpac CGT de soutien aux salariés de DS SMITH RUGBY
PDF - 3.5 Mo
Le carton français plie bagage (le Courrier Picard)

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Notre direction et UPM France ne jurent que par l’exemple allemand !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 août 2013

Notre direction et UPM France ne jurent que par l’exemple allemand ! dans CGT UPM Chapelle Darblay 35h-127x150Notre direction et UPM France ne jurent que par l’exemple allemand et veulent nous appliquer tout ce qui est moins bien chez les autres.

 En Allemagne, Les salaires minimum (comparé au smic) sont d’environ 500€. Il n’y a pas de protection sociale, pas de caisses maladie ou chômage. Ils travaillent, toujours d’après nos responsables 240 factions.  

Mais on nous cache bien qu’en Allemagne,  400 000 métallos ont participé à des débrayages et diverses actions  en mai dernier sur la base de la revendication d’IG Metall d’une hausse de salaire de 5,5%, le patronat allemand Gesamtmetall désirant lui en rester à 2,3%. Au final, Gesamtmetall a dû signer un accord qui s’appliquera à 3,7 millions de salariés pour une hausse de salaire de 3,4% au 1er juillet 2013, cette augmentation sera  suivie d’une autre de 2,2% au 1er mai 2014.

Notre directeur prend les moins bons exemples sur les autres usines UPM. Il veut nous supprimer l’infirmerie en35-h-1-132x150 dans CGT UPM Chapelle Darblay fonctionnement 24h sur 24h, chez les autres il n’y a pas d’infirmerie et ça fonctionne  bien, ce sont les SST, les pompiers qui font les urgences.

Il veut nous enlever le laboratoire, c’est vrai que s’il n’y a plus de développement à Chapelle à quoi peut servir un labo.

Il veut nous voler la bonne application des 35 heures pour les personnels de jour et 2X8.

il veut modifier nos contrats de travail.

  Les allemands ceci, les autres cela…

clio-150x96 Dans son besoin de comparer pour se justifier, notre patron, mal renseigné (?), oublie un point crucial, l’attachement du personnel français à SON usine !panzer-150x70

Les travailleurs de Chapelle n’ont pas attendu « d’appartenir » à UPM pour avoir la culture d’Entreprise.

 C’est grâce à eux qu’elle tient encore debout,

par la qualité de leur travail.

 Ce n’est peut-être pas le cas en Allemagne, en Autriche, en Angleterre… avec des salariés plus opportunistes*.                  *Célèbre chanson de Jacques Dutronc.

35-h-2-137x150Il faudra donc compter avec ces râleurs de Français, mais, n’en déplaise, ces râleurs ont du cœur et défendront, protégeront leur Chapelle !!!

L’outil de travail sera bien gardé, bien graissé, bien nettoyé, n’en déplaise encore, à ceux ou celles qui envisageraient que la saleté s’installe.

Pas besoin de journée de nettoyage pour ça !

(Tient on l’avait oubliée celle-là !) A quand la prochaine, pour voir les cadres au balai !

Rubrique Gaspillage :

Le broyeur à déchets du Désencrage arrête régulièrement pour des défaillances ! Que deviennent alors les contaminants ? Ils repartent par la route ! Difficile à croire pour des déchets faisant partie des MPR, payés 120 € la tonne et qu’il faut réexpédier vers des décharges à ciel ouvert ; plusieurs milliers d’euros envolés. Mais que fait la police ?

(Vous pouvez alimenter cette rubrique en informant les représentants du personnel de gaspillages connus)

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Persiflages :

Les cadres ont peur des représailles à l’arme blanche, d’où le thème sécurité du mois, « attention aux outils tranchants ». Malins ces gars-là !

Un certain « Monsieur Jean » recherche depuis quelques jours ses amis sur sa page Facebook. Celle-ci, bientôt blanche comme notre papier, ressemble à un linceul. Des amis virtuels ?

Le panier de patates de la lettre d’information Chapelle.

Se concentrer sur l’essentiel ! Ils parlent des salariés ? Marrants ces gens-là !

 Ouvriers, employées, agent de maîtrise qui pleurent, cadres qui rient, un  grand nombre de ces derniers ont retrouvé un très large sourire, on se pose la question si c’est suite aux annonces de restructuration ou à l’approche des vacances ! 

