• Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !

    Ils ne savaient pas que c'était imposible, alors ils l'ont fait !

  • Méta

  • Visiteurs

    Il y a 2 visiteurs en ligne
  • Mes albums récents

    • Album : Solidaires
      <b>IMG_20220407_114221</b> <br />
    • Album : manif du 4 février 2021
      <b>l</b> <br />
    • Album : initiative 16 octobre
      <b>JF3_2382_HD</b> <br />
    • Album : AG du personnel 25 09 2020
      <b>DSC_4775</b> <br />
    • Album : action 1er juillet
      <b>DSC_4063</b> <br />
    • Album : action 25 juin
      <b>DSC_3926</b> <br />
    • Album : Solidarité avec les personnels de la santé
      <b>3</b> <br />
    • Album : Montage de l'expo pap chap à Montreuil
      <b>DSC05698</b> <br />

la CGT appelle à la mobilisation sur les retraites

Posté par cgtchapelledarblayupm le 13 mai 2013

Le secrétaire général de la CGT appelle à la mobilisation sur les retraites (la tribune.fr) – La CGT en appelle déjà à la mobilisation (Le Figaro)

lundi 13 mai 2013

la tribune.fr

Le secrétaire général de la CGT appelle à la mobilisation sur les retraites Thierry Lepaon a demandé une réforme dula CGT appelle à la mobilisation sur les retraites dans CGT UPM Chapelle Darblay images-4 financement des retraites « structurelle » qui doit passer, selon lui, par l’augmentation des salaires et par l’emploi et la croissance.

« La question du rapport de force est une question essentielle. Il faut que les salariés s’occupent de leurs affaires  », a déclaré Thierry Lepaon.

Il était invité du Grand rendez-vous Europe1/iTélé/Le Parisien-Aujourd’hui en France ce dimanche. En ligne de mire : la réforme des retraites, qui « va nécessiter une mobilisation d’ampleur des salariés », selon lui. « Le résultat d’une négociation, c’est avant tout le résultat d’une mobilisation », a-t-il ajouté.

Il s’exprimait à la veille d’une rencontre entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et les syndicats pour préparer la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin.

« Il faut que les salariés arrêtent de penser que les syndicats, dans le cadre de négociations, peuvent obtenir des choses s’ils n’investissent pas le terrain social et s’ils ne se mobilisent pas », a-t-il précisé, appelant les salariés à une « irruption sur le terrain social ».

Refus d’un allongement de la durée de cotisation

Le numéro un de la CGT a demandé une réforme du financement des retraites « structurelle » qui passe, selon lui, par l’augmentation des salaires et par l’emploi et la croissance.

Refusant une nouvelle adaptation du système actuel, il a prévenu que la CGT n’accepterait ni un allongement de la durée des cotisations ni une baisse du montant des pensions. Faute de quoi, le syndicat appellerait à des manifestations.

« Si on allait vers un salaire minimum à 1.700 euros, on n’aurait pas de problème de retraite », a-t-il dit. « L’autre curseur c’est l’emploi et donc la croissance », a-t-il estimé. Selon lui, « si on augmente les salaires et si on augmente le nombre de salariés au travail, on n’a pas de problème de retraite ».

Par ailleurs, Thierry Lepaon a jugé qu’en contrepartie du délai accordé par Bruxelles pour ramener le déficit budgétaire à 3%, le gouvernement « a lâché sur la question de la flexibilité, de la retraite et de la politique industrielle, et notamment sur la cession d’actifs de l’Etat dans deux grandes entreprises, EDF et la SNCF ».

« Cela veut dire que demain on risque d’avoir une ouverture à la concurrence, voire une privatisation de deux grandes entreprises qui aujourd’hui structurent notre pays », at- il estimé.

« La question de l’égalité de l’accès à l’énergie et aux transports ferroviaires, ce sont des questions sur lesquelles, sans débat national, le gouvernement est en train d’opérer des choix », a-t-il affirmé. ■

par Latribune.fr

*************************************************************

Le Figaro

Pour sa première rencontre à Matignon, le nouveau secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a déjà précisé son cahier de doléances.

Il s’agit du contenu de la lettre ouverte envoyée fin avril à François Hollande : une hausse des salaires, une protection sociale « de haut niveau » et une rupture avec la politique de rigueur. Sur la question de la réforme des retraites, elle nécessitera « une mobilisation d’ampleur des salariés », a-t-il déjà assuré sur Europe 1.

« Il faut que les salariés arrêtent de penser que les syndicats, dans le cadre de négociations, peuvent obtenir des choses s’ils n’investissent pas le terrain social  », rappelle-t-il.

Le leader CGT juge déjà nécessaire « un rapport de force » pour éviter un allongement de la durée de cotisation. « Si on allait vers un salaire minimum à 1 700 euros, on n’aurait pas de problème de retraite », rapporte Lepaon, qui demande au gouvernement d’augmenter le salaire minimum pour relancer l’emploi et la croissance.

G. G. ■

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Papeterie de CONDAT !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 11 mai 2013

Le 10 mai  2013

INDIGNATION, RESISTANCE, MOBILISATION !!!!

Depuis le 22 mars dernier, nous vous alertons sur le devenir de Condat, sur l’absence de projet industriel, sur le pillage financier, sur les ventes négoce et sur l’absence de perspectives de développement avec de nouveaux produits.Papeterie de CONDAT ! dans Autres papeteries CGT siteon0c707d

Dés l’annonce du PSE nous avons sollicité les élus et l’ensemble des pouvoirs publics du département, de la région, organisé des assemblées générales pour vous rendre compte de la situation. Nous avons tenté de créer les conditions pour que la situation de l’entreprise et de ses salariés soit mise sur la place publique, pétitions, rassemblements, assemblée citoyenne.

Nous mobiliser, nous les salariés, en ne tombant pas dans le piège traditionnel du patronat, de la division. Mobiliser l’ensemble des couches de la population dont l’intérêt est fortement lié à notre devenir est une question d’intelligence et d’avenir. En ce sens, le syndicat CGT est partie prenante et co-auteur du « front des luttes ».

La pétition se couvre à l’heure actuelle de plus de 700 signatures, se conjuguant à celle de notre syndicat. Nous sommes en train de créer un courant d’opinion de plus d’un millier de noms, un rapport de force qui se manifeste aussi par la participation de plus de 500 personnes le 1° mai devant l’entreprise, le 3 mai, 100 personnes à l’assemblée citoyenne de Beauregard.

Nous avons adressé plus de 80 courriers aux Maires et à leurs conseils municipaux pour élaborer des motions de soutien et dénoncer l’attitude de Lecta. Il faut continuer pour que les élus, les Conseils Municipaux, Conseillers Généraux, le Député, nous soutiennent.

Le 1° mai a montré que c’était possible, certains ont participé à Beauregard, mais il faut que ce mouvement s’amplifie, c’est vital pour la ligne 6, pour les 154 postes et pour le devenir de Condat. Dans cet esprit, nous avons sollicité et obtenu des rencontres avec le président du Conseil Général, des élus, de M. le Préfet, investi des lieux publics pour faire résonner nos voix et nos vies, Mairie du Lardin, à Archignac……

L’audit du cabinet Sécafi conforte notre position sur les ventes négoce. Pendant des mois et des mois, la direction nous affirmait que Condat était largement bénéficiaire dans les échanges avec Torras et Garda… La vérité se fait jour, nous sommes déficitaires de 47 000 T ! C’est exactement ce qui manque pour faire fonctionner la ligne 6 !!!

Les coûts de production étaient supérieurs de plus de 180€/T par rapport à San Juan toujours selon la direction….Le surcoût lié à la cogénération nous pénalise de 14€/T, le fait que Lecta n’ait pas validé le projet d’investissement de mise en ligne des coucheuses 5 et 7 en 2006 (4,9M€) augmente nos coûts de 20€/T.