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Propagande UPM : Nous, on l’imagine bien la route durable qui ne laisse personne sur le bas-côté, ça fait 30 ans qu’on l’a tracée, c’est par la lutte et la résistance que l’on progresse et surtout pas,  par son contraire, l’attentisme ou la résignation ! mon-avenir-300x239

 

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Plus cher que le coût du travail, le coût du non-travail !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 12 août 2013

Plus cher que le coût du travail, le coût du non-travail ! (Marianne)

lundi 12 août 2013

C’est une question à 120 milliards d’euros que personne n’ose poser aux Cassandre à calculette qui nous infigent à la radio et à la télévision leurs litanies de chiffres catastrophistes.

Citoyens de France, qu’est-ce qui coûte le plus cher à votre pays ?

- Son déficit public, estimé à 98 milliards d’euros par la Cour des comptes ? Vous n’y êtes pas. Tic tac, tic tac.

- Les régimes spéciaux de retraite que François Lenglet, sur France 2, qualife de « bombe pour le gouvernement » ? Pas davantage. En 2011, le coût total des pensions versées aux fonctionnaires, militaires, médecins et infrmières du public, ouvriers d’Etat et agents territoriaux n’ a avoisiné que 74 milliards d’euros.

- Le service de notre dette, de l’ordre de 46 milliards d’euros, quasi gravé sur le front de marbre du décliniste en chef Nicolas Baverez ? Cherchez ailleurs.

- Le coût du travail, trop élevé par rapport à l’Allemagne dont on vous rebat les oreilles ? Tournez la page. Depuis que le gouvernement a baissé de 20 milliards d’euros les charges des entreprises, un salarié tricolore de l’industrie coûte déjà moins cher que son homologue d’outre-Rhin, selon l’institut Rexecode.

Non ! Sans jeu de mots facile, ce qui plombe plus sûrement que les cumulus le ciel de France, c’est le coût du… non-travail !

Une montagne d’argent, plus de 120 milliards d’euros qui ne rentrent pas dans les coffres de l’Etat, dans les caisses sociales ou dans les livres des collectivités locales : pour la bonne et simple raison que 2,4 millions de chômeurs indemnisés par Pôle emploi et 1,85 million d’allocataires du RSA et de l’allocation spécifque de solidarité (ASS) ne sont plus en mesure de verser leur écot dans la tirelire commune.

Nos retraites menacées ?

Notre assurance maladie sous pression  ? Nos départements contraints de sabrer dans leurs investissements ? Le coût du non-travail ! , pourrait-on répondre, à la façon du Dr Knock, qui dans la pièce de Jules Romains, attribuait toutes les défaillances de son patient au mauvais état de son foie.

En 1969, Georges Pompidou imaginait que le pays entrerait en révolution si le nombre de chômeurs franchissait le cap des 500 000. En 2013, alors que leur nombre, cinq fois supérieur, frôle les 11 % de la population active, le boulet de ce sousemploi est aussi pesant que celui qui précipitait par le fond les prisonniers défunts du château d’If.

Revenons un instant à ce chiffre exorbitant de 120 milliards d’euros, toujours escamoté dans les débats. Comment Marianne le calcule-t-il ? C’est très simple, nous sommes partis d’une étude européenne publiée en décembre 2012 par la Fédération européenne des services à la personne (Efsi), élaborée à partir des données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et d’Eurostat, le bureau statistique de l’Union européenne.

Un travail sérieux revu à la loupe par les services de Laszlo Andor, le trop discret commissaire chargé de l’Emploi, de l’Intégration et des Afaires sociales à Bruxelles. Son objectif ? Apprécier ce que coûte un chômeur aux caisses sociales des Etats afn d’estimer, loin des autoroutes de la pensée unique, la rentabilité économique réelle des emplois subventionnés, que ce soit dans le secteur social ou celui de l’environnement. Florange Stock de bobines d’acier Usibor d’ArcelorMittal. La multiplication de contrats aidés, de stages et de temps partiels a contribué à précariser le marché du travail hexagonal.