Le fait de privilégier San Juan chargée à 100% au détriment de la ligne 6 chargée à 50% et arrêtée 4 jours tous les 10 jours a dégradé considérablement la rentabilité de la ligne. Une partie de ces éléments pris en compte, l’écart se réduit considérablement.

Cet audit, mis à la disposition des élus et pouvoirs publics depuis plus de 15 jours, met en avant les difficultés de Condat et l’absence de diversification de ses productions. Cette stratégie du groupe Lecta est grave, elle est étroitement liée aux fonds de pension CVC Capital Partners dont le siège est au Luxembourg.

Elle répond uniquement aux injonctions de pillage financier de Condat avec l’absence de véritable volonté industrielle. Ils nous refont en 2013, le même coup qu’en 2006 et en 2007/2008 sur la baisse du marché des couchés, sans qu’aucune étude sérieuse ne soit menée pour développer de nouveaux produits afin d’assurer la pérennité du site et son développement.

Le syndicat FILPAC CGT Condat, aidé de sa Fédération, de l’UD 24 et des différentes structures de la CGT, a proposé à l’ensemble des élus du CE et sans attendre le positionnement des élus et pouvoirs publics, de procéder pour des études de diversification de productions, à la désignation du Centre Technique du Papier de Grenoble.

Ce vote s’est déroulé mercredi soir et à fait l’unanimité des 7 élus du CE. La direction n’est pas restée inerte, lettre d’intox aux salariés, connaissant la proposition que nous allions faire au CTP, elle tente de réduire à la portion congrue sa mission, tant sur le contenu que sur la durée ! Elle veut aller vite pour imposer sa casse humaine et économique !

A nous tous de relever ce défi et d’exiger avec toujours plus de force, toujours plus de poids des populations : Oui il faut un moratoire sur le PSE, lui seul nous permettra d’avoir du temps pour élaborer et discuter avec vous toutes et tous, d’une véritable stratégie industrielle pour Condat.

En fait, la direction ne supporte pas que la CGT puisse lever le voile d’une intervention et de débats sur les choix de gestion de notre entreprise. Lecta veut présenter son plan de destruction d’emplois et de vies humaines comme une fatalité.

Le CTP ne peut que mettre en exergue les possibilités de Condat pour des diversifications de production et donc des savoirs et compétences professionnelles des salariés pour répondre à cet enjeu.

Dans cette même volonté que nous ne cessons de poser aux élus, nous allons interpeller le Ministre du redressement productif. La France a-t-elle une ambition papetière nationale ? Nous le pensons et le démontrons, Condat a des atouts, ensemble nous vous appelons à les faire valoir.

Pendant des années ils n’ont fait que pointer la dégradation du marché des couchés. Ils n’ont cessé de faire payer aux salariés leur soif de profit immédiat au travers de la baisse des salaires, de la casse de l’emploi et de la dégradation des conditions de travail.

Ils ont laissé à l’abandon le secteur Recherche et  Développement. Aujourd’hui ils persistent en tentant d’entraver toute possibilité d’étude papetière sérieuse du CTP pour le développement de nouveaux produits !!!!

 Depuis plus de 40 jours ils pratiquent la rétention d’information, les entraves en tout genre, ils trichent avec les chiffres, ils nous mentent, ils tentent de nous rouler dans la farine de façon permanente ….

Allons-nous les laisser faire ? Allons-nous les laisser saccager notre entreprise ? Allons-nous les laisser piller un des fleurons de l’industrie papetière française ? Allons-nous les laisser briser nos vies, celles de nos enfants ?

Pour nous et pour ceux qui se mobilisent depuis le début du PSE, c’est NON !!!

La direction veut franchir une étape supplémentaire, elle veut aller très vite, elle sait que le temps aide à gagner les consciences. Pour nous toutes et tous, pour notre avenir commun, il faut comprendre cette accélération et intervenir ensemble, beaucoup plus fortement et dans l’unité de toutes les catégories de salariés. La mobilisation citoyenne est en train de grandir dans la population, les pouvoirs publics, les différents élus politiques. Sans notre intervention, sans votre intervention, personne ne réglera à notre place, à votre place !! Oui il y a urgence à faire pression sur Lecta pour gagner l’étude papetière et pour arracher le moratoire  auprès de M. le Préfet et des différentes institutions.

A l’issue de la rencontre à la Préfecture, le Président du Conseil Général déclarait : « Je ne suis pas trop rassuré sur l’avenir de l’entreprise à ce jour. Il n’y a pas aujourd’hui dans les études de la multinationale de perspective sur l’avenir. »

N’attendons pas des autres ce que l’on ne serait pas déterminé à solutionner. N’attendons pas que le PSE soit finalisé pour réagir !!!

Persuadés que vous serez sensibles et réceptifs aux informations que nous vous donnons, nous vous convions à l’Assemblée Générale de lundi 13 mai à 15 h au restaurant d’entreprise pour faire le point de la situation et décider ensemble des moyens à mettre en œuvre pour assurer le devenir et la pérennité du site de Condat.

Publié dans Autres papeteries CGT | Pas de Commentaire »

Strasbourg Stracel : la vente finalisée

Posté par cgtchapelledarblayupm le 10 mai 2013

Strasbourg Stracel : la vente finalisée dans CGT UPM Chapelle Darblay images-3-150x140L’opération a finalement pris un peu plus de temps que prévu, mais elle est désormais achevée. « UPM a finalisé la vente des actifs et d’une partie des terrains du site d’UPM Stracel à Blue Paper SAS, la joint-venture de VPK Packaging Group NV et Klingele Papierwerke », a annoncé hier le groupe papetier finlandais dans un communiqué.

UPM se dit « heureux d’avoir pu trouver une bonne solution pour l’usine de Stracel » dont il avait décidé de se séparer pour « ajuster sa capacité de papier magazine aux besoins de ses clients au niveau mondial ». Pas sûr que les 120 salariés (sur 250) qui se retrouvent au chômage partagent son analyse.

Les 130 autres ont été réembauchés par les nouveaux propriétaires du site. Ceux-ci ont lancé un vaste chantier, chiffré à plus de 100 millions d’euros, pour convertir l’usine en une unité de production de papier pour cannelure et de test-liner (les deux composants du carton ondulé) à partir de fibres de papier recyclé (DNA du 20 mars 2013). Leur objectif est de pouvoir entrer en production au plus tard au mois d’octobre.

« La Région Alsace soutiendra la société Blue Paper dans la réalisation de son programme d’investissement indispensable à l’installation de son activité industrielle afin que celle-ci prenne toute sa place dans l’économie régionale », souligne Philippe Richert, le président de la Région Alsace, dans un communiqué.

« Dans un contexte de crise, où l’industrie papetière est touchée par de nombreuses fermetures d’usines, faute de repreneur, cette signature est une bonne nouvelle pour Strasbourg, pour l’Alsace et pour la structuration de la filière déchets » estiment pour leur part le maire de Strasbourg Roland Ries, le président de la Communauté Urbaine de Strasbourg Jacques Bigot et la vice-présidente Catherine Trautmannn, en saluant les ex-salariés d’UPM-Stracel « qui ont su faire preuve de responsabilité » et « ont ainsi concouru à cette décision ».

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Demande de papier en berne: les finlandais tâchent de se diversifier

Posté par cgtchapelledarblayupm le 9 mai 2013

Demande de papier en berne: les finlandais tâchent de se diversifier dans CGT UPM Chapelle Darblay spa51928-300x225Demande de papier en berne: les finlandais
tâchent de se diversifier
La survie de l’industrie papetière en Finlande, traditionnellement l’un des piliers de l’économie du pays, passe par une réduction des capacités de production et la réussite de stratégies de diversification, selon les spécialistes du secteur.
UPM-Kymmene, numéro un mondial du papier pour magazines, a annoncé en janvier la réduction de ses capacités de 850.000 tonnes en 2013.