Sur la base des données 2010, les économistes du cabinet Idea ont additionné, pour la France, les indemnités que verse l’Unedic à un demandeur d’emploi, soit 10 686 net par an, en moyenne, et les frais de son accompagnement (1 641). Puis ils ont estimé les pertes de cotisations et d’impôt que son inactivité engendre : 10 172 de cotisations patronales et 3 294 de cotisations salariales. A ces sommes, ils ont ajouté, parce qu’un chômeur dont le revenu s’efondre paye également moins d’impôt et se serre la ceinture, une évaporation de 1 888 d’impôt sur le revenu et de 1 057 de TVA. Coût total : 28 738 par an.

Au passage, on constate que la face cachée du sous-emploi (l’argent qui ne rentre pas dans les caisses) représente une somme supérieure à son coût apparent (les allocations déboursées), n’en déplaise à La Droite populaire et à Laurent Wauquiez qui rêvent d’imposer en 2014 la dégressivité des allocations chômage. Accessoirement, cette étude démontre également que notre pays est plus pénalisé par le diférentiel de coût de son « non-travail » avec l’Allemagne (28 738 par chômeur, contre 25 550 outre-Rhin) que par son diférentiel de coût du travail.

Sur la base de cette étude prudente, Marianne a également calculé le coût du non-emploi des allocataires du RSA socle (en hausse de 7,1 % sur les douze derniers mois) et celui des demandeurs d’emploi percevant l’ASS.

Le tout sans intégrer dans notre addition les dépenses de santé, de forma tion, voire de sécurité qu’induisent un chômage de masse. C’est dire si, pour parvenir à ce chiffre de 120 milliards, nous sommes restés austères… Raison de plus pour rêver quelques instants. Si la France comptait encore, comme en 1969, sous Georges Pompidou, 174 000 demandeurs d’emploi, les Echos ou l’Opinion titreraient sûrement à la une : « Retraites, Sécu : le pays croule sous les excédents », « Redistribuer équitablement les fruits de la croissance, le vrai déf de François Hollande ». La tribune.fr, toujours bien renseignée : « Le secteur privé s’arrache les conseillers de Pôle emploi ».

Pour mesurer le juste prix de « l’austérité » en 2013, rappelonsnous que, en 1982, lorsque Libération titrait, sous la photo d’un François Mitterrand, visage tendu, poings serrés, « Allons enfants de la rigueur », le taux de chômage n’était que de 6,9 % de la population active, contre 10,8 % aujourd’hui ; et la croissance piafait à 2,3 %, contre un zéro pointé espéré en 2013 ! « On a la croissance sous nos pieds et on est en train de la piétiner », a tonné avec raison Arnaud Montebourg, sur France Inter, le 23 juin dernier.

Ce coût exorbitant du non-travail chiffré à 120 milliards, comment doit-il dynamiser le débat, à Bruxelles comme à Paris ? En incitant partenaires sociaux et gouvernements à faire feu de tout emploi, plutôt que de s’affronter stérilement sur un demi-point de cotisation en plus ou en moins ici ou là. « Plutôt que de nous disputer autour d’un gâteau trop petit, il est temps d’accroître la part de tous », affirme, enthousiaste, Jean-Claude Volot, en charge au Medef de relancer les exportations et redynamiser les flières tricolores aux côtés de Pierre Gattaz, le nouveau patron des patrons.

Déjà, si nous éradiquions notre déficit commercial de 70 milliards d’euros, nous créerions plus de 1 million de postes. » Pour créer ces emplois, il faudrait d’abord que les patrons des PME s’extirpent de leur frilosité. Car si, depuis dix ans, leurs taux de marge se sont afaissés, c’est parce ce qu’ils n’ont pas assez investi. La preuve ? Personne n’ose le dire, mais, en 2011, leur trésorerie était supérieure à celle dont ils disposaient en 2000 et leurs fonds propres, en total de leur bilan, atteignait des sommets !

UN COÛT EXORBITANT QUI DEVRAIT INCITER À FAIRE FEU DE TOUT EMPLOI, PLUTÔT QUE DE S’AFFRONTER STÉRILEMENT SUR UN DEMI-POINT DE COTISATION EN PLUS OU EN MOINS ICI OU LÀ.

En guise d’encouragement, et parce qu’ils se plaignent souvent de ne pas trouver salarié à leur pied, le gouvernement vient donc de leur lancer un déf : recenser enfn ces 300 000 jobs qu’ils prétendent non pourvus pour lesquels le gouvernement se dit prêt à fnancer, du moins s’il s’agit d’emplois décents, la formation et la mobilité de chômeurs ainsi recrutés.

Une initiative utile mais limitée. En fait, pour faire baisser durablement le chômage dans l’Hexagone, François Hollande et son ministre du Travail devraient rompre avec les politiques de l’emploi de leurs prédécesseurs.

Car la multiplication de contrats aidés, marchands ou pas, de stages, de temps partiels, a contribué à précariser le marché du travail hexagonal. Subventionner massivement de 25 milliards d’euros les bas salaires dans la France de 2013, c’est franchement se tirer une balle dans le budget, alors que les jeunes qui recherchent un emploi sont de plus en plus qualifés. En privilégiant le statu quo, on ne fait qu’accélérer leur déclassement. n* journaliste à Marianne. ■

par Laurence Dequay

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restructuration UPM.

Posté par cgtchapelledarblayupm le 9 août 2013

 

le groupe industriel papetier Finlandais UPM Kymmené a annoncé un nouveau plan de restructuration qui permettrait de dégager 400 millions d’euros de bénéfices.

restructuration UPM. dans CGT UPM Chapelle Darblay griffonupmfichier pdf 2013-08-08-restructuration-UPM

 

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Le bel été des banques françaises

Posté par cgtchapelledarblayupm le 7 août 2013

Le bel été des banques françaises – BPCE récupère 10 milliards d’euros du Livret A – Le Crédit Agricole renoue avec des résultats solides

mercredi 7 août 2013

Les résultats du deuxième trimestre 2013 recèlent de bonnes surprises. Pour la première fois depuis de nombreux trimestres, les grandes banques françaises ont toutes présenté des résultats supérieurs aux consensus des analystes. Fermant le bal mardi, Crédit Agricole a vu le sien bondir de 60 %, à 1,39 milliard d’euros , tandis que BPCE a enregistré un bénéfice en hausse de 15 %, à 772 millions.

Globalement, les bénéfices n’ont rien d’exceptionnel, les groupes bancaires n’ont pas retrouvé leurs niveau de rentabilité d’avant-crise, mais ils ont sensiblement renforcé leur solidité. Dans un environnement économique apathique, les banques françaises ont aussi maintenu leur activité, notamment dans les réseaux, tout en maîtrisant leur coût du risque – les provisions pour risque d’impayé. Mieux, les niveaux de provisions reculent sensiblement.

Structure financière renforcée

En matière de solvabilité, les banques françaises sont toutes dans les clous fixés par les régulateurs pour renforcer le système financier. BNP Paribas, qui disposait déjà d’une longueur d’avance, a amélioré son ratio de fonds propres «  dur  » (le capital apporté par les actionnaires et les bénéfices mis en réserve, rapportés aux crédits consentis et autres engagements). Il atteignait 10,4 % à fin juin selon le mode de calcul de Bâle III.

Mais la bonne surprise vient surtout de la Société générale. Les sceptiques pouvaient redouter une augmentation de capital. Les voilà rassurés  : la banque a affiché avec six mois d’avance un ratio de 9,5 % à fin juillet, et devrait être proche de 10 % à fin 2013. BPCE a lui atteint le seuil de 9,5 %.

Quant au groupe Crédit Agricole, son ratio de fonds propres durs s’est élevé à 10 % à fin juin, soit l’objectif qu’il s’était fixé pour la fin de l’année. Les banques françaises respectent également largement avant l’heure le ratio de levier (bilan rapporté aux fonds propres), actuellement scruté de près par les marchés. Les réserves de liquidité sont par ailleurs à la hausse.