UPM-Kymmene, numéro un mondial du papier pour magazines, a annoncé en janvier la réduction de ses capacités de 850.000 tonnes en 2013.

AFP – La survie de l’industrie papetière en Finlande, traditionnellement l’un des piliers de l’économie du pays, passe par une réduction des capacités de production et la réussite de stratégies de diversification, selon les spécialistes du secteur.

Cette industrie emploie quelque 40.000 personnes, un chiffre qui a baissé de plus d’un tiers en une décennie, mais qui représente encore entre 1,5 et 2% des emplois du pays.

Les fermetures d’usines, surtout celles de papier d’impression, qui se sont multipliées ces dernières années en Europe, continuent. Pour une raison simple: les consommateurs plébiscitent internet et les supports numériques.

UPM-Kymmene, numéro un mondial du papier pour magazines, a annoncé en janvier la réduction de ses capacités de 850.000 tonnes en 2013, soit 7%. Sont concernées des installations en Finlande, en Allemagne et en France.

En février, Stora Enso, autre géant du secteur, décidait de réduire de 475.000 tonnes sa capacité de production de papier journal, avec dans le collimateur notamment des installations en Suède.

Et l’avenir est sombre, d’après les analystes financiers. « Il n’y a pas de changement significatif en vue », a commenté pour l’AFP Harri Taittonen, de la banque Nordea.

La croissance doit être trouvée ailleurs. Stora Enso et Metsä Board (anciennement M-Real) misent beaucoup sur le secteur de l’emballage. « Il y a encore du potentiel, car le numérique ne fait pas concurrence et le carton est une bonne alternative au plastique », a constaté M. Taittonen, rappelant que la demande grimpe au rythme de la croissance économique.

Stora Enso privilégie les investissements hors d’Europe. En Chine, le groupe va construire une usine intégrée de pâte à papier et de carton dans la province de Guanxi (Sud) pour quelques 1,6 milliard d’euros. En Uruguay, il a investi, avec le chilien Arauco, 1,3 milliard d’euros dans la construction d’une usine de pâte à papier géante.

Selon M. Taittonen, cette stratégie « augmentera la part du secteur emballages et pâte à papier dans le chiffre d’affaires, mais pas rapidement ».

Les spécialistes du secteur doutent que les emballages puissent devenir un véritable vecteur de croissance.

La Chine par exemple a besoin de plus en plus d’emballages pour ses produits de consommation, mais « en même temps la production industrielle est en train de se déplacer vers l’Asie, alors il est plutôt question (pour les sociétés finlandaises) de maintenir leur niveau de production » que de croître, estime Lauri Hetemäki, directeur de l’institut Européen de la Forêt de Joensuu (est de la Finlande).

UPM mise sur la bioénergie, combinée à une stratégie d’expansion vers les marchés où la demande de papier augmente encore. La société a investi 400 millions d’euros pour construire à Changsu (Chine) une usine qui produira papier et étiquettes. Côté bioénergie, UPM bâtit à Lappeenranta (sud-sst de la Finlande) la première raffinerie au monde qui produira du biodiesel à partir de résine de pin. La valeur de l’investissement est de 150 millions d’euros.

Pour Henri Parkkinen, analyste chez OP-Pohjola, l’énergie et pâte à papier sont les deux secteurs qui ont « le plus grand potentiel de croissance » pour UPM.

Avec la crise économique mondiale, les cours des trois principales papetiers finlandais ont chuté lourdement à la Bourse d’Helsinki. Depuis mai 2007, l’action de Stora Enso a perdu 55%, celle d’UPM Kymmene 58% et Metsä Board 51%.

Après les résultats plutôt mitigés du premier trimestre 2013, les actions se sont maintenues. Celle de Stora Enso a même grimpé de 8,70% le 23 avril après la publication des résultats. « Les marchés avaient déjà anticipé les faibles perspectives de l’industrie, bien avant la publication des résultats du premier trimestre », a expliqué M. Parkkinen.

Malgré la baisse de la demande, l’industrie papetière et forestière finlandaise a toujours un avantage: une ressource abondante. La Finlande compte plus de 4 hectares de forêt par habitant, environ dix fois plus que la moyenne européenne.

« Comment utilise-t-on les ressources forestières, et quels seront les produits finis à l’avenir » sont les deux questions cruciales pour l’avenir de l’industrie, a estimé M. Taittonen.

M. Hetemäki voit le secteur se transformer en Finlande un peu de la même manière que Nokia, le géant du téléphone portable et des équipements télécoms, qui après avoir supprimé tous ses emplois de cols bleus en Finlande a gardé les cols blancs.

« Peut-être la force de la Finlande va-t-elle se trouver dans les services liés aux multiples produits issus de la forêt », a conclu M. Hetemäki.

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

infos papetières

Posté par cgtchapelledarblayupm le 6 mai 2013

Infos papetières

TROIS QUESTIONS À…UPM  Le P-D-G d’UPM, Jussi Pesonen, commente les chiffres du premier trimestre 2013, qui font état d’une activité plutôt bonne dans les secteurs de la pâte, de l’énergie et de l’étiquette, mais toujours négative dans le papier

Que pensez-vous de ces chiffres du premier trimestre 2013 ?

Le premier trimestre a tout à fait correspondu à nos attentes: nos activités porteuses ont affiché une tendance stable et positive, alors que le groupe d’activité papier a été confronté à des difficultés et a nécessité beaucoup d’efforts. Le bénéfice d’exploitation s’établit à 144 M€ hors éléments exceptionnels, un résultat proche des périodes de comparaison (156 M€ au premier trimestre 2012, 146 M€ au 4e trimestre 2012). Le cash-flow d’exploitation a atteint 103 M€ sous l’effet d’une augmentation saisonnière du fonds de roulement. Quant au chiffre d’affaires, à 2474 M€, il est en léger retrait par rapport à la même période 2012 (2608 M€). Et l’Ebitda s’inscrit à 284 M€ (357 M€). Les résultats financiers ont été nettement soutenus par les performances stables des secteurs pâte, énergie et étiquettes. L’activité pâte est revenue à son niveau normal de performance, et notre couverture monétaire dans l’activité énergie est restée positive. Les performances des secteurs des contreplaqués et des bois sciés se sont elles aussi améliorées grâce à une meilleure rentabilité et à des stratégies commerciales révisées.

Quid de l’activité papier ?

Néanmoins, en ce qui concerne le groupe d’activité papier, le marché a évolué de manière défavorable, comme nous l’avions prévu. La rentabilité de l’activité européenne a subi l’impact négatif de trois facteurs: le prix des papiers de publication, l’évolution monétaire défavorable et les volumes de livraison par rapport au second semestre 2012. Les mesures prises en 2012 ont entraîné une baisse des coûts fixes de 30 M€ au premier trimes­tre 2013 par rapport à l’année dernière. Cependant, ces économies ne sont pas suffisantes pour compenser l’impact de la situation actuellement très difficile du marché. C’est pourquoi nous allons commencer à appliquer les plans de restructuration et de rationalisation annoncés en janvier pour réaliser 50 M€ d’économie par an sur les coûts fixes. En avril, nous procédions à l’arrêt définitif de deux machines à papier magazine, une à Rauma, en Finlande, l’autre à Ettringen, en Allemagne. Les ventes de la papeterie de Docelles, de la scierie de Pestovo et de l’usine de transformation de bois d’Aigrefeuille sont également en cours, ainsi que la rationalisation de nos fonctions. La pression économique a entraîné, et continuera selon nous d’entraîner, des changements structurels qui s’avéreront importants pour l’ensemble du secteur.

Et les perspectives 2013 ?

La croissance en Europe devrait rester très faible début 2013, ce qui affecte les marchés européens du papier graphique en particulier. Les économies des marchés en croissance devraient mieux tirer leur épingle du jeu, ce qui favorisera les marchés mondiaux des complexes adhésifs et de la pâte, ainsi que les marchés du papier en Asie et ceux des produits bois en dehors de l’Europe. Par rapport au second semestre 2012, les performances d’UPM au premier semestre 2013 vont être soutenues par des perspectives stables et continues pour les activités porteuses comme l’énergie, la pâte et les étiquettes. Cependant, la rentabilité de l’activité papier européenne pâtit fortement du prix des papiers de publication légèrement à la baisse, d’une évolution monétaire défavorable et de volumes de livraison inférieurs, par rapport au second semes­tre 2012. Le niveau des coûts d’UPM devrait rester stable.

 

ÇA BOUGE À LA CARTONNERIE ALLARD DE COMPIÈGNE…

Quelques semaines après son rachat par le groupe Valois, la cartonnerie Allard sem­ble rentrer dans un processus de restructuration. Lors des récentes négociations annuelles obligatoires, la direction a annoncé que la baisse du chiffre d’affaires pourrait justifier la suppression de certains acquis, comme les 35 heures ou les RTT. On parle également de sept licenciements sur le site qui emploie 120 personnes. À suivre…

 

… CHEZ UPM DOCELLES…

Manifestation symbolique de déversement de papier devant la préfecture d’Épinal pour les salariés de la papeterie de Docelles (groupe UPM), histoire qu’on ne les oublie pas. Il semble que 160 entreprises aient été approchées par le cabinet missionné par le groupe, qu’une vingtaine s’est dite intéressée par le site vosgien et que huit ont demandé un dossier complémentaire. Le site,

spécialisé dans le papier bureautique et médical, tourne à 80 % de ses capacités. Les salariés espèrent aller au-delà de la date butoir du 17 juillet, fixée par la direction pour trouver un repreneur. Jean-Marc Louvet, directeur général d’UPM France, a récemment estimé qu’on n’en était qu’au point de départ dans le processus de cession. « C’est un dossier important, dans une conjoncture qui n’est pas facile. Les contacts ont été pris avec les candidats potentiels dans la phase d’instruction du dossier », a-t-il déclaré à notre confrère Vosges Matin. Prochaine réunion, le 27 mai. 167 salariés attendent des décisions.

 

… ET À CORBEHEM….

Inquiétudes également à la papeterie de Corbehem où une opération escargot a été organisée la semaine dernière sur la route d’Arras. Les manifestants s’interrogent sur leur avenir. En octobre dernier, le groupe Stora Enso annonçait le lancement d’une étude sur une possible revente de l’usine de Corbehem et, depuis lors, les 350 employés de la papeterie n’ont plus eu de nouvelles. Ils craignent un projet de revente de la papeterie du Pas-de-Calais, qui a déjà connu de grosses difficultés en 2006.

 

DOUBLE A: 3 GAMMES POUR ALIZAY

La marque thaïlandaise Double A a exposé au salon Bureaux expo (à Paris–Porte de­ Versailles), aux côtés des grands noms de la distribution, Bruneau, Staples, etc. Double A maintient ses prévisions de redémarrage de la production d’ici à l’été sur le site d’Alizay, près de Rouen. À partir de fibres vierges issues des plantations d’eucalyptus en Thaïlande et en Asie du Sud-Est, le site d’Alizay produira trois types de ramettes: le premium Double A où sera apposé un logo « made in France », le Hi Plus pour les usages quotidiens et le produit d’appel Smart Copy, un 80 g laser et copieur.

 

RÉSULTATS EN BAISSE CHEZ HOLMEN

Le producteur suédois de bois de sciage, papier d’impression et carton plat, affiche un premier trimestre mitigé, marqué par une nette baisse du résultat d’exploitation (- 57 %), à 238 M SEK, soit environ 27,8 M€. Le bénéfice après taxes et impôts se situe à 42 M de couronnes suédoises contre 389 M SEK sur la période janvier-mars 2012. La division Holmen Paper accuse une baisse de 5 % de ses livraisons par rapport au premier trimes­tre 2012. En revanche, celles qui concernent les papiers non couchés haute brillance de la gamme MF Magazine ainsi que le papier pour livre connaissent une belle pro­gression: + 10 %. Sa filiale Iggesund Paperboard a profité d’une augmentation de 5 % de ses livraisons de cartons SBB et FBB, mais, toutes gammes de produits confondus, les livraisons globales accusent une baisse de 4000 tonnes, à 119000 tonnes. Cette baisse, combinée à l’appréciation de la couronne suédoise et des coûts de production plus élevés, a entraîné une nette réduction du profit d’exploitation: 60 M SEK contre 214 M SEK à la même époque l’an dernier.

 

STORA ENSO: LES CHIFFRES DU PREMIER TRIMESTRE COMMENTÉS

Le P-DG de Stora Enso, Jouko Karvinen, dresse le bilan de l’activité au premier trimes­tre. « La période a été nettement marquée par la faiblesse des marchés et le manque de profitabilité des activités papier d’impression écriture, et bâtiment habitat. La faible conjoncture économique, conjuguée au déclin structurel des sortes de papier destinées à la presse a conduit à une baisse de 9 % de l’Ebitda groupe par rapport au premier trimes­tre 2012. » Jouko Karvinen veut dégager 200 M€ d’économie sur les frais fixes, avec un plein effet dès le deuxième trimestre 2014, un plan qui inclut les 30 M€ d’économie que doit réaliser la division bâtiment et habitat. Les deux activités, papier d’impression écriture et bâtiment habitat, seront regroupées au sein d’une même entité sous la direction de Karl-Henrik Sundström, avec pour objectif la simplification de l’organisation entre les trois niveaux que constituent le groupe, le pays et les différentes divisions.

 

LA PRODUCTION POURSUIVRA SON DÉCLIN EN FINLANDE

Le Centre de recherche de Pellervo (PTT) en Finlande publie ses prévisions sur l’industrie finnoise du papier. Selon ses experts, la production et l’exportation de papier devraient encore poursuivre leur baisse cette année et en 2014. A contrario, les producteurs de pâte et de carton plat devraient bénéficier d’une croissance de leurs exportations. Sur cette même période, 2013-2014, le PTT juge la situation économique en Europe encore instable et n’en­trevoit pas de reprise de la croissance cette année, avant un timide 1 % l’an prochain

 

UPM DÉMARRE SES ESSAIS DE BIODIESEL.

Le groupe papetier finlandais s’apprête à tester à grande échelle ses nouveaux biodiesels. En partenariat avec le centre de recherche du VTT et le groupe Volkswagen, le biocarburant produit depuis le site de Lappeenranta sera exploité par une flotte de véhicules. Ce biodiesel, BioVerno, a déjà été étudié sur moteur et sur un véhicule de test au VTT. Ces nouveaux tests grandeur nature doivent commencer en mai pro­chain et se prolonger plusieurs mois. « Des biocarburants avancés et d’origine renouve­lable constituent une grande opportunité pour la Finlande, souligne Nils-Olof Nylund, chercheur au VTT, car la Commission européenne va probablement restreindre à terme l’ex­ploitation des biocarburants d’origine agricole, ce qui signifie que les sous-produits de la forêt vont prendre davantage de valeur ». La flotte de véhicules doit tester le biodiesel d’UPM dans la métropole d’Helsinki. Les données de 20000 kilomètres de route effectués seront ensuite collectées pour analyse. Le biodiesel de deuxième génération d’UPM, UPM BioVerno, est une innovation qui doit permettre de diminuer les émissions de gaz à effet de serre du transport jusqu’à 80 % par rapport aux carburants fossiles. Les caractéristiques du produit correspondent à ceux des carburants traditionnels à base de pétrole et conviennent très bien aux véhicules et aux systèmes d’injection actuels.