Ces résultats traduisent l’effort des établissements qui ont réduit leurs risques pondérés et allégé drastiquement leurs bilans. Natixis et Société Générale ont notamment accéléré au deuxième trimestre la cession des actifs risqués ou douteux de leurs «  bad banks  ». Le chemin pourrait cependant se prolonger pour certaines banques, l’Autorité bancaire européenne ayant pointé lundi des différences importantes dans la façon dont elles calculent leurs risques. L’harmonisation qu’elle exige de la pondération du risque pourrait entraîner de nouvelles surprises

Relais de croissance

Cette solidité financière étant le préalable à toute stratégie de croissance, BNP Paribas, a déjà commencé à dérouler son plan de développement. La banque de la rue d’Antin a annoncé deux nouveaux objectifs  : accélérer dans la gestion d’actifs et renforcer ses positions en Allemagne, où elle vise 1,1 million de clients et une part de marché sur les dépôts de particuliers de 1 % en 2017 grâce à sa banque en ligne Hello Bank. Les autres groupes bancaires français, qui ont eu ces derniers mois à gérer les conséquences de la crise de la zone euro, présenteront leurs plans stratégiques à l’automne.

Réduction des coûts

Pour maintenir leur rentabilité dans un contexte très contraint, les banques ont toutes poursuivi leurs programmes de réduction de coût. Le groupe mutualiste BPCE, qui avait lancé ce chantier dès 2010, a réalisé à fin juin près d’1 milliard d’euros de synergies de coûts. Même diète pour ses concurrents  : Société Générale a économisé 720 millions d’euros depuis 2012, quand le Crédit Agricole a dégagé 245 millions d’euros d’économies sur la même période. BPCE récupère 10 milliards d’euros du Livret A

BPCE récupère 10 milliards d’euros du Livret A

Le groupe mutualiste a dégagé un résultat net de 772 millions d’euros au deuxième trimestre, en hausse de 15 %.

A l’occasion de ses résultats, le groupe mutualiste BPCE, qui coiffe les Caisses d’Epargne et les Banques populaires, a révélé qu’il serait l’un des grands gagnants du nouveau partage des fonds du Livret A entre les banques et la Caisse des Dépôts (CDC). Un décret publié au Journal officiel le 31 juillet a en effet convenu de rendre aux banques 30 milliards d’euros de la collecte d’épargne réglementée centralisée à la Caisse des Dépôts, pour renforcer leurs bilans.

Sur ce total, BPCE annonce que cette réforme apporte, «  à compter du 1eraoût 2013, un montant supplémentaire estimé à 10 milliards d’euros de ressources clientèle non centralisées  ». Soit un tiers de la somme. Ce retour de liquidité va faciliter le financement des demandes de prêts, notamment à l’habitat.

Autre bonne nouvelle, à l’unisson des banques françaises, le groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne) a enregistré de solides résultats trimestriels. La banque mutualiste a affiché un bénéfice net en hausse de 15% au deuxième trimestre, à 772 millions d’euros, soutenu par une progression de son activité.

En dépit d’une conjoncture atone, son produit net bancaire a en effet augmenté de 4,2%, à 5,76 milliards d’euros (données pro forma). «  Ce sont des résultats de bonne facture dans une conjoncture qui est restée assez peu porteuse ce trimestre  », a commenté le président du directoire de BPCE, François Pérol.

Le groupe bancaire a également renforcé sa solidité financière, en faisant grimper son ratio de fonds propres «  dur  » à 9,5% fin juin, selon le mode de calcul qu’imposeront les normes internationales de Bâle III début 2019. BPCE affiche par ailleurs un ratio de levier (bilan rapporté aux fonds propres) «  supérieur à 3%  », seuil exigé par Bâle III à partir de 2018.

Le Crédit Agricole renoue avec des résultats solides

Crédit Agricole SA a dégagé au premier semestre 2013 un bénéfice net de 1,16 milliard d’euros, plus de trois fois supérieur à celui de l’an dernier. Le directeur général de Crédit Agricole SA (Casa), Jean-Paul Chifflet, n’hésite pas à se déclarer « très rassuré » et « heureux » des résultats affichés pas son groupe au deuxième trimestre 2013.

Après le traumatisme de pertes historiques enregistrées en 2012 largement liées à sa sortie de Grèce, la structure cotée Casa a dégagé un bénéfice net trimestriel de 696 millions d’euros (contre 56 millions au deuxième trimestre 2012), et un résultat net semestriel de 1,16 milliard (contre 367 millions un an plus tôt). Le patron de la banque Verte est en mesure d’annoncer que les « résultats seront significativement positifs en 2013 ».

« On a beaucoup parlé de Crédit Agricole SA ces derniers mois, qui devait faire face à de nombreux défis, mais nous les avons relevés », affirme Jean-Paul Chifflet, qui entend désormais mettre en avant le groupe Crédit Agricole dans son ensemble, porté par ses caisses régionales. Ce dernier a réalisé un bénéfice net de 2,4 milliards sur les six premiers mois de l’année (+44%).

Le groupe Crédit Agricole donne également les gages de solidité que demandent le régulateur et les marchés : en termes de solvabilité, son ratio « Common Equity Tier 1 » selon les règles Bâle III a atteint 10% à la fin juin 2013, et son ratio de levier s’établit à cette date à 3,5%. Enfin, les réserves de liquidité, de 233 milliards d’euros, « couvrent largement (160%) les ressources de marché court terme », souligne la banque. Le ratio de liquidité LCR sera respecté à 100% en 2014 par le groupe et dès 2013 par Casa.

Recul du produit net bancaire

Concernant l’activité de la Banque verte, le produit net bancaire recule au premier semestre (-14,6% pour Casa à 8,2 milliards d’euros, et -7% pour le groupe Crédit Agricole à 15,8 milliards d’euros), mais les dirigeants mettent l’accent sur la hausse des revenus des métiers.

Les encours de crédit à l’habitat, le point fort des Caisses régionales, ont progressé de 1,7% en un an, et la banque a enregistré une hausse de 18% des demandes de prêts immobiliers au deuxième trimestre, très largement constituées de demandes de renégociations ou de rachats de crédit stimulées par des taux historiquement bas.

Le pôle de banque de financement et d’investissement de Casa a, par ailleurs, dégagé des revenus en hausse de 10% et un profit net en progression de 38% sur le trimestre.

La réduction des coûts a, enfin, contribué au redressement des résultats de Crédit Agricole SA. Les charges d’exploitation ont reculé de 2,9% au deuxième trimestre. Elle traduit la baisse d’environ 50 millions d’euros des frais de personnel liée au recul de 9,5% des effectifs.

Un mouvement qui s’explique essentiellement par les cessions de la filiale grecque Emporiki et de Cheuvreux, le plan d’adaptation chez Cacib (banque de financement et d’investissement) et CACF (services financiers spécialisés) et le plan de départ volontaire chez Cariparma en Italie. La baisse des charges reflète également la montée en puissance du programme « Must », qui a permis de réaliser des économies de 60 millions d’euros sur le trimestre, notamment sur les dépenses informatiques.

Par Veronique Chocron les echos.fr

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7 Jours FILPAC

Posté par cgtchapelledarblayupm le 5 août 2013

La tension sociale s’accumule. Comment en serait-il autrement ? 30 milliards de l’épargne populaire viennent d’être dirigés vers les banques privées. Et Dexia, l’ex-banque des collectivités locales, a reçu 6,5 milliards pour une faillite qui dure… L’amertume et la rancœur sont entretenues par les privations qu’engendrent les mesures d’austérité et la très inégale pression fiscale. Les arbitrages entre dépenses de loisirs, de santé, d’éducation, de logement et maintenant d’alimentation de qualité deviennent trop lourds pour être étouffés par la honte et la peur de basculer dans le chômage. Hollande, bientôt un Zapatero ? L’austérité n’est pas notre horizon, mais l’action. Dès le 10 septembre !

Derrière l’arnaque au Livret A,7 Jours FILPAC dans CGT UPM Chapelle Darblay image0031

Hollande au service de la banque !

Le marchand de sable est passé, tous à la plage… Mais le gouvernement veille. Hollande devait chasser Sarkozy. Il l’a remplacé, en continue l’œuvre libérale et l’austérité. Même et surtout pendant les congés.

Au menu des arnaques de l’été, le coup du Livret A.

  • Le 1er août, l’épargne de Monsieur-Tout-Le-Monde, le livret A, est brutalement agressée : le taux régresse de 1,75 à 1,25%.

Les quelques noisettes mises de côté sont ainsi dévaluées. Un ajustement technique, vu la faiblesse de la hausse des prix ? Pas du tout ! De la récupération sur le dos des épargnants pour les banques !