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Le petit monde merveilleux de Chapelle-Darblay, bientôt impitoyable !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 3 mai 2013

Compte rendu du Comité d’Etablissement du 24/04/2013

 Le petit monde merveilleux de Chapelle-Darblay,

bientôt impitoyable !

 Le mois dernier, on s’inquiétait de savoir où ils nous emmènent, on commence à savoir … au bal costumé…tee-shirtLe petit monde merveilleux de Chapelle-Darblay, bientôt impitoyable !    dans CGT UPM Chapelle Darblay images002 obligatoire, derrière leur banderole ! Ou à l’abattoir,  à quand un barbecue ! À quand la maison du bonheur comme ils ont fait à Stracel… ! En tout cas…sans nous, on vous appelle encore et toujours à résister, à vous indigner, à ne pas participer à leur mascarade, y compris par l’action collective s’ils mettent la pression et se cache derrière de l’obligatoire, nous sommes des papetiers, des mécanos, des caristes, des administratifs, etc.,  pas des clowns encore moins des moutons, à nous salariés libres, ils nous restent notre droit à lutter et à cesser le travail quand nous ne sommes pas d’accord et en colère.

Alors que l’organisation du travail prend l’eau de toute part, la Direction a choisi de noyer le poisson en proposant des jeux, des cadeaux et autres fantaisies qui occupent une partie du personnel.

images dans CGT UPM Chapelle Darblay L’autre partie, consciente de l’intention de bêtifier, voire soumettre, les créateurs de la richesse que sont les travailleurs, refuse cette option prise par la Direction et défend, revendique sa liberté d’agir, de penser.

 La réussite passe toujours par le débat, l’échange d’idées et non par un quelconque standard sorti de l’imagination d’un savant et loin de la pensée collective.

Nos nombreuses questions restent sans réponses aujourd’hui alors que l’échéance de la restructuration approche.

N’oublions pas que le Directeur a des objectifs à remplir, lui aussi, sur les quatre points concernant les coûts fixes (se rappeler notre tract sur l’entrevue avec M. Lampinen).

images-1

 Trop d’encadrement : pas de réponse !

Coût intérim : Pas de réponse !

Coût maintenance : Pas de réponse !

Flexibilité : Pas de réponse !

 Est-ce du retard,  Est-ce une manœuvre ? Trop de temps passé sur le terrain ? Est-ce le rôle du Directeur de distribuer des tee-shirts « oui-oui » (qu’on retrouve parfois dans les poubelles !) ?


ure, nous restons persuadés qu’il vaudrait mieux rester à son poste et le défendre.
 Même si ces actions, journées servent d’exutoire pour des salariés qui ne peuvent plus voir leur chef en peint

Ras le bol de ce déploiement « de bons sentiments » alors que l’avenir du site et de vos emplois se joue certainement cette année.

 Nous disons aux jeunes : RÉVEILLEZ-VOUS, car vous bénéficiez d’avantages que vos ainés sont allés chercher pour mieux vivre !

Vous êtes l’avenir, accompagnez les anciens qui ont déjà beaucoup donné lors de toutes ces batailles, ces luttes, etc…     eux ont déjà fait leur part  !!!

Temps de travail, RTT, primes, 35h, etc…Tout cela pourrait voler en éclat très rapidement si…

Notre Directeur et la RH avouent à demi-mots qu’il faudra passer par une nouvelle organisation du travail.

Marche de l’usine.

Bon fonctionnement global des machines mais toujours quelques soucis d’emballage et de bobineuses. Ces dernières ne permettent pas toujours de travailler en sécurité, un comble avec des chefs de ligne plongés dans les pôles divers et autres responsabilités.

Ventes au premier trimestre : France : 24000 tonnes environ  Europe : 15600 tonnes environ  Grande export. : 49000 tonnes environ (environ 55%). Grâce aux ventes vers la grande exportation les machines sont bien couvertes.

 Investissements : 2.3 millions d’euros demandés pour : Les bobineuses, l’emballage, presse PM6, sècherie PM3, réseau incendie stockage.

 Effectifs : stables en mars.

Nous sommes 420 et donc pas assez !!!

Intérim : 319 jours en mars, essentiellement en logistique, pour un coût de 86700 €.

Vêtements de travail : Economie oblige ; il n’y aura pas de dotation pour 2012 et le nettoyage sera mis en place prochainement. Les moins bien lotis devront se tourner vers le stock tampon. Nos autres demandes sont acceptées.

Absentéisme : 3.37% en moyenne. Nous dénonçons ce chiffre qui ne reflète pas la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui les salariés, confrontés à des licenciements, à des inaptitudes de plus en plus nombreuses, à une pression de l’encadrement de moins en moins masquée qui culpabilise la personne  touchée, atteinte dans sa chair !

Des personnes qui renoncent à s’arrêter, mettant leur santé de côté pour le bien du service ! ?

Sécurité : Un mot sur les tournées d’observation : Légales ? Nous demandons à la RH de vérifier la légalité de ce document où une partie est subjective et interdite par le code du travail !

Pour le reste, on nous dit que tout va bien ; peu de soins, pas d’accident !!! Dans le petit monde merveilleux…

asterix-249x300Persiflages : Le petit monde merveilleux de Chapelle-Darblay …     Journée nettoyage : L’encadrement qui doit vouloir montrer l’exemple et se met au boulot : une nouvelle méthode de prise de congés ou comment camoufler un accident le jour de la fête du grand nettoyage, une chute, du mal à se rendre à l’infirmerie, un ou deux malaises quand même, une absence de plusieurs jours et retour au travail dans le plâtre. Comme c’est touchant cette servitude, pour mieux travailler d’une main……. de fer ……. y a pas à dire, ils sont beaux ces encadrants !!!

Encore : Où certains comptent des bouchons d’oreille pendant que d’autres comptent les jours avant leur licenciement ! Où certains sortent les balais, les fourches, les chiffons pendant que d’autres sortent leur carte de pointage au pôle emploi !

Et encore : Pour certain, la bosse du travail rejoint la bosse à la tête…mais ne laisse pas de trace. Bon rétablissement quand même.

Au fait, il paraît que la nouvelle politique sécuritaire n’a pas d’influence sur les déclarations de soins.

 

Conseil de surveillance du 25/04/2013, Paris. Levallois.     Le temps se gâte !

 Deux informations importantes avec l’annonce de la dépréciation de plusieurs sites UPM et l’accord flexibilité chez Raflatac.

Dépréciation de sites pour 1.7 milliards d’euros, dont notre usine dépréciée de sa valeur à hauteur de 76 millions d’euros.

Après notre stupéfaction, vient la question, dans quel but ? Se préparer à une vente ?

Processus mis en place à Stracel à l’époque. Certains demandent des investissements et d’autres baissent la valeur du site industriel !

Nous lançons dès à présent une enquête sur ce sujet capital.

Flexibilité chez Raflatac. Un accord sur la flexibilité est proposé sur leur  site et porte sur la création d’une équipe V.S.D avec les avenants aux contrats de travail qui stipuleraient que les salariés peuvent être amenés à changer de machine selon les commandes. Tout ceci avec le même effectif, il va sans dire ! Attention au refus de travail.

D’une manière générale la consommation de papier en Europe continue de chuter (total 2012 :-10%). Les experts évaluent à 50/50 la part du numérique et de la crise actuelle.

La grande exportation  représente aujourd’hui 42% du chiffre d’affaires de Chapelle.

A la direction de Chapelle de rassurer son personnel et de trouver des solutions partagées et non imposées, pour continuer à produire encore longtemps.

 

 Réunion D.P du 29/04/2013

Economies obligent, rien à espérer par le dialogue.

 Les primes de bonus égale pour toutes et tous : c’est NON. Pas d’égalité, ce sont les règles UPM et pas non plus de transparence quant aux sommes versées selon le statut. Que touchent les cadres ? La Direction ne voit pas l’intérêt de « divulguer » cette info.

Paiement à 100% du bonus sécurité pour les salariés qui ont eu à subir un accident : c’est NON. C’est lenon règlement UPM.

 Reconnaissance de la pénibilité pour les salariés postés âgés. C’est NON. Pas de négociation au niveau d’UPM.

Respect des accords.

Réponse : C’est aux superviseurs de faire respecter l’organisation du travail.

Ensuite le responsable de ligne juge la pertinence des choix, des demandes. (Comme la formation par exemple).

Pourquoi les remplacements ne se font pas jusqu’à l’ouvrier. (Superviseur de jour détaché par exemple). Pourquoi certains postes ne sont plus tenus ? assistant machine, etc…

Nous demandons à mettre les bobineuses PM3 en surcroît de travail et d’adapter l’effectif qui en découle. (Le chef de ligne l’a reconnu en réunion de CHSCT, nous attendons la mise en œuvre)

D’après notre RH, pas trop de retour de dysfonctionnement du protocole, donc …. Pas plus que ça de problèmes, à vous qui subissez d’apprécier.

refus-300x195 Médaille usine, 25h de gratification, pour 42 ans de présence. C’est NON. L’entreprise ne peut pas supporter un surcout de 58 000€.

 Congé accepté/refusé : La Direction s’appuie sur les Informations Législatives qui stipulent que pour  « raison impérieuse » un congé peut être annulé.

Ceci ne nous apprend rien, c’est une lapalissade de plus. De notre côté, nous vérifions auprès de l’inspection du travail le sens de ce terme et le cadre de son application.

D’une manière générale vous avez compris que la Direction a bloqué toute amélioration possible des conditions de travail et autres sujets. L’argent n’est disponible que pour des tee-shirts, pas pour des vêtements de… travail !

Versement du bonus 2012.001

Epris de justice, la Direction reverse un bonus hiérarchisé qui correspondrait à l’implication de chacun. Les ouvriers apprécieront. Notre colère leur passe au-dessus de la tête !

Sauf erreur de notre part, aucune information de la Direction ne circule sur le détail du calcul de celui-ci. Et pour cause.

Le chiffre avancé de 1.98% du salaire brut est minoré par le coefficient qu’UPM applique selon les circonstances.

Réellement, nous avons touché moins que ce que nous méritions.

 Continuez, continuons à faire des efforts…

 Nous proposons que le Comité de Direction de Chapelle-Darblay redistribue de manière égale, la somme globale à tous ses salariés, du plus bas au plus haut salaire !!! Chacun contribuant, à son niveau, à la pérennité du site. 

 Quelle belle idée, quelle idée généreuse.

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

7 Jours Filpac CGT

Posté par cgtchapelledarblayupm le 2 mai 2013

7 Jours  Filpac CGT

Paradoxe ? Le rejet de l’austérité est majoritaire, mais reste à transformer ce refus populaire en espoir et en action. Les bouts divisés du syndicalisme doivent rassembler leurs efforts pour faire barrage à cette austérité, et imposer une politique favorable au peuple. Avec les organisations combattant le libéralisme et le FN-UMP, un cadre de mobilisation doit être créé. Le 5 mai peut être une étape. Bien d’autres, menant à un nouveau Front populaire, sont indispensables. C’est la seule antidote à la résignation et à la peur. Tel est notre parti pris de l’avenir.

5 millions de chômeurs, c’est 5 millions de raisons de changer de politique

Le 1er Mai tout le monde était bien d’accord : l’austérité, c’est non. Il nous faut transformer ce refus majoritaire en force majoritaire, dans l’action. Rien n’est joué. Rien n’est écrit par avance, le FN-UMP n’a pas conquis le pouvoir. Tout est possible, à la condition que nous nous occupions de nos affaires !

 Car Hollande ne s’occupe que des affaires des patrons !

 Hollande amnistie les patrons, pas les syndicalistes et les salariés en lutte !

Le chômage atteint un record, selon l’INSEE : 5,3 millions de chômeurs. Qu’importe à Hollande : le président reçoit les siens, 300 patrons triés sur le volet en son beau palais de l’Elysée, la veille de la fête du Travail. Pourquoi ? Flatter l’entrepreneur, oublier le chômeur. Il distribue de l’argent à ces patrons qui avaient hurlé contre des taxes visant la transmission de leurs capitaux. Les vautours s’étaient déguisés en pigeons, jouant les Calimero. Quelques mois après, Hollande les amnistie et leur distribue des fonds publics, quelque 200 millions après les 20 milliards de crédit d’impôts, dont l’emploi ne verra pas un seul kopek.

Et ce quelques jours après avoir ordonné aux parlementaires de sa majorité de ne pas voter une loi d’amnistie, plus symbolique qu’efficace par ailleurs, concernant des salariés et des syndicalistes inculpés ou condamnés pour avoir lutté. D’autant plus scandaleux que tout le monde a vu la douceur avec laquelle ont été traités les activistes d’extrême droite, fauteurs d’agressions et de violences dans les cortèges homophobes.

La messe est dite, Hollande est l’autre pays de l’austérité. Et nom de quoi, cette austérité ? Au nom du service de la dette.

La dette, une affaire Cahuzac grandeur XXL

La dette est un mensonge qui relègue Cahuzac au rang d’amateur en escroquerie. Elle justifie l’écrasement des dépenses publiques, des salaires, de la protection sociale. Nous devrions lâcher nos emplois, culpabilisés de coûter trop cher, lâcher notre Sécurité sociale parce que c’est ça qui plomberait la sacro-sainte compétitivité.

Pourquoi ce mensonge ?

La dette provient d’une raison majeure : l’Etat n’emprunte pour ses dépenses qu’aux marchés financiers privés. Les banques privées lui prêtent à des taux déterminés par les agences de notation au service… des banques. Si un gouvernement écrase bien les salaires, obtient un gros volume de chômage, donc parvient à baisser la masse salariale (ils appellent ça « réforme »,), alors il a droit à un taux d’emprunt de complaisance. Et Hollande se vante d’emprunter à des taux négatifs. Au prix de la facture de l’austérité qui nous est présentée…

 La dette publique que nous devrions rembourser est un tonneau percé !

Pour une première raison : elle est devenue un objet de spéculation. Les mêmes banques qui prêtent ont créé parallèlement un marché spéculatif sur la dette de Etats, qu’ils appellent « souveraine ». On voit par exemple ce spectacle hallucinant de la Banque de France spéculant sur la dette grecque. Elle en a tiré 1,3 milliard dans ces comptes 2012, alors qu’elle devrait être au service des citoyens.

L’autre raison, c’est que le remboursement de la dette entraîne un cercle vicieux : plus l’austérité est lourde, plus l’activité économique, le pouvoir d’achat et l’emploi reculent, plus la richesse créée est en baisse… plus la dette s’accroît ! Et plus de nouvelles mesures d’austérité sont prises, qui vont renforcer le coulage. C’est ça qui nous a conduit à la récession. Et cette politique est orchestrée par l’Union européenne, à laquelle Hollande s’est soumis, dès les premières heures de sa présidence.