30 milliards de cette épargne, centralisée par la Caisse des dépôts, ont été alloués sur décision du gouvernement aux… banques ! Pourquoi ? Pour les récompenser de ne pas faire leur boulot, c’est-à-dire, prêter de l’argent. Pour les inciter à le faire. L’Etat n’est plus la providence du citoyen mais de la finance. C’est bien ça, le libéralisme, non ?

Ces 30 milliards transitent par les banques privées et sont tenues à leur disposition, sans contrepartie. Juste dans l’espoir formulé par le gouvernement que les organismes financiers prêtent aux PME et aux TPE. Il y aurait une entente Hollande et Gattaz Junior ? Le patron du Medef avait exigé du président aide et protection pour le patronat des PME. Hollande a obéi.

  • Hollande, l’ennemi de la Finance juste le temps des élections, reproduit en actes ce que fit Sarkozy au cœur de la crise financière : l’Etat – c’est-à-dire les contribuables – prête sans contrepartie aux banques qui ne veulent pas en jouer.

Mais alors ? La reprise ? De la flûte d’été ? Nous ne sommes pas des économistes distingués. Nous, on se dit que si les banques ne prêtent pas, si l’Etat fait le boulot à leur place, c’est que la crise financière couve toujours

Pourquoi ne prêtent-elles pas ? Trois raisons. 1. L’espoir de retour sur investissement des capitaux prêtés est maigre. 2. Prêter, c’est faire sortir des liquidités nécessaires à l’équilibre interne de banques dont le ventre est rempli de titres pourris dont elles n’ont pas encore réussi à se débarrasser. 3. Construire des prêts à plusieurs banques, c’est passer par dessus la défiance qu’elles nourrissent l’une envers les autres, car toutes se savent grosses de titres spéculatifs qui les engorgent. Alors, c’est Hollande qui fait le banquier !

 Et pour nous ? L’austérité.

La citoyenne Touraine fait semblant de porter au Premier ministre, dans le plus grand secret, le contenu de l’attaque sur les retraites, affirmant que « ça fera même pas mal ». Tout est déjà négocié ! Les 26 et 27 août, promis, les syndicats sauront tout…

Mais, très cher M. Hollande, nous savons déjà ! Pour maintenir la protection sociale, protéger l’emploi et faire progresser les salaires, va falloir se battre. Contre votre politique. Les dégâts de la loi dite de sécurisation de l’emploi apparaissent au grand jour, pendant que les licenciements continuent, toujours plus violents et que le pouvoir d’achat fait naufrage.

Voilà pourquoi le 10 septembre est un premier rendez-vous.  Pas pour faire du tourisme syndical dans les rues, mais pour commencer l’œuvre de reconstruction du rapport des forces sur la base de nos revendications concrètes. 

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Retraite, opération déminage d’été

Posté par cgtchapelledarblayupm le 2 août 2013

Retraite, opération déminage d’été :

« pas de réforme brutale, promet Touraine »Retraite, opération déminage d’été dans CGT UPM Chapelle Darblay h-20-1385941-1231887417

vendredi 2 août 2013

L’augmentation de la durée de cotisation d’ici à 2020 ne sera pas accélérée. Pour Marisol Touraine, la hausse de la CSG aurait une « forte cohérence ».

C’est une réponse au Medef et un message rassurant envoyé aux Français à la veille du départ en vacances des ministres. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a assuré hier que la hausse de la durée de cotisation, mesure qui figurera dans la réforme des retraites qui sera présentée à la fin du mois, n’aurait pas d’effet immédiat.

« J’entends certains Français qui se disent : » J’avais prévu de partir à la retraite, est-ce que les conditions de retraite pour moi vont être bouleversées ? « Il ne s’agit évidemment pas d’engager une réforme brutale qui, du jour au lendemain, modifierait les perspectives pour les Français », a-telle assuré sur RTL.

En clair, alors que le Medef a prôné la semaine dernière un relèvement important et très rapide de la durée de cotisation à 44 ans d’ici à 2020 (puisque François Hollande ne veut pas remonter l’âge légal), le gouvernement n’entend pas modifier le rythme de hausse de la durée de cotisation déjà programmé d’ici à 2020 par la loi Fillon votée en 2003

Celle-ci prévoit qu’en cas de hausse de l’espérance de vie, la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein est ajustée. Pour les générations nées jusqu’en 1956, le nombre de trimestres a ainsi déjà été déterminé par décret.

l va falloir cotiser

41 ans et demi pour ceux qui sont nés en 1955 et 1956 (contre

41 ans et un trimestre pour les générations 1953 et 1954).