La troisième raison est apparue publiquement à l’occasion de l’affaire Cahuzac. L’évasion fiscale est le sport national des patrons. Le flot ininterrompu de capitaux passe par l’autoroute des paradis fiscaux. Non seulement aucune mesure n’est prise pour imposer aux patrons le respect du juste paiement de l’impôt, mais en plus le nombre d’exonérations d’impôts et de cotisations sociales dont ils bénéficient alourdissent les déficits publics, qui nous sont présentés comme la raison absolue de l’austérité !

Et nous devrions accepter d’être emprisonnés, pour des années, par cette escroquerie de la dette ?

Nos revendications sont désormais liées à un changement de politique !

  • Si nous voulons obtenir le simple rattrapage des salaires sur la hausse réelle des prix, il nous faut faire grève. Là où il n’y a ni action ni syndicat, c’est zéro pour l’année ou pire, une régression annoncée. Parce que gouvernement et patronat ont condamné les salaires à baisser. Telle est la fonction de la loi sur la flexibilité.
  • Si nous voulons défendre l’emploi, les négociations tolérées portent exclusivement sur un traitement un peu plus civilisé des licenciements.
  • Et quand nous abordons la conférence sociale des 20 et 21 juin, c’est pour envisager une défense d’un système social que le pouvoir et le Medef s’apprêtent à sacrifier à nom de la compétitivité.
  • Renoncer à l’objectif d’une autre politique alternative à l’austérité, ce serait nous réduire à l’impuissance face à cette formation d’extrême droite nommée « FN » qui s’autoproclame représentante du peuple, et qui a réussi une OPA idéologique sur l’UMP.

Quelle autre politique ?

Mesures d’urgence ? Stopper l’hémorragie des licenciements par une loi protégeant le contrat de travail, comme celle qui le garantit en cas d’arrêt maladie. Transformer les contrats précaires en CDI. Ouvrir les entreprises aux jeunes par une diminution du temps de travail. Une loi Florange-M Real qui protège les sites industriels et leurs emplois contre la braderie en cours,. Une augmentation des salaires pour relancer une activité économique nationale basée sur la consommation intérieure.

Mesures de fond ? Dénoncer la dette comme illégitime, soumettre les banques spéculatrices et usurières, les transformer en convoyeurs de fonds sans contrepartie vers les dépenses publiques. Le pôle public financier doit redevenir dominant. Création d’un pôle industriel public, tourné vers les nombreux besoins non satisfaits (logements, équipements collectifs, santé…). Doter les services publics de moyens pour capter les capitaux spéculatifs en cours permanent d’évasion ou déjà réfugiés dans les paradis fiscaux. Annuler les exonérations fiscales accordées au Medef. Appliquer la Constitution : chacun a le devoir de travailler et le droit à un emploi, dans le cadre d’une protection sociale globale.

Une autre politique pour une république sociale : c’est ça ou la réaction, comme du temps du Front populaire. On le sait bien, tous ! Alors, si vraiment « on lâche rien », retroussons nos manches.

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Le 1er mai n’appartient qu’aux travailleurs !

Posté par cgtchapelledarblayupm le 30 avril 2013

Le 1er mai nappartient quaux travailleurs ! Le 1er mai n'appartient qu'aux travailleurs ! dans CGT UPM Chapelle Darblay 1er-mai

Une vulgate bien établie fait remonter les origines du 1er mai aux évènements de Chicago en 1886 où la grève des ouvriers américains pour la journée de huit heures se termine dans un bain de sang. Certes, si cette parenté n’est pas entièrement dénuée de tout fondement, elle n’est pas tout à fait exacte, car elle masque, en réalité, la place éminente qu’occupe le mouvement ouvrier français dans la genèse de cette histoire.

C’est en juillet 1889 , et certainement dans l’espoir d’apporter un utile contrepoint prolétarien aux célébrations du centenaire de la Révolution française, que le mouvement socialiste international décide de se donner rendez-vous à Paris. organisé à l’initiative de guesdistes , de blanquistes et de la tendance Vaillant de la Fédération nationale des syndicats, le Congrès international socialiste rassemble, dans « la salle des Fantaisies parisiennes » , du 14 au 21 juillet 1889 , 377 délégués venus du monde entier.

C’est au cours de ce Congrès que va naître réellement la journée internationale des travailleurs. Le 20 juillet 1889 , sur proposition de Raymond Lavigne , alors secrétaire de la Fédération nationale des syndicats, les délégués adoptèrent à l’unanimité une résolution appelant les travailleurs à organiser « une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent en demeurent de réduire légalement à huit heures la journée de travail ». Au cours des débats, la date retenue fut fixée au 1er Mai, en référence à la décision prise en 1888 par l’American Federation of Labor lors de son Congrès de St. Louis, de faire du 1er Mai 1890 un temps fort de lutte pour la journée de huit heures.

1890

Les premières manifestations du 1er Mai eurent lieu pour la première fois en 1890. D’emblée la dimension internationale des mobilisations, aux formes diverses et d’ampleur inégale, frappent les esprits. L’objectif central reste la journée de huit heures, mais d’autres thèmes revendicatifs émergent selon les contextes nationaux. Quoiqu’il en soit, le caractère universel et la force des mobilisations donnent un retentissement considérable à cet évènement.

1891

Le deuxième 1er Mai devait être tragiquement endeuillé par ce qui se passa à Fourmies où tombèrent les premiers martyrs de la journée internationale des travailleurs. La troupe présente tire sur la foule rassemblée. Le bilan est lourd : dix morts et plusieurs dizaines de blessés. L’indignation provoquée par ce massacre traverse aussitôt le pays et dépasse les frontières. Sans nul doute, ce drame contribua à donner à cette journée une nouvelle dimension de lutte, de solidarité et de générosité ouvrières.

1906

À la fin du XIXe siècle, l’enthousiasme initial tend à s’estomper. C’est la CGT, inspirée par le grand projet de la grève générale et par le désir de paix entre les nations, qui réactive les mobilisations. Ce désir de « prendre la rue » culmine à l’occasion du 1er Mai 1906 qui fut certainement la plus grande manifestation organisée par la jeune CGT en faveur des huit heures.

1919

L’expérience révolutionnaire qui se joue à l’Est concentre tous les regards et encourage toutes les audaces, une dynamique révolutionnaire se déploie à nouveau. Pour contrer son extension, le gouvernement de Georges Clemenceau présente le 8 avril un projet de loi sur la journée de huit heures. Il est voté à l’unanimité par la Chambre le 17 avril, et ratifié le 23 par le Sénat. Le 1er Mai sera cette année d’une ampleur considérable, les grèves sont massives et les cortèges impressionnent.

1936

Face au péril fasciste, une puissante vague unitaire déferle sur le pays, elle se concrétise au sommet par la création d’un Comité national de rassemblement populaire au lendemain du 14 juillet 1935. Cette contagion unitaire gagne le mouvement syndical, et le Congrès de Toulouse, du 2 au 6 mars 1936 , met fin à quinze années de divisions syndicales. Le 1er Mai 1936 sera le cadre d’arrêts massifs du travail et de puissantes manifestations qui annoncent les grèves généralisées avec occupation des usines qui se produisent dans les semaines qui vont suivre.

1941

C’est pendant l’occupation allemande, les 12 et 24 avril 1941 , que les responsables de l’État français décident, à l’image de ce qui a été pratiqué dans l’Allemagne nazie ou en Espagne franquiste, d’institutionnaliser le 1er Mai pour en subvertir le sens originel. Dorénavant, cette journée est officiellement désignée comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et elle devient chômée. Tout est fait à cette occasion pour vider le 1er Mai de sa substance révolutionnaire et pour le rattacher aux vieilles coutumes pagano­religieuses. Sur le plan symbolique le muguet refoule l’églantine.

La Libération

Au lendemain de l’écrasement du nazisme et du militarisme japonais, le 1er Mai est universellement célébré. En France, dès 1946 , il se place sous le double signe de l’action revendicative et de la bataille pour le redressement national. Depuis 1947 , le 1er Mai est un jour férié, obligatoirement chômé et payé.

1968

Après près de quinze ans d’interdiction de défiler à Paris, la CGT décide pour le 1er Mai de reconquérir les rues de Paris en lançant un appel à manifester de la République à la Bastille. Ce jour-là, près de cent mille travailleurs défilent dans les rues faisant la démonstration que les conditions sociales de l’explosion à venir étaient réunies.

Des années 1980 jusquà aujourdhui

Dans les années 1980 , un certain nombre d’acteurs non syndicaux (réfugiés, immigrés, etc.) s’approprient cette journée. À partir de 1988 , le Front national s’en empare, plaçant Jeanne d’Arc au cœur de ses célébrations. on se souviendra également du 1er Mai 2002 marqué par la marée humaine défilant dans les rues sur l’ensemble du territoire français suite à la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

Manifestons le 1er Mai et le 5 Mai

Posté par cgtchapelledarblayupm le 28 avril 2013

 

Manifestons le 1er Mai et le 5 Mai dans CGT UPM Chapelle Darblay filpac-300x247Manifestons le 1er Mai et le 5 Mai

Nous n’acceptons pas d’être dépossédés en permanence !

  • Alors que le chômage ne cesse de monter, alimenté par la rupture des contrats précaires et par l’impossibilité pour les jeunes d’entrer sur le marché du Travail, en plus des nombreux licenciements, le gouvernement fait voter à marche forcée une loi qui aggrave la précarité et facilite les licenciements.
  • Quand une loi d’amnistie, même réduite, combattue avec violence par la droite et le patronat, peut être votée au profit de salariés qui se battent pour leur emploi, le gouvernement s’y oppose.

  • Accompagnant un chômage qui atteint des records et une baisse sans précédent du pouvoir d’achat, la majorité présidentielle impose une politique d’austérité dont on ne voit ni l’efficacité ni la fin. En revanche banquiers grands industriels et spéculateurs continuent en toute liberté l’évasion fiscale et accroissent une dette privée dont les salariés et tous les contribuables devraient payer la facture.

  • Alors que nous avions utilisé le bulletin de vote Hollande pour nous débarrasser de la politique libérale de Sarkozy, le candidat élu nous dépossède de notre victoire pour continuer la politique du président sortant et sorti.
  • C’est sur cette base-là que se développent les forces qui, à l’extrême droite comme dans la droite extrême, agissent et organisent la subversion de la démocratie. Pour eux la loi n’est rien, leurs dogmes réactionnaires devraient s’imposer par-dessus toute représentation nationale.

 Pourtant rien n’est joué, tout est encore possible ! 

  • Nous pouvons inverser le cours des choses par nos mobilisations ! Notre objectif, déterminé par les intérêts de tous les salariés – actifs, chômeurs, retraités -, c’est qu’une autre politique soit conduite pour l’intérêt du plus grand nombre, c’est une transformation sociale qui mette au cœur de l’économie et de la politique la satisfaction des besoins de toutes et tous.
  • Nous déclarons notre disponibilité à participer à toutes les manifestations et actions qui rassemblent autour de cet objectif d’une autre politique, alternative au libéralisme égoïste, froid et inhumain.
  • Nous estimons dorénavant que, dos au mur dans une crise sans issue, nos revendications immédiates (salaire, emploi, protection sociale), sont liées à l’objectif général d’une politique globale qui s’attaque aux immenses richesses accumulées à un bout de la société pour en assurer une redistribution juste selon les besoins de chacun.

Pour atteindre notre but, nous gravirons toutes les marches de la reconquête ! 

  • Le 1er Mai n’a rien d’habituel : il doit marquer la volonté, la détermination de celles et ceux qui s’estiment agressés par un système en crise permanente.
  • Le 5 Mai, un cadre de mobilisation existe, qui doit être saisi pour que nos revendications soient représentées au cœur des cortèges convoqués au nom d’une autre politique.
  • Dans beaucoup de fédérations et d’organisations territoriales de la CGT, des luttes sont organisées pour les différentes revendications légitimes qui y sont formulées. Nous estimons qu’il est grand temps de se rassembler, de passer du mot d’ordre « tous ensemble » à la réalisation de ce « tous ensemble ».
  • Notre CGT, première organisation syndicale du pays, continuera de peser sur le cours des choses par la réalisation de ce rassemblement.

 Commençons par le 1er Mai, continuons le 5 Mai 

et autant de fois que nécessaire !

 

Le comité exécutif national de la Filpac CGT, le 25 avril 2013

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

La CGT outrée, la CFDT très mesurée

Posté par cgtchapelledarblayupm le 27 avril 2013

 

La CGT estime que l’exécutif envoie « un signal désastreux au monde du travail » en « acceptant la criminalisation des syndicalistes ».

Ne pas paraître lâcher les salariés et les syndicalistes concernés, mais ne pas cautionner non plus la violence : appelés à réagir au rejet de toute amnistie sociale, les syndicats réformistes se livrent à un délicat exercice d’équilibriste. Sur BFMTV, Laurent Berger (CFDT) a souligné hier que « la violence n’est pas dans notre mode d’action et ne doit pas être un outil syndical », comprenant dès lors qu’elle soit « condamnée ».

Mais, précise-t-il de suite, il ne faut pas mettre dans le même sac l’action de casseurs et d’agitateurs récurrents et « les gestes de désespoir de certains salariés quand ils n’ont aucune réponse ». Prenant soin de ne ni saluer ni condamner le choix de l’exécutif, il souligne que, « ce qui est important, c’est le dialogue social pour éviter un certain nombre de violences  ».La CGT outrée, la CFDT très mesurée dans CGT UPM Chapelle Darblay images-1

Une manière de renvoyer sur l’attitude de certaines entreprises la responsabilité d’abus commis par des salariés « poussés à bout ». A la CFTC, le président, Philippe Louis, développe la même logique et précise que, s’il comprend la fermeté en matière pénale contre le vandalisme, il « regrette que l’on ne prévoit pas un geste pour revenir sur certaines sanctions disciplinaires abusives qui ont pu intervenir ces dernières années ». « Ils ont osé ! »

Le ton est tout autre à la CGT, qui réclamait de longue date une telle amnistie et avait manifesté en ce sens avec le Front de gauche lors des débats au Sénat. Dans un communiqué intitulé « Ils ont osé ! », elle fustige la fermeté du gouvernement en soulignant que, en l’état, la proposition de loi est proche dans sa portée de celle votée en 2002 sous Jacques Chirac, qui « n’avait provoqué aucun encouragement à des actes de violence », mais « au contraire contribué à apaiser le climat social ».

« Le gouvernement et l’Assemblée nationale, en acceptant la criminalisation des salariés et syndicalistes, envoient un message désastreux au monde du travail. Plutôt que de s’en prendre à eux, ils feraient mieux de contribuer par une politique volontariste à empêcher les licenciements et la violence qui les accompagne », conclut la centrale, qui y trouve un nouveau motif pour fustiger la politique gouvernementale lors des défilés

Publié dans CGT UPM Chapelle Darblay | Pas de Commentaire »

1...214215216217218
 

ZONĂ LIBERĂ DE MA... |
Dekra Box - CFDT Industria... |
poureuxavanttout |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | corps des humbles
| PAIE ACTUALITY
| Ecole St Vincent de Paul de...