Marisol Touraine indique donc aux seniors actuellement en activité que les règles ne changeront pas pour eux. Ainsi, la génération 1956, qui ne pourra pas partir avant 2018 (l’âge légal de départ passant à 62 ans pour cette génération), n’aura pas à cotiser encore plus.

Des économies à court terme très limitées

L’augmentation de la durée de cotisation prévue par le gouvernement devrait consister à prolonger au-delà de 2020 la règle de partage des gains d’espérance de vie entre le temps passé à la retraite et le temps passé au travail. Les économies à court terme seront donc très limitées. Voilà pourquoi le gouvernement cherche quelque 7 milliards pour financer les régimes d’ici à 2020.

A ce titre, la piste d’une hausse de la CSG se précise. Avant d’être reçue par François Hollande à l’Elysée, Marisol Touraine a estimé hier matin que la hausse de la CSG était une «  option qui a assurément une forte cohérence. Elle permet de financer les régimes sociaux de façon très claire, très identifiée mais il y a d’autres pistes envisageables et les décisions ne sont pas encore arrêtées. »

La CGT a aussitôt réagi dans un communiqué  : « Nous considérons qu’une augmentation de la CSG serait totalement contre-productive, dégradant encore davantage le pouvoir d’achat des actifs et des retraités. » ■

par Etienne Lefebvre les echos.fr

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« Que feriez-vous avec 10% d’argent en plus ? »

Posté par cgtchapelledarblayupm le 1 août 2013

« Que feriez-vous avec 10% d’argent en plus ? »- La réponse à la question posée par l’INSEE à 10 000 ménages : pour les plus pauvres, manger correctement !

jeudi 1er août 2013

telechargement dans CGT UPM Chapelle Darblay

21 % le consacreraient aux loisirs et autant à l’épargne. Mais l’alimentation devient prioritaire pour les plus modestes.

« Si vos ressources actuelles augmentaient de 10 %, que feriez-vous en priorité avec cet argent ? »

Cette question a été posée par l’Insee à quelque 10.000 ménages en 2005 comme en 2011. Entre-temps, la crise est passée par là. Malgré l’ampleur du choc, « les principales caractéristiques de la consommation des ménages sont proches », constate l’institut.

Par exemple, « modestes ou aisés, les ménages préservent jusqu’en 2011 leur budget de loisirs et culture ». Et si 21 % des ménages déclarent vouloir consacrer un supplément de revenu aux loisirs, ce poste de dépenses était déjà jugé prioritaire par une même proportion des Français en 2005.

L’alimentation, prioritaire chez les plus modestes

Malgré tout, certains changements s’opèrent : les ménages seraient ainsi un peu plus désireux d’épargner (21 % en 2011 contre 18 % en 2005), et sont encore moins prêts à « aider des proches » (8 % contre 10 %).

Surtout, les comportements évoluent en fonction du niveau de revenus. « Pour certains ménages modestes, faire face aux dépenses alimentaires devient plus difficile », observe l’Insee. Si ce poste reste le moins cité en moyenne, il devient prioritaire pour une partie des plus modestes.

Chez ces derniers, le surcroît de revenus serait consacré à l’alimentation pour 16 % d’entre eux, juste après l’épargne (19 %) et devant les loisirs (15 %). En 2005, l’alimentation était citée en cinquième position chez les plus modestes (11 %).

« Ils n’ont non seulement plus de gains de pouvoir d’achat à dépenser sur les postes qu’ils jugent les moins nécessaires, mais une partie d’entre eux semblent également se contraindre sur les dépenses d’alimentation », estime l’Insee. L’alimentation compte pour 16,1 % de la consommation des ménages, le deuxième poste derrière les transports (16,9 %).

Si son poids a toujours reculé au cours des dernières décennies sous l’effet de l’amélioration du pouvoir d’achat, ce mouvement s’est interrompu depuis 2007.

« Cette rupture est particulièrement nette pour les ménages les plus modestes », observe l’Insee qui rapproche ce phénomène « du recul, depuis 2008, du niveau de vie de la moitié la moins aisée de la population ».

